AUTRICHE.
BRÉSIL
I (été de cet enfant ,et cependant ils s'appli-
I u(.nt contrecarrer tous les projets de ce
I arii-
Lorsque la voix de quelque vieux serviteur
l'èlève pour faire entendre une bonne parole
l'avenirpour eu appeler un temps plus
I eureux
Il n'y a plus de royauté possible eu Fran-
le, monsieur, dit le vieux roi. «Sire je suis
loot fait de votre avis repond M. le dauphin,
|t les donneurs d'espoir se taisent C'est dans
pavillon de Marie Sluarl qu'on se réunit
I rdiuaireineut le soir la société de Charles X
jt celle de M. le dauphiu. il paraît qu'on y blâ-
Le (ouvertement tous les plans des partisans de
lenri V. C'est un nouveau pavillou Marsan.
Charles X ne s'y gêne pas pour dire son opiuion
sur les intrigues de sa belle- fille et les manœu-
I res des coureurs d'aventures qui se sont atla-
jjkés sa fortune, ils s'imaginent, dit-il qu'on
|i voudra de Bordeaux mais ils s'abusent d'u
ne façoou bien étrange. Ce n'est pas contre
II moi que la révolution de juillet s'est faite
li ce u'est pas uon plus contre le dauphin, c'est
contre Bordeaux on en voulait la dyuas-
I lie. C'estau reste l'opinion d'Orléans
li Bordeaux d'ailleurs u'a rien qui annonce le
I) roiii est d'une faible santé il est plutôt
1) italien que français; si on le jetait sur le
I) trône, il n'y tiendiait pas trois mois. Ou ferait
j> mieux de le laisser tranquille, mais cela ne
p ne ferait pas le compte de tout ce monde.
Biacas a failli perdre mou frèreil est
clair qu'il peidra cet enfant-là.
Tous ces propos et 'd'autres encore sont ré
pétés avec beaucoup d'amertume dans la petite
pour de Màdàme. On y accuse formellement
Charles X de parler coutre le gouvernement
mais comme les moyens de répression manquent
iu premier ministre, M. Biacas,le gouvernement
rsl bien obligé de laisser dire. Toutes ces in—
rigues ces grands commérages, ces petites
mines, se reposent ordinairenP le dimanche, jour
ponsacié la réception générale. Cette récepln se
ail midi comme aux Tuilieries. Chai 1» X et son
ils sont toujours vêtus de noir et ne portent
l'autre décoialiou que le tubau de la Légion-
|]'Honneur. Ils prennent tous deux le titre de
majesté el quaud le duc de Bordeaux paraît
on annonce le roi\Comme la réception
hst beaucoup plus longue qu'aux Tuileries,
puisqu'elle se prolonge jusqu'après le dîner
îlle est habituellement variée les jours de
peau temps, par des promenades a cheval ou
en petites voitures el les jours de pluie elle
se passe en conversaliou, oit la politique uue
jgraude part.
Trieste26 octobre.
D après des nouvelles authentiques de Corfou
pu i« Je ce raojs |e faraeUX cJlef (jes rebelles
1 Albanais^elictar-Poday était arrivé en qua
rantaine accompagné d une suite nombreuse,
parmi laquelle se trouvaient beaucoup d'Alba
nais de distinction.
Toute l'Albanie inférieure est maintenant oc
cupée par les troupes du grand-seigneur.
Ou a reçu des lettres de Sçutari du 1 a octo
bre, mais elles ne conlieuueut rien d'important.
La citadelle faisoit toujours bonne coutenance,
niais la garnison mauquait d'eau par suite du
dessèchement des citernes.
Les nouvelles da Bitogolia nous apprennent
5
3ue le choiera avance rapidement Vers l'ouest
e la Turquie; il règne Andrinople, Phi-
lippoliSérës, Sophia et même Bitogalia
où il fait de grands ravages parmi la population
juive. (Gazette d'Augsbourg.)
Rio-Janeiro 16 août.
Le gouvernement paraît chaque jour prendre
une certaine consistance, et il Ta prouvé ces
jours derniers en néantissant, par le seul fait de
l'intervention civile, une espèce de conspiration
ou mouvement militaire. Une partie de la ligue
a été licenciée, c'est-à-dire, i,5oo hommes en
viron. Nous comptons déjà à-peu-près 2,000
hommes de garde nationale, et chaque jour les
cadres se remplissent. Nous n'avons en ce mo
ment que deux navires marchands français.
Fernambouc18 septembre.
Le 14, neuf heures du soir, tous les sol
dats de la garnison de notre ville se sont mis en
pleine révolte; ils étaient au nombre 12 cents, et
un nombre égal de gens sans aveu se sont réunis
eux. Leur premier acte a été de piller la ville.
Les armesartillerie et munitions étant en leur
pouvoir, les bourgeois n'ont pu se réunir armés
que le i5 au soir, el ne se sont trouvés eu force
que le lendemain 16. Ou a alors refoulé de tous
côtés les soldats révoltés dans leur caserne de
Sau Francisco. Soutenus par le feu de la forte
resse du Buraêo, les Brésiliens se sont avancés
sur eux avec bravoure, el ils leur ont fait met
tre bas les armes. Plus de mille prisonniers sont
bord de cinq navires, qui vont les conduire
sans délai l'île de F'ernando de Noranha.
