Ils étaient iavités de la manière la plus énergi- gouvernemeut polonais quinze jours pour se dé-
- On regarde le refus fait par l'Autriche de les grosses masses furent du igéesconlie le pre-
recounaîlre l'ambassadeur du roi Léopoid com- tnier retranchement devant le village de Vola,
me un acte diplomatique très significatif des et le feu dura jusqu'à 6 heures de relevée. Ce
dispositions hostiles du cabinet de Melternich retranchement, ainsi qu'un second devant le
envers la France. Vienne le prinlems, disent les .village de Czyste, furent emporté, et, 4 régi-
politiques qui ti'abondenl pas dans le système meus d'iufaulerie furent en partie passée au fil
du ministère pacifique de M. Casimir Périer, la de l'épée, et en partie fait prisouuiers. Parmi
Kussieet la Prusse, rassurées conire les ravages ceux-ci, sont gravement blessés le général So
dé ia révolution polonaise et du choiera porte- winski et Pierre Wysozki, un des principaux
rotil leurs aimées sur nos frontières, mouvement fauteurs de la révolutionlors de la surprise du
.qu'ils 'ont différé que pour des causes iudé- château de Belvedère, le acj novembre, mais qui
pendant de leur volonté. se serait brûlé la cervelle, au moment de sa
Le Courrier contient un long article sur les connaît pas encoie la teneur. Le feu de l'arli-
graves difficultés qui s'élèveront au sein de la lerie fut néanmoins entendu jusqu'après 8 heu-
conférence pour le pai fage de la dette Hollando- res, et la fusillade pendant toute la nuit. Quel-
Bejge. Le Courrier se prononce eolièremeut en ques divisions polonaises voulaient eucore
faveur de la Belgique. deftndre Varsovie, mais comme il leur importe
Le matin S huitheures.-Dans quelques membresdugouvernemenlpolonaiselbeaucoup
Le feld-maréchal Paskéwitz avait laissé au ae dit pas uu seul mot de la Pologne.
■que deme pas se compromettre daus les scènes cider la soumission. Ce terme étant expiré,
qui se préparaient pour le lendemain. De fbrles après uue entrevue saus résultat qui eut encore
^patrouiîlek.de cavalerie parcouraient ce soir la lieu, le 4, l'attaque commença le 6, sur toute
ville et les boulevards. (Avenir. la ligne, de Mokatow jusqu'à Paryzow. Mais
- On annonce que le gouvernement belge a capture.
demandé la France des*constructeurs et des Hier matin, après 6 heures, le général russe
marins pour jeter les premiers fondemeus d'un de Dauueubeigarriva ici en parlementaire: pour
^établissement de marine militaire Oslende. donner encore au gouvernement polonais un
- On écrit de Perpignan: Les troubles de nouveau délai jusqu'à uue heure de relevée, in-
Perpignsii, de* 7 et S de ce mois, ont été fort tervalledout les Busses profilaient poui changer
graves. Le général Viuot, pour dissiper les at- le retranchement devant Vola en redoute, qu'ils
troupemens, a été obligé de faire charger la munirent de giosse artillerie: Les Polonais, au
baïonnette. Les perturbateurs le reçurent coup lieu de négocie»ayant envoyé sur le rempart
de pierre et coup de fusil; un grenadier a été tous les hommes capables de porter les armes,
tué par une balleun autre a été blessé mortel- le feu fut reoouvelé avec une grande violence,
lement. Plusieurs autres soldats ont été blessés et beaucoup de bâtimens de ce côté,aiusi que
aussimais légèrement. tous les moulins veut furent incendiés.
Vers les 5 heures, les Russes étaient maîtres
de toutes les fortifications, et c'est alors, après
Londresi5 septembre. une sommation eucore une fois téilérée, qu'il
fut conclu une capitulation, mais dont ou ne
- Les répréseutaus des cinq grandes puis- de ménager leurs munitions, elles se sont aussi
sances ont eu hierjet aujourd'hui, une conférence retirées. Les troupesrusses ontfaitdes prodigues
au bureau des affaires étrangères. M. le baron d'intrépidité et de valeur, lors de l'assaut des
Le i3, jusqu'au midi, il y avait eu Berlin
43 nouveaux malades.
van Zuylen dejjNyvelt jet le ministre belge ont
travaillé hier, avec le vicomte de Palmerston.
Hier, après la conférence des cinq ministresle
conseil de cabinet s'est réuni.
- Dans ia chambre des pairs, séance d'hier,
le marquis de Lomlonderry a adressé aux mi
nistres diverses questions relative au Portugal.
Lord Grey a répondu qu'il y avait de nou
velles sur la couduite du gouvernement portu
gais, non seulement de la paît des consul an
glais, mais aussi d'autres sujets anglais, tant
Lisbonne qu'à Opoito; il a ajouté qu'il comp
tait'sur la bonne foi du gouvernement français.
Le lord chancelier a parlé dans le même sens,
et a dit que le cabinet de Patis désire.conserver
mi rf r
redoutes.
P. S. Dix heures du matin. Dans ce mo
ment une partie des gardes russesavec une
forte artillerie, traverse le pont de Praga, la
poursuite des Polonais. On voit ceux-ci se di
riger vers Modlin. Le général Krukowizki est
encore ici; il paraît donc qu'il ne suivfa pas
l'armée.
