FRANCE.
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Notre horison politique se rembunit depuis
elque jours on prétend que l'échange fré-
Outre le désarmement considérable dont on a
déjà parlé en Autriche, il paraît certain que le
cabinet deVienne a encore ordonné de procéder
au désarmement d'une grande partie des trou
pes autrichiennes cantounées dans les états lom-
hardo-vénitiens.
- Un courrier extraordinaire vient;[d'être
expédié aujourd'hui St.-Pétersbourg par le
ministre des affaires étrangères. Ses dépêches
sont, dit-on, de la plus haute importance. 11
s'agirait des insurgés polonais auxquels la
France désirerait accorder ud refuge: le ministre
insiste fortement sur ce snjel.
- C'est le 9 de ce mois que le président de la
Grèce a été assassiné. Une lettre éciite de Nau-
plie, ce jour même, donne les détails suivans:
Ce matin, au moment où le présidentCapo-
d'istria se rendaitsuivant son usage, l'église
pour y entendre l'office du dimanchedeux
hommes, qui l'attendaient la porte, lui ont
tiré dans la tête un coup de pistolet et porté dans
le bas-ventre un coup de yatagan, dont il est
mort sur-le-champ. Ces deux hommes étaient
Constantin et Georges Mavromichalisfrère et
fils de Petro-Beyretenu depuis le mois de jan
vier dans la prison de la citadelle.
Constantin a été tué sur la place par la
garde du président, et George, ayant trouvé
moyen de s'évader, est venu se réfugier dans la
maison du consul français, avant que celui-ci
n'ait été instruit du crime.
Le consul dut s'opposer ce que Georges
fût livré la fureur du peuple, qui voulait le
massacrer; mais il a annoncé qu'il le remettrait
entre les mains de l'autorité, dès qu'on lui aurait
fait officiellement la demande deson extradition.
Notre
quei
queut de dépêches qui a eu lieu entre notre ca
binet et celui de Saint-Pétersbourg se rattache
aux mouvemens de troupes qui se portent des
provinces orientales sur le Rhin. On donne
aussi nn motif politique au départ de l'ambas
sadeur français M. de Flahaut, d'autant plus
qu'on a appris que M. du Rumiguy, ministre
français Weiraar, et M- Reinhard, envoyé de
France Dresde, se préparent aussi partir.
£nfin, on considère comme un symptôme peu
pacifique la nomination prétendue du général
Mufiling au commandement en chef des troupes
du Rhin dans le cas où ces troupes entreraient
en campagne.
principe de justice distributive; c'est dire: en
rétribuant moins, le cas échéant, le cumul
quelconque, que le seul exercice des professions
libérales qui, dans l'ordre social, peuvent ou
doivent assurer une existence honnête aux ci
toyens laïcs qui les remplissent.... Voilà ce que
le Disciple de Paul-Louis a sans doute,
oublié de dire. Nous supplérons la lacune.
L. D. W.
- Kâ* Question. - Est-il vrai qu'entre au
tres mesures ou interprétations arbitraires
inconstitutionnelles, qui frappent les contri
buables de l'emprunt de fi. 12,000,000, les agens
comptables du pouvoir, par un judaïsme fiscal
inouï jusqu'alors, forcent, en quelque sorte, le
pistolet sur la gorge parlant Jigurementles
dits contribuables suppléer[tn argot financier),
c'est dire solderun nouvel emprunt forcé
non voté par le congrès, ou voir confisquer
la totalité (ou portion) de leur emprunt légal
consenti: de telle manière, que celui qui, par
exempleaurait versé fi. 9~45 ou 95 perdrait,
le tout, en ne suppléant point la dixainetaux
fatal (fi. 10-00), et que celui qui aurait payé,
dans le dit emprunt, fi. 39-00 ou tout autre
chiffre) se verrait également rogner, sous le
même prétexte de la rondeur décimale, fi. 9-00,
n'obtenant qu'une mandat de fi 3o-oo? - Nous
appelons toute l'attention, des chambres, sur
cette étrange interprétation que l'élasticité fis
cale donne la Loi.
8â* L'article Mosaïque, 3e - soulève et
résout, sinon*la légère, au moins trop ex
clusivement, plus d'une grave question inhérente
l'instruction publique, ouplutôt, l'ensei
gnement universitaire, ht Disciple de Pàul-
Louis, ce qu'il paraît, n'a vu, comme on le
dit, qu'un côté de la médaille.... Au reste en
thèse générale, les principes qu'il avance ne sont,
plus ou moins, que plausibles. De là, on pour
suit, cencus semble essayer, sans présomption,
sinon de les annihilers7au moins de les réfuter
même avec avantage.... Quoi qu'il en soit, le
juste-milieu dominant quasi partout, il est
plus d'un mezzo-terminepour concilier les
intérêts divers qui se croisent et se heurtent.
