chez les receveurs des accisesdans les di verses provinces, pour le payement du premier semestre de i83i des pensions la charge de la caisse de retraiteet qu'a dater de la même époque les intéressés pourront se pré senter au bureau de ces comptabilités, pour recevoir ce qui leur est dû de ce chef moy ennant la production des titres requis. Hcmar&nditm joinPetm .prvtooele rP 48. 7 octobre a85i. ^Les plénipotentiaires des cinq cours ayant repris en considération dans la conférence de ce jourla question du partage des dettes entre la Hollande et la Belgique, ont jugé nécessaire de s'expliquer entre eux sur deux passages du protocoles n° 4#. A la suite de ces explications, ils sont con tenus que, par le passage qui commence aux mots: Considérant que les plénipotentiaires des Pays-Bas garantissent l'exactitude de ces tableauxetc., etc., il doit rester entendu que, si, malgré la garantie positive des plénipoten tiaires des Pays-Bas, les tableaux qu'ils ont communiqués la conférence de Londres ren fermaient des inexactitudes essentiellesalors la conférence serait en droit d'effectuer un chan gement proportionnel dans les calculs qu'elle a basées sur ces mêmes tableaux. Le second passage qui a été jugé de nature demander un éclaitcissement, est celui quicom- tnence sux mots: a La dette inscrite pour la Belgique au grand-livre de l'empire français et qui se termine aux mots: a laquelle formerait avec ces passifs un total de 8,400,000 florins des Pays-Bas. If- Les plénipotentiaires des cinq cours sonlcon- veuus que sidans ce passageils avaient cité les 4^000,000 de francs de rente, inscrits pour la Belgique dans le grand-livre de l'empire (français, c'était pour mieux expliquer leur pen sée relative aux charges, l'acquittement des quelles la Belgique contribuait avant sa réunion avec la Hollande, mais sans que les circonstan ces particulières qui auraient rapport la nature •ou la liquidation subséquente de ces inscrip tions de 4)O00,ooo de francs de r»-nle dussent •changer les calculs de la conférence. En géné ral, il est resté eutendu que c'est en considéra tion de dettes contractées en commun par la Hollande et la Belgique pendant leur réunion des dettes dites austro-belges, des charges affectées la Belgique lorsquelle faisait partie de l'empire françaisdes avantages de commerce •et de navigation qu'elle doit obtenir, et des sacrifices de divers genres amenés pour la Hol lande par la séparation que la somme de Ven tes annuelles dont la Belgique restera grevée •avait été portée 8,400,000 fl. Il a été arrêté que le présent mémorandum Serait annexé au protocole n° 48- Signé y Esterhazt Wessebberc Talietrand Palherstoic BotowLibvbn Maioïswitn. - Hier soirdans les environs de la grande caserne de St. Elisabethune rixe a eu lieu entre des canonniers d'une part et des fantasins du 4e régiment de l'autre. Plusieurs blessés ont été transportés l'hôpital, et d'autres ont dté arrêtés et conduits la prison militaire. - La haute cour militaire, tout en déclarant le maréchal-des-logis Debay non coupable de tentative d'assassinat sur le général Daine a maintenu la peine d'un an d'emprisonnement prononcée contre lui pour insubordination avec menaces main armée. - Un bois de sept bonniers doit être défri ché cet hiver Stalle près de Bruxelles, pour y cultiver le mûrier dont la feuille comme on saitsert de nourriture aux vers-à-soie. AVIS. Le ministre des flnances informe les personnes que la chose concerne que, le i* décembre prochain, les crédits seront ouverts FRANCE. Paris, a5 novembre. Du »5, k 4- heures du matin. Post-scriptum. - Le président du couseil a reçu, minuit, une estafette qu'un employé supérieur de l'adiiiûriistraiion Lyon est par venu expédier au gouvernement. Sa lettre, écrite le a3 une heure du matin, annonce que Ja révolte des ouvriers a recommencé; qu'ils se sout rendus maîtres des ponts, et ont inter cepté toutes les communications. Les troupes défendaient l'hôtel-de-ville, l'arsenal et la pou drière. Le général Ordonneau avait été rendu par les révoltés. Cet employé a rouvert sa lettre cinq heures du malin, du même jour, pour dire que l'hôtel- de-ville, après une résistance opiniâtre, avait été évacuéet qu'il paraisait que les autorités et les troupes, autant pouréviter une plusgraude effusion de sang que pour combiner leur réu nion avec des forces qu'elles attendaient de di vers points, s'étaient retirés par le faubourg Saint-Clair. Telles sont, jusqu'à cette heure, les seules nouvelles parveuusau gouvernement. Ou a tout lieu d'espérer que