- D'après des lettres particulières de Varso-
«el, 1600 hommes (1), 9® de ligne, Wackx,
lieutenant - colonel3700 hommes force de
la ir* divison, 960e hommes.
Troisième division. - Goelhals général
commandant en chef chef de i'élat-major
le colonel Hammesse. ir brigade'. Commandant
Vandenhroek général 3e chasseurs pied
Deiahaye, colonel, i3oo hommes (2); 10e de
ligne, Boucher, colonel, 2700 hommes(3).
s® brigadeCommandant, Nypels, colonel:
il® de ligue, L'Olivier, colonel, 2700 hom
mes; 5* de lignevan de Vy ver Jooo hom
mes force de la 3® dîvisiou9700 hommes.
On estime l'artillerie (6 batteries complètes),
et le géuie 1200 hommes le a® chasseurs
cheval 800, et le i«r lanciers la même force;
ensemble, 1600 hommes. Total général, 22,100
hommes.
- La cause du général Lehardy de Beaulieu
est fixée au 24 de ce mois, au lieu du 27 com
me on l'avoil annoncé. Il y a lieu d'espérer que
celle de M. l'avocat de Souter dont on a de
mandé et obtenu l'évocation devant la cour
d'assises de Bruxellesaura lieu immédiatement
après.
- Un brevet de perfectionnement el d'addi
tion vient d'être accordé au sieur Jobard de
notre villepour un fusil qui se charge par
la culasse, en trois tems. Il y a suppression
de la sous-garde de la baguette et de toutes
les pièces de la batterie ordinaire ce fusil pèse
et coûte moins que les anciens, et possède tou
tes les conditions désirables de durée et de so
lidité. On peut tirer avec ce fusil 12 coups par
minute.
- Le roi de Hollande annonce dans son dis
cours d'ouverture que si l'espoir d'une paix
prompte el honorable ne se réalise pas, il faut
s'attendre une guerre nouvelle, c'est-à-dire,
en d'autres termes, que si le 25 octobre, la Bel
gique u'a pas courbé une tête résignée devant
les volontés de la conférenceelle doit s'attendre
une seconde invasion. Des semblables paroles
doivent équivaloir pour nous la certitude
d'une nouvelle attaque, car il est matériellement
impossible que d'ici au 25 octobrela paix soit
conclue entre les deux parties belligérantes. En
supposant en effet que le gouvernement consente
proposer aux chambres d'adhérer aux nou
velles propositions,ce qui est très peu probable,
en supposant même que les chambres les adop
tent, ce qui est encore infiniment moins proba
ble, quelques mois devraient encore s'écouler
avant que la Hollande put compter sur notre
assenlimenl;car l'adoption du projet constituant
tin véritable changement la constitution de
vrait être sanctionnée, aux termes de la loi fon
damentale, par une réunion nouvelle des cham
bres, avant laquelle s'écoulerait nécessairement
un laps de temps assez considérable. Or, si le
roi Guillaume consentait un nouveau délai,
après le 25® protocole, la saison ne lui permet
trait plus de reprendre les hostilités avant le
printems et il se priverait ainsi de son plus
grand avantage, la faculté de pouvoir tenter de
uous contraindre par la force des armes res
pecter les décisions de la conférence.
Du 20 - M. l'ambassadeur de France, près
la cour de Hollande est arrivé avant-hier soir
de Paris en cette ville; il est parti hier, dix
heures du soir, pour se rendre la Haye.
(1) A beaucoup de malades; on les évalue x3ooo.
(2) Il arrive du renfort toui les jours.
(3) Un beau regiment.
M. van de Weger partira aujourd'hui de
cette ville pour retourner Londres.
- Il g a eu hier un conseil des ministres fort
long et fort animé au sujet des propositions
rapportées par M. van de Weger.
- M. le maréchal Gérard est arrivé hier soir
son quartier-général de Maubeuge.
- Hier, dans l'après-midi, il est arrivé ici,
venant de termonde, une superbe batterie de
pièces de 12 commandée par le capitaine Ré-
géseau; elle a été inspectée devant le palais du
roi par le colonel de Liem.
- On remarque avec plaisir que le plus par
fait accord continue régner entre les envoyés
de France et d'Angleterre aupiès de notre cour;
ces deux ministi-es vieuneut de louer en csm-
mun une loge au spectacle.
- On nous communique une lettre de La
Haye qui porte que, depuis quelques jours,
cette ville est frappée d'une consternation pro
fonde les fêles ont fait place un deuil général
produit par la crainte de la reprise des hostilités
et d'avoir supporter de nouvelles charges dout
la nation est déjà écrasée.
- Un voyageur venant de la Hage nous assure
que le bruit g était accrédité que le choléra-
morbus s'était déclaré Groningue et dans
les communes environnantes. (Courrier.)
- Une personne digne de toute croyance, qui
arrive du Brabant septentrional, nous assure
que 15,ooo hommes étaient attendus Berg-
op-Zoom et aux environs.
