tjoos suffisantes pour soutenir tra long siègeil peut contenir une garnison de 1000 hommes et il domine la mer et les campagnes environ nantes le fort Wellington n'a encore ni muni tions, ni pièces de gros calibre, le génie tra vaille nuit et jour les remparts de la ville sont déjà garnis <le 64 pièces de canon de a436 et 48 os élève des barricades et des batteries bois la ville qui va être mise en état de siège; hier sont arrivés ici Un grand nombre de canon- cicrs, le Ier ban de la garde civique de celte •ville, qui est en grande partie composé d'ar tilleurs doit occuper aujourd'hui le fort Na poléon le 1er ban de Bruxelles fait l'exercice deux fois par jour la discipline commence t'y introduira ses effets d'équipement sont ar rivés hier de Bruxelles et chaque jour il en vient de nouveaux gardes: le colonel du Ier ban qui se donne beaucoup de peine est M. Leiouchez, ancien officier au service de France; tous les Soldats sont très conteos ils sont animés d'un bon espritbrûlent d'ardeur de se mesurer avec l'ennemi et sont déjà 1res bien exercés au ma niement des armes; ils n'ont que quelques ma lades et le climat ne leur est pas aussi contraire qu'on le leur avait fait croirecar ceux qui sont partis indisposés sont déjà tous guéris: les gardes vont tous les jours se baigner daus la oaer etc., etc. fi) - Le roi est arrivé Namur, le 11a heu res de l'aprês-midi. il a été reçu avec pompe et aux acclamations des habitans. Après avoir reçu les autorités militaires civiles et ecclési astiques S. M. est repartie vers le soir. Le préfet de police de Paris vient d'arrêter qu'un dépôt de fleur de soufre serait placé en permanence dans les corps-de-garde de pom piers et chez les commissaires de police. La fleur de soufre, comme la théorie le démontre ét comme l'expérience le confirme, est le meil leur moyen d'éteindre les feux de cheminée. Il suffit, pour y parvenird'en brûler une petite quantité sur l'âtre du foyer des cheminées où le feu a pris. Le soufre, en se combinant avec l'oxigène de l'air, en remplit le tube d'acide sulfureuxgaz qui arrête presque spontanément là combustion du carbonequi forme la base èonstitutive de la suie. Au premier abord, il parait fort extraordinaire d'allumer un feu pour en éteindre un autre, mais ce moyen est aussi puissant qu'il est simple. Les locataires de l'ap partement où le feu a pris pourront même de vancer l'arrivée des pompiers, en faisant ache ter chez l'épicier une livre de fleur de soufre. Il serait superflu d'ajouter que ce préservatif ne peut être emploj'é avec succès que dans les feux de cheminée, et que dans les incendies il serait non seulement inutilemais dangereux. Nous pouvons informer nos lectetrrs que la coupure dans la digue du Clara-Polderprès du Capilalen - Dam, a été bouché depuis vendredi dernier et que ce polder est l'abri de l'innondalion. Gaz de Gand. - Le io de ce mois un incendie a éclaté dans la maison du sieur Emanuel De Grave cultivateur Aeltre, il a été causé par l'impru dence des enfans de la maison. La perle esi éva luée 5oo florins. Le camp retranché d'Anvers commence la Porte Rougepasse par le canal de V An cre et celui des vieux Lions jusqu'jà la place des Fauconset le canal des Brasseurs jus qu'au port. Ce camp est tout défendu par des canaux. Malgré la prolongation de l'armistice jusqu'au a5 du présent mois d'octobre, les autorités mi litaires ici en garnisoD ne se fient pas la per fidie hollandaise: c'est pourquoi elles ont fait circuler hier vers midi jusques vers le soirdes patrouilles en tout sens vers la frontière, afin de découvrir les embûches qu'auraient pu nous rendre les Bataves. Heureusement leurs efforts ont été inutiles. Qu'on continue de la sorte, et nous serons tranquilles. Nos troupes bourgeoi ses s'exercent au maniement des armes presque sans interruptioaet, quelques exceptions près parmi les remplaçans, la discipline militaire serait ponctuellement observé et les vexations envers nos infortunés villageois cesseraient. Ce matin, vers dix lienres, sont arrivés ici deux pièces de 18 avec leurs affûts, le tout des tiné au Hazegras, qui déjà présente un aspect terrible par les appareils de guerre qu'on y fait. On nous assure de Londres que la question des limites entre la Hollande et la Belgique est décidée la conférence. Les autres questions le seront très-probablemeot avant l'expiration de de l'armistice malgré les prophètes de malheur qui dans les journaux de Bruxellesfont une alliance entre l'Angleterre et la Russiepréci pitent sur nous et la France, toutes les puis sances du nord et ne nous promettent de repos que lorsque toute l'Europe aura été ravagée et bouleversée. Journal d'Anvers.) - On