Dans la journée. Les gardes russes sont en
trées ici dans le plus grand ordre et la ville est
parfaitement tranquille. Les habitans n'ont pas
pris partau moins spontanément, la défense
de la ville Saus l'opiniâtreté de Krukowizki,
beaucoup de sang aurait été épargné. La canon
nade a duié de la uuil de luud.i mardi sans
la paix avec l'Angleterre autant que celui-ci le interïuptiou jusqu'à la nuit suivante. Les Rus-
désire, et qu'il est de la plus haute importance ses ont déployé un courage inébranlable, et
de la maintenirjentre les deux pays puisque ia péuélré dans les redoutes par les fôssés remplis
paix/du mondejen dépendait. des cadavres ruases. Mercredi malin, de nou-
1 veiles négociations ont commencé, qui ont été
pareillement sans résultat et alors Passant de la
p canonnade ont été repris, et ont fini par la prise
de possession de toutes les fortifications. Les
a vde sénateurs et de nonces se sont jomts a I ar-
(NOUVELLES DE POLOGNE.
1H04
'II"
arsoVie8 septembre.
mée polonaise, qui relire dans le vaivodie de
Plocsko. Gazette d'état de Prusse.)
heures, les troupes russes rentreront Varsovie
avec beaucoup d'artillerie, par suite d'un cajfi-
luiatiou conclue, tandis que l'armée polonaise
a déjà quitté depuis hier soir, la ville et les en
virons: elle s'est dirigé par Praga vers Modlin,1
pour prendre de nouveau poste, comme on le
croit, Plozk. Voici les détails de cet événe- La Gazette d état de Prusse du i3, qui
meut important: ®ous arrive au moment de mettre sous presse
POST-SCRIPTUM.
VARIÉTÉS.
Carguez les voiles amenez le pavillon A Casimir
de La Vigne; Victor Hugo! o bon et inimitable
Béranger! Il vient de paraître, Ypres, un Chant
Guerrier, l'air national le tout l'honneur
de la Garde civique; et, spécialement, de nos sol
dats-citoyens, mobilisés icr ban. )-Carguez les
voiles, amenez le pavillon' vous voilà, du coup,
éclipsés tout jamais, vous et vos chefs d'oeuvres
lyriques passés, présens et futures!-Que si vous
me demandiez, par hasardcomme quoi la chose
merveilleuse s'est opérée, je vous répondrais, MM.,
je vous repondrais comme il suit: i°, la richesse
euphonique de la rime: par exemple, voix et Polo
nais. -2', l'apropos grandiose, belliqueux, de la
chute ou refrain:
yr i Vive le Roi! tambour battant! t
ers' Vive van Rode feu roulant. ts'
Eh! MM. qui ne sent tout le sublime de ce tam
bour battant C'est pis encore que le célèbre
Moi, que l'incomparable Qu'il mourût, du Grand-
Corneille!.... Vivz lï Roi! tambour battantEt",
puis Vive vas Rode Jeu roulant C'est ini
mitable c'est incomparable c'est admirable!.
Quelle justesse dans la pensée quelle nettetéquelle
élégancedans l'expression quelle symétriequ'elle
proportion dans la gradation Tambour battant!
feu roulant! -C'est de telles hardiesses, a de
semblables in novations, que l'on reconnaît toute
la sublimité du génie: voilà son indélébile proto
type' - Loin leinéticuleux vulgaire., qui parle,qui
s'exprime, voire même dans uiv Chant Guerrier
l'air nationalcomme tout le monde - En der
nière analyse, si Boileau pouvait surgir de la tomLe,
il ne s'écrieraitcertespas, tout émerveillé de
pareils chefs d'oeuvre:
v Écrive qui voudra chacun son métier
Vers., ptut perdre impunément,del'encreet du papier
Mais il s'écrierait, coup sûr ,en se signant par
trois fois, (comme l'apparition du fantôme de
Pradon ou de chapelain:
Vers. (Souvent nn beau désordre est un efTet de l'art...
Et c'est, ipile cas.... ou jamais.... Non ce n'est
qu' Ypres, que l'on enfante des merveilles sans
parangon de cette force-là.... peu près, comme
chez Nicolet.... 0 tambour battant 6 Jeu roulant
Vivent le chant Guerrier et l'auteur
X. Y. Z.
149. COMINES BELGIQUE.
Rue du Fort.
En la mortuaire de la Dc veuve Joseph Froidure,
y décédée marchande.
Une grande quantité de MEUBLES et Effet*
Draps CasimirsCastorines et autres Etoffes f
Consistant en tables}, chaises, pendules, g»i-
derobes, bois de lit, chaudrons, bouilloires,
murmiitis, jambonnière, poissonnièieuu pô
le grande quantité d'étain poêles frire,
fayence, déjeuners en porcelaine, crisinux
draps, casimirs, castorines coutils, velours,
casinelles pinchinatgilets de tous geures
callemande étoffés d'été bas de laine et de
coton indiennes mousselinespercales, tul
les basins croisés et côtesmérinosmou
choirs imprimés et autres catonnettes siamoi
ses, toiles imprimées et autres, couveiles de
laine et eu cotou et une quantité d'autres ob
jets et marchandises ici nou détaillés vendre
au comptant.
Lundi 36 Septembre 1831 et jours sui
vants chaque fois commencer g heures du
matin et 3 heures de relevée on vendia au
compiaul les meubles, draps et étoffés sus in
diqués.
tMlre COURTENS, Notaire audit Comines,
se chargé de celte vente et des conditions, -a