Trente quarante bourgeois et miliciens ont
péri, et l'on a tué deux ceuts ssldats. La perle
des magasins et des boutiques que ces misérables
oui entoucés coups de fusil et de hàcbe est
évaluée plus de 400 canots de reis (2,000,000
fr. Les Français établis Fernambouc ont
formé un bataillon assez fort; et, iéuuis aux
Anglais et aux matelots des navires de ces deux
nations, qui ssnt l'ancre dans le port, ils ont
puissamment contribué aux succès obleuus sur
les révoltés. Aucuu Français n'a péri, un jeune
Anglais a été blessé mortellement.
LE DESPOTISME, OU LE PRÉSENT ET
L'AVENIR.
De ses replis sanglans enlaçant l'univers,
Peuples! le vieux Géant a retardé sa chute:
Briasée aux cent bras, dans la fatale lutte
De son marteau de mort,il a rivé vos fers'.'
De Paris Berlin, et de Moskow Vienne,
Peuples 1 il vous met son ban
Et, plus fort que jamais, ilotes, vous enchaîne
A son politique carcan!
Vous y voilà: restez! subissez votre honte
L« bourreau traite ainsi les victimes qu'il compte
Et malheur aux vaincus!
C'est-là la Libertéle Drapeau tricolore.
Le fer brûlant y manque encore,
Imprimé sur vos mambres nus
Mais, pour mieux vous flétrir, on vous en a fait grâce!
Cet approbre, sais-tu comme un Peuple l efface,
Le sais-tu toin'importe Armée ou Nation 7
Et ces fers, sais-tu bien comme enhn on es broie/
- Dans le sang Dans le sang, alors qu'il les loudroie,
Le Peuple ses tyransvient demander raison
Eh bien' demandez donc raison Que quelqu'un ose'.
La Liberté vaut bien qu'on fasse quelque chose....
Ou tout est-il égal
Alors, couvrez, vos fronts et de cendreet be boue
Souffrez qu'insolemment, de vos droits on se joue
Gorgez de sang et d'or le Génie infernal
Que dis-je? en attendant qu'un drame se dénoue,
Servez de marche-pieds l'impur piédestal
On osera Les temps ne sont pas loin peut-être.
Le Penplefort saura se ressaisir en maître,
Des pouvoirs que la Force arracha de sa main.
Que s'il, délègue encor, dispensateur suprême
De l'État affranchi cimentant le destin,
Un chef, ceint de l'épée, ou ceint du diadème,
Un chefsur les pavois élevé par lui-même
C'est lui le Peuple est souvirain
Et vous l'avez voulu! Que la Vengeance éclate
Ouivous l'avez voulu Carhonnis le Sarmate
Navez-voussous le joug pas tous courbé le front
L'Angleterre, la France, inertes, avilies,
Bt le ty ran du Nord singeant Napoléon
Et la Belgique, hélas (infâmes perfidies!)
Frappée en ses enfans, traînée aux Gémonies,
Réduite dévorer un exécrable affront affront
Mais en vos mains encor vivent vos destinées:
Non, elles ne sont pas au malheur condamnées
Les Générations
Non, Septembre et Jdillet renaîtront de leur cendre:
Non au tombeau jamais elle ne peut descéndre,
La Liberté, l'espoir, l'âme des Nations!!!
Lbopold Chevalier de Wolïf.
i83. Bonnes TERRES Laboursi
tuées tP ytschaeie vendre publi
quement Messines,
En vertu de l'octroi du tribunal de première
instance Y prèsen date du 21 Octobre 183 r
on vendra publiquement en deux séances, sans
gains de mise prix el d'enchères et en pré
sence de Monsieur le juge de paix du canton
de Messines les deux parties de terre labour
situées en la commune de Wytschaete, peu
éloignées du cabaret le Garde-Dieudont la
désignation suit
Premier Lot. - Une partie de la contenan
ce selon mesurage du cadastrede 2 bon-
niers, 12 percb-.s, 10 aunes, s'élendant du
midi au nord et traversé par le sentier de Saint
George, aboutissant du levant au labour de la
veuve Lecluse Ypres, séparant sur moitié
fossé et celui de monsieur Debrigode De-
kemlaudl Lille séparant sur droite ligne et
borne de pierre du midi avec la queue la
partie suivante séparant sur moitié petit fossé;
de l'ouest el encore du midi la pâture du
sieur François Corrrille-Leclercqhaye ex
cluse eucore de l'ouest la terre labour de
la dite veuve Lecluseséparant sur moitié
fossé, el la pâture de la veuve du sieur De-
nis-Amareaussi séparant sur fossé el du
nord la Wambeke.
Mis prix
El deuxième Lot. - Une partie contenant p
d'après le cadastre, 92 perclies 90 aunes,
s'éteodanl du midi au nordtenant de l'est
la terre labour de Monsieur Debi igodesé
parant sur fossé du midi au grand chemin de
Messines Comines de l'ouest avec le iraiu
de chariot pour arriver la partie précédente
la terre labour dit sieur François llabaux,
séparant sur borne de pierre et piquet; el du
nord la partie précédente el la terre de M.
Debrigode séparant sur moitié fossé.
Mis prix
Les deux lots contenant ensemble 3 bonniers
o5 perches seront aussi exposés en vente par
accumulation. Ils sont occupés par le sieur
Launrosnier-Dieryck avec droit de jouissance
jusqu'au Ie' octobre r833,au modique reu-