- On écrit de La Haye18 octobre.
Une insurrection a éclaté dans le district de
Padang, l'île de Sumatra. Les Malais se sont
montrés en armes sur plusieurs points. Des me
sures énergiques ont éié prises pour les faire
rentrer dans le devoir, el la tête de leur chef a
été mise prix.
Il est question de proposer aux états-géné
raux le rétablissement de la mouture.
- Un courrier venant de Londres est arrivé
franc étrier 9 1/2; il est immédiatement parti
pour Laeken où se trouve le roi.
Mouvement du choiera.
A. Berlin, le octobre, midi, le nombre
des malades était de 1,371, dont 337 étaient
guéris, 869 morts el i65 en traitement. L'aug
mentation des malades, dans les dernières 24
heures, était de 3o.
CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE.
Bruxelles 17 octobre.
- Le général Niellon est très satisfait des gar
des civiques des Flandres sous peu de jours il
va mettre en activité de service le 1 .r ban d'Y-
pres Courtrai, Menin Thielt, Roulers, Dix-
mude, Thouroutet Isengbien. Il n'ignore pas
que pour s'exemter du service quelques offi
ciers ont établi leur domicile aux villages voi
sines il est enchanté d'être débarrassé de ces
poltrons: des officiers instructeurs remplaceront
les petits-maitresqni n'avoient accepté leur
grade que pour se pavaner dans les cafés et les
promenades publiques.
On enverra sous peu des artilleurs dans les
Flandres.
HOLLANDE.
ha. Haye ,12 octobre.
LL. AA. RR. les princes d'OraDge et Fré
déric des Pays-Bas sont attendus demain dans
cette résidence, afin d'assister 1' ouverture d
la session ordinaire des étals généraux qui aur t
lieu lundi prochain.
Il est la connaissance de l'armée que S.
M. par un arrêté du 28 septembre n* ia3
décrété que les troupes qni jusqu'à présent on
été sous les ordres du lieutenant-général Cort-
Iieyligers, seront l'avenir considérées comme
fesanl partie intégrantes de l'armée mobile, et
ce sous le titre de Division de réserve.
M. O'Sullivan de Graas, fils de l'aucien con
seiller d'étal de ce nom, el secrétaire d'ambas
sade St. Pétersbourg, ayant obtenu sa démis
sion sur sa démaude est arrivé dans celte rési
dence.
- Le 10 est mort Groningue l'âge de 87
ans, M. W. J Bruce général-major pension
né et commissaire de milice de la province de
Groningue.
- On nous écrit de Tilbourg 13 octobre:
Ce malin sont partis d'ici pour se rendre
leurs diverses destination les gardes commu
naux de Tilbourg Loon-op-Zand et commu-
nunes avoisinanles qui viennent d'être orga
nisé; on remarquait; parmi eux beaucoup
d'anciens militaires; le reste de ce détache
ment fort de plus de 35o hommesse compo
se de jeunes gens tous dans la force de l'âge.
Ils sont partis animés du meilleur esprit et lé
sant entendre des airs patriotiques. Au moment
ou ils ont passé devant la demeure du feld-ma-
réchal prince d'Orangeils ont fait reteDtir l'air
des cris vive orange vive le roivivent
les princes ses dignes fils. Peu d'instans a-
vant leur départ, ils avaient été passés en re
vue par le commandant du quartier-général de
l'armée le major Hovelqui les accompagna
jusque hors la ville. Ceci est encore une nou
velle preuve du bon esprit qui anime les habi-
tans de la province du Brabant septentrional
lorsqu'il sagit d'aller défendre le sol natal.
FRANCE.
Paris y 16 octobre.
Une exécution devait avoir lieu hier sur la
place de la Grève; les dispositions quise sont ma
nifestées dans la population ont décidé l'autori
té l'ajourner. Depuis la révolution de juillet
la hideuse guillotine ne s'est pas levée Paris,
elle ne doit plus y reparaître. Cet atroce sup
plice ne peut plus être applique au sein d une
population qui fil preuve alors de tant de mo
dération et de moralité. Nous l'avons dit lors
du procès des misnistres, la mort de ces grands
coupables eût été une tache pour la gloire des
trois jours. La peine de mort a été abolie pour
eux nous uous en applaudisons; mais elle doit
l'être pour tous. On a fait taire alors la loi de
veuueauce; homme modérés, ne la reveillez pas.
5 Globe.
- Plusieurs habitans de Montaigu effayés
des crimes que les chouans commettent dans cet
te contrée viennent se réfugier Nantes.^
- Le journal la Révolution a paru hier au
soir après une interruption forcée de douze jours.
Elle ne l'aurait été que de 34 heures, si M;
ri houret, gérant du journaln'avait pas ete
détenu Sainte-Pélagie mais il a vainement
sollicité l'autorisation d'assister, même sous 1 es-
corle de gendarmes une délibération où s a-
gitaient les intérêts du journal et les 6Îens.