des rapports du préfet et du général arriveront aujourd'hui. La garde nationale et les troupes de ligne ont fait leur devoir avec autant de courage que de dévouement. Cette révolte, accompagnée de menaces d'incendie et de pillage, n'est dirigée que contre la propriété et l'industrie. En pareil cas, l'issue n'est pas douteuse; car c'est l'affaire de tous les citoyenscomme celle du gouver nement. Le gouvernement a pris immédiatement de nouvelle mesures. Le conseil s'est assemblé cette nuit, jusqu'à trois heures du malin, chez M. le président du conseil. Des ordres ont été expé diés pour diriger des troupes sur le département du Rhône. Les préfets qui étaient Paris en congé, ont reçu ordre de se rendre imrnédiate- temeut leur poste. S. A. R. M. le duc d'Or léans part ce malin pour Lyon. Moniteur Universel. - M. Sébastiani est chargé ad intérim du portefeuille de la guerre. - On assure que le préfet de Lyon va être révoqué, et que la ville de Lyon et sa banlieue vont être mises en état de siège. A deux heures aujourd'hui, la malle de Lyon n'était pas encore arrivée. Les événemens grave qui se passenten ce moment, Lyon, excitent au plus haut point la curiosité et l'intérêt du public nous croyons utile de donner quelques renseignemens sur le commencement de la révolte, renseignemens que nous tenons d'une source authentique et que les journaux de Paris n'ont pas encore donnés leurs lecteurs. Cettre lettre est d'uu jeune dessinateuremployé dans une des premières fabriques de Lyon; elle est du 216 heures du soir: J'étaisavec une cinquantaine de gardes nationaux et à-peu-près autant de soldats de la ligne,au poste qui est en bas de la Croix-Rousse, quand les ouvriers ont essayéde pénétrer dansla ville. Nous élioQs sans cartoucbes; la troupe de ligne en avait fort peu; aussi n'avons-nous pas pu résister: force nous a été de réculer. L'offi cier de la ligne a été tué; plusieurs d'entre nous, griévemeut blessés. a Eu arrivant sur la place de l'hôtel-de-ville, nous avons appris que le préfet et le général Ordonneau le cumraaudant de la garde natio nale, étaient tombés entre les mains des révol tés Tout le monde était dans la consternation, quand le général Roguetest arrivé: il a com mandé de suite l'attaque. En ce moment, la nouvelle de la mort du brave M. Schirmer, qui n'est malheureusement que trop certaine, s'est répandue. Je t'ai souvent dit combien il était aimé ici I Sa mort nous a donné tous une nou velle ardeur la garde nationale s'est spontané ment mêlée aux pelotons de la ligne: nous avons refoulé les ouvriers jusqu'au bas de la Croix- Rousse sans peine mais; quand il a fallu gravir la rue qui conduit la plateforme, et qui, comme lu sais, est fort raide, nous avons éprouvé une résistance terrible. J'ai vu tomber mes côtés beaucoup de nos camarades. Ah/ mou amiquel spectacle! Le reste de la lettre ne contient plus que des détails déjà connus. Par post-scriptuma sept heures et demie, on ajoute qu'un des principaux chefs de l'insur rection est tombé entre les mains de la garde nationale, et que le bruit se répand qu'il a fait des révélations importantes. On continuait battre la géuérale, et la fusillade n'avait pas cessé. TROUBLES A LYON. Extrait d'une lettre particulière.) CHAMBRE DES DEPOTES. Séance du 3 4 novembre. Des bruits extraordinaires circulent la chambre. Lesdéputés et le public sont dans une vive agitation; M. Casimir Périer est plongé dans une profonde tristesse. On assure (maisil faut, pour de tels faits, d'autres preuves que de vagues on dit que Napoléon il a été proclamé Lyon et Grenoble; qu'un gouvernement provisoire a été établi dans la première de ces villes; qu'il y a beaucoup de sang répandu, et qu'enfin l'iusurreclion gagne tout le midi. On continue la discussion sur les réformes pénales: MM. Thouvenel, de Tracy, Parant, Odillou-Barrol preuuenl successivement la pa role. Pendant la discussion, une vive agitation se manifeste sur le banc des ministres. Lesdéputés de Lyon, MM. laers et Fulcbiron, interrogent avec anxiété M. le président du conseil, qui leur fait lire une dépêche qu'il vient de recevoir. P S. Dans ce moment on dit, la tribune des journalistes, qu'une dernière dépêche arrivée de Lyon annonce que force restera la loi. On assure que plus de trente- notables ont été tués, que le préfet et le général commandaul la divi sion ont été au pouvoir du peuple. Un journa liste vient de recevoir la nouvelle qu'un de ses amis, appartenant la garde nationale du pay'i a été tué.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2