écrit de Westcappelle 8 octobre Aucune pièce de campagne ne se trouvait ici, ni an pont coupéou les travaux de défense ne cessent pas la vériténi au camp Léopold, qui devrait au moins renfermer 4 pièces d'artil lerie. L'avant-poste de Lapschuere n'est gardé que par io hommes que lui fournit la garnison de West-Capelle, éloigné d'une demi lieue. Le fort Saint-Donat sera achevé dans trois jourset se trouve déjà défendu par trois larges fossés qu'on vient de creuser autonret qu'on fera communiquer avec le canal de Bruges, l'E cluse; aoo hommes y travaillant, cependant Ks un militaire ne s'y trouve encore moins de irtillerie donc Lapschuereposte très im portant, n'a pas un homme qui proprement lui appartienne. Du fort St-Donat, je passe au Zwarle-Sluys Houcke, que je trouve gardé par 4 hommes! Au camp Léopoldle plus important peut être pour nous et où le nombre des soldats pourrait être tripleon compte une compagnie de 170 hommes qui y bivouaquent sans artillerie aucune. Notre pont coupé sur la chaussée de St-anne, est garde par quelques hommeset dans peu de jours tout sera disposé pous former un camp capable de contenir 1000 hommesqui nous tomberont probablement du ciel le camp du Hazegras contient peut-être assez d'artillerie mais les hommes pour défen dre cette éluse y manquent toujours. - M. le lieutenant-général comte Grundler est arrivé le 10, du camp de Diest, où il a orga nisé et inspecté six régimens de ligne et deux de chasseurs pied. Ce général a, dit-on, porté ses investigations sur tous les détails; aucun des besoins de nos soldats ne lui a échappé; et i! a prescrit sur diverses parties du service des améliorations dont l'effet se fait déjà sentir. -Deux courtiers du cabinet anglais sont par tis le 10au matin de cette ville avec des dépê chés, l'un pour Londres et l'autre pour La Haye. -Nouspouvons assurer que le prince Lieven, ambassadeur russe Londres, a dit un ancien diplomate que la conférence a fait plus pour amener un arrangement de paix dans les trois dernières séances que dans les derniers douze mois. Courrier. Le roi est arrivé de bon matin Bruxelles par la route de Sombre ffeGé- nappe et WaterlooS. M. est déjà repartie pour Laeken. - M: le ministre de la guerre vient d'ordon ner que tous les armuriers soldats eussent re joindre leurs régimens. Ainsi disparaît une ex emption qui tenait éloigués des drapaux un grand nombre d'hommes capables de bien ser vir. - Ont été nommés les officiers français ci-a- prés MM. Beaumier et Delormecapitaine an 9e régiment de ligne Duval, lieutenant au 8*; Davigne sous-lieutenant au même régiment Beaudier sous-lieutenant au 11*, tous cinq sor tant du 39* de ligue français; Carrié et Schwin- derhammer-Lamartillière, capitaine au 4e» tous deux sortant du a5*; Amboise Manuel, capitaine au 1 ie; Romandsous-lieutenant au a»; Gay al sous-lieutenant au i.**; Lussignol et Mour- lon lieutenans au ae chasseurs pied ces quatre derniers sortant du 8* de ligne fran çais. - Les officiers français qni entrent dans l'ar mée belge reçoivent deux cent cinquante flo rins titre de frais d'équipement. - Deux compagnies du 4e régiment de ligne ont été dirigées sur Overyssche, pour apai ser une mutinerie qui a éclaté parmi quelques miliciens.il paraît que des gendarmes quiavoieut d'abord voulu s'en rendre maîtreont été for cés de 6e retirer avec la perte de leurs chevaux. L'ambulance de la première division militaire est arrivée hier, venant de Gand. Elle part au jourd'hui pour Diest. On écrit deRheiolal (Suisse) que le Gebliards- berg montagne qui domine Bregenzest sur le point d'écrouler. Le i3 septembre eureut lieu les premiers accidenset le lendemain des masses considérables et de gros blocs de rocher roulèrent pendant tout le jour sans interruption, du côté du lac, travers la route de Bregenz Lindau. La montagne est complètement fendue, et la plus grande partie menace mine. Un mi neur, qui s'est fait descendre dans l'ouverture près de aoo brasses de profondeurdit avoir vu l'intérieur plein d'une eau bouillante. On s'attend de grands ravages, et déjà les mai sons situées au pied du mont ont été aban données par leurs habitans. Dans le district de la Marche, canron de Schwyzon craint aussi un accident sembla- MOYEN POU II ETEINDRE PROMPTEMENT LES FEUX 1 DE CHEMINÉE. G and, i3 octobre. CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE. Westcapelle, il octobre l83l. I P. S. Nous tenons de source certaine que 11,000 hommes ont débarqué depuis 3 jours Breskens pour occuper la Flandre Zélandaise Avis au mioistère. Journal des Flandres. Bruxelles, ra octobre. FRANCE. Paris10 octobre. 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2