Par exemple - Le concours public entre les
candidats, clercs ou laïcs. Les capacités décide
raient la question. (Bien entendu que celte me
sure serait l'initiative, la volonté spontanée du
pouvoir compétent; c'est dire: légal, consti
tutionnel: mais non pas, une mesure imposée,
par rescrit ou décret, en dehors de la Consti
tution. - Quant la lélribulionla question
financière, par rapport aux appoinlemens
pourrait être, assez facilement, établie. Par
exempleen établissant la péréquation, par
une moyenne proportionnelle, entre les clercs
(rétribués, d'ailleurs) et les laïcs. Ce qui, selon
nous, tendrait, au total, récompenser le mé
rité et le talent, ne pas fruster des tiers de
droits crus acquis, et faire triompher un
le Tongres le a4 octobre
Il paraît que le gouvernement hollandais a
ccepté le traité de paix c'est du moins ce
[ui semble résulter des nouvelles que nous
ton? reçues de Maestricht. Le général Dib-
tets a fait annoncer plusieurs bourgmes-
tes de la rive droite, que les receveurs des
Contributions seraient sommés de ne plus ver-
[er dans les caisses du gouvernement belge
les produits de leurs recettes partir du
[16 courant, et que très incessamment les trou-
de S. M. le roi des Pays-Bas viendraient
Lrendre possession du pays. Vous pouvez re
garder ceci comme authentique. D'un autre
Eôié je puis vous assurer qu'un courrier
Est arrivé hier dans la soirée Maestricht
Et qu'immédiatement après son entrée en ville,
une grande partie de la garnison et allée bi
vouaquer dans les fortifications et que tous
les sapeursmineurs pompiers etc.de la
garnison sont soitis de la ville, avec des
lanternes, et ont planté des palissades toute
la nuit. Journal d'Anvers}
qu'il ne peut y avoir de bon discours d'opposi
tion sans menace d'une coalition étrangère) voilà
ce que le système de la paix aura valu la Fran
ce.
Heureusement il n'y a pas s'effrayer beau
coup de ces divagations; car nous en connaissons
maintenant la valeur et le but. Chaque jour de
nouveaux démentis sont donnés ces assertions
mensongères: d'àbord le désarmement d'une partie
des troupes autrichiennesensuite l'envoi d'une
escadre anglaise pour le Texel, et enfin la nou
velle possitivearrivée hier Paris, qu'un nou
velle acte diplomatique de la conférence de Londres
revêtu de la signature des cinq plénipotentiaires
des grandes puissances annonçait d'une manière
non équivoque aux parties intéressés, que la
conférence était bien déterminée appuyer par
la voie des armes la décision qu'elle avait prise
dans l'intérêt de l'Europe.
JVous ne pensons pas que le roi de Hollande
remette un plus long terme son acceptation au
traité de Londres.
PRUSSE.
Berlin 23 Octobre
Paris, 28 octobre.
Nauplie, le 9 octobre.
Du 3o. - On nous présente toujours l'Autriche,
'a Prusse et la Russie comme voulant de la guer
re toute force. Si la France veut forcer la Hol-
ande a accepter le traité de la conférence de Londres
la Prusse entrera immédiatement en Belgique, nous
ûit-on: l'adhésion des cinq puissances du nord
aux clauses du traité n'est qu'une feinte. Mais
le roi Guillaume s'y refuse, vous verrez la
rrusse et la Russie voler son secours et la suite
oe cette guerre partielle sera une invasion du ter
ritoire français, i car maintenant il est reconnu
An brigand qui demande, et la bonrse,etla vie,
Qu'opposer? - C'est selon.... - La force d'inertiel
C'est la majorité qui l'emporte. - A coup sûr.
- Tel est l'ordre du jour.-Non, rien n'estmoins obscur j
Aux Chambres il manquait cet excès de malheur
- Quoi - De tout immoler sur l'autel de la Peur
Tu veux voir la Patrie en cendres, en ruines?
Acceptons»..-Et passons sous les Fou rcAes caudines!
Enfin, l'État surgit, sans conflagration....
Que craindre - Rien du tout la restauration
Nous avons tout perdu 1 Quoi! c'est pis qu'à Pavie?
Fors l'honneur, disait-on. -Et nous: Plus, l'infamie!
Tu crois, toi, que les rois garderont leurs traités?
Bonne dupe! - Comment - Gare leurs coups mpntés
0 pauvre Liberté tu ne peut être pis
- Au Tu Deum succède.... - Un long De Prqfondis
Il fallut, pour un Roi, dix-huit préliminaires!
-Pour leMeû Culpà, ce sont vingt-quatre coraillaire».
Consolons-nous.. - Sans doute, l'ombre des lauriers
- En effet.... Les Kalmouks sont loin de nos foyers
a Que nous importe, nous, la Patrie expiréel
- Ainsi parle la meute avide de curée.
k La solde est garantie: en place nous restons.
- En eau trouble, il fait bon de pécher aux poissons.
Morte est la Liberté.... - C'est la Peur qui l'enterre....
-Qu'importe?- Ah' m'y voilà: c'est le nie de l'affaire!
La Conférence est bien puissante.... - Il est encor
Un pouvoir plus puissant....-Lequel,s'il vousplaît?-
X. Y. Z. [L'OR!!!!
tut*
ii. j JI/UMH. m