2 ;paix j quoique pourtant certaines classes souraient ridée que la guerre pourrait -amener la-destruction du port d'Anvers. - On nous écrit d'Anvers 28 rtbvembre: Deux bateaux chargés.de foin sont arrivés la citadelle. Hier matin six heures et demie on faisait chauffer a bord du grand bateau a vapeur. A huit heures et demie il passa devant la ville, prit en remorque la corvette Comète de la pipe de Tabac; la même heure on voyait Lillo la "fumée dti bateau vapeur Curaçao ayant en remorque le vaisseau le Zeeuw de 90 canons qu'il avait pris en rade du Kruys schrans ces deux bateaux vapeur descendirent majestueu sement contre la marée montanteavec ces deux colosses de navires de guerreayant le vent du nord-est ils seront encore arrivés dans l'après dîner Flessingbe. Aujourd'hui la frégate Euridice est également partie une heure après dîner de Lilloel deux heures elle était hors de vue les canonnières qui étaient toujours mouillées devant la ville au nombre de dix ont pris position sur la vase contre la digue ptès de la tête de Flandres. Ainsi toutes les inquiétudes sur les mouvemens de l'escadre qui nous a tant de fois menacé ont disparues. - L'empereur Nicolas vient de publier une amnistie pour la Pologne. C'est une amère iro nie on peut en juger sont exceptés de l'am nistie les fauteurs de la révolte du 39 novem bre i83o. Les fauteurs des scènes de carnage du 15 août. Ceux qui ont été chefs ou mem bres du gouvernement provisoire.. Les mem bres de la diète qui ont proposé et soutenu l'ac te de déposition du 35 janvier. Les officiers des corps commandés par Romariuo, Rozysky Kaminski el Ribinsky. - Du ier Decemb.hier le roi a reçu MM. le Géaéraux GrundlerPiquetNempde, et le général comte Belliard qui a eu l'honneur de présenter S. M le premier secrétaire de l'am bassade de France. Le soir, M. Waugerheimchambellan de S.A. monseigneur le duc de Saxe-Cobourg a eu l'honneur d'être reçu en audience particu lière par Sa Majesté. - On lit dans le Journal de La Haye le s5 novembre On assure que le Helder vient d'être mis dans un état formidable de défense. S. A. R. le prince Frédéric est parti de cette résidence la nuit passéepour y inspecter les travaux. - On lit dans le Handelsbladdu 36, que le prince d'orange était arrivée le 23, Bois- le-Duc; que l'époque de l'arrivée du prince Fré déric n'était pas encore connue,el qu'on paraît avoir abandonné le projet de faire venir dans la même ville les épouses des deux princes. NOUVELLES DE HOLLANDE. La Haye, 25 novembre. S. A. R. le prince d'Orange est retourné hier la nuit au quartier-général de Bois-le-Duc. Extrait d'une lettre écrite de La Haye Le statu quo qui épuise les finances de La Hol lande el de la Belgique continue toujours c'est l'œuvre dé la conférence, mais la provi dence pourrait bien faire échouer les intentions d'une ridicule diplomatie, et nous faire jouir après une longue suite de malheurs d'un bon heur nouveau. Pour nous, nous sommes prêts soutenir la vérité de ce proverbe l'union fait la force. Si jamais l'escadre anglaise nous Vivait attaqués, nous nous serions défendus. 11 est possible qu'on en veut la Hollande mais soyez sûr qu'elle ne cédera qu'à la force et nécessité. FRANCE. Paris, 26 novembre. Le Moniteur d'aujourd'hui n'a rien appris de neuf, ce matin, sur la situation de Lyon. 11 annonce seulement que le duc d'Orléans et le ministre de la guerre ont été joints Mâcon par Roguet. Les troupes odI dû être immédiatement dirigées sur Lyon; elles sont toujours animées du meilleur esprit; les gardes nationales de mandent partout se réunir elles pour le maintien de Tordre et le respect dû aux pro priétés. - Les dernières nouvelles de Lyon donnent lieu d'espérer qu'on ne sera point obligé d'en veniç.à des moyens de rigueur, et que si l'on sait profiler de la disposition des esprits, un ar rangement l'amiable ne sera point impossible. S'il faut en croire les indiscrétions ministéri elles, c'est demain que doivent commencer au tour de Lyon les opérations militaires 45,000 hommes ont dû se trouver réunis dans la journée dans les environs de cette ville, vers laquelle ils ont été dirigés des différens points ou ils te naient garnison. Dans les lettres de Lyou on parlejde celui cpii a été la tête du mouvement, et qui a été le premier le régulariser après la victoire. C'est, dit-on, un chef d'atelier en chapellerie, âgé seulement de 33 aDS. Il paraît qu'il a beaucoup contribué maintenir le préfet en place, et que, de concert avec ce magistrat, il a empêché bien des desastres. du 38 quatre heurxs du matin. Une estafette, partie de Lyon le 35 au soir, est arrivée hier soir, vers six heures, Paris. Le contenu de ses dépêches est encore ignoré. On assure qu'au départ dece courrier, les choses en étaient peu près au même point que la veille. Les ouvriers auraient déclaré qu'ils étaient ré solus ne permettre l'entrée d'aucuo corps de troupes. Ils achevaient et fortifiaient les barri cades, et maintenaient, du reste, le même ordre. Le courrier a été retenu assez long-temps par le duc d'Orléans, qui a expédié vers le maréchal Soultqui étaiti quelques lieus de là, un offi cier d'ordonnance. Le ministre et le prince ont dû conférer ensemble. Les nouvelles données par le Messager n'étaient que du 34. - Une dépêche télégraphique, datée du37, est arrivée aujourd'hui Paris. Elle est envoyée par le préfet du Rhône, et commence par ces mots: Toujours même tranquillité. J'espère... Les brouillards qui interrompaient les commu nications ne s'étant dissipés qu'à la fin du jour, et la nuit étant survenue trop tôt, il a été im possible de connaître la fin de la dépêche. Tel est ce soir, 37minuit, l'état des cho ses, r%imé des rapport parvenus au gouverne ment. On voit que tout est mûr pour une solution qui ne pourra manquer de suivre promptement l'arrivée de S. A. R. M. le duc d'Orléans, et de M. le maréchal, ministre de la guerre. -Le'Moniteur^wbWe une ordonnancedu roi, sur la réorganisation de l'école polytechnique. - Oa lit ce soir dans un journal - Les nouvelles arrivées au gouvernement dans la journée confirment que toutes scènes de désordre ont cessé de regner Lyon. Les ouvriers eux-mêmesétonnés de leur victoire, ont senti que la première loi, la pre mière nécessité était d'être gouvernés ils ont acquis cette conviction par eux-mêmes, ils ont touché cette vérité du doigt. te Le préfet administre au nom du roi quel que confusion ayant eu lieu dans les patrouilles, les ouvriers ont été prier le préfet de donner lui-même le mot d'ordre. Plusieurs jeunes gens, qui ontdes chevaux, servent d'officiers d'ordonnance; aucun cri po^ lilique n'est proféré, et, malgré l'argent répandu par la faction carlistemalgré les incitations de ce parti incorribleau milieu de ces scènes de désordres, les ouvriers d'obi pas dirigé leurs attaques contre le gouvernement établi. Un grand nombre de mauvais sujets, qui espéraient que l'issue de cette lutte serait le pillage et la destruction, se voyant trompés dans leurs criminelles espérances, quittent déjà la ville; beaucoup d'ouvriers ont repris leurs tra vaux. Chose étonnante! la perception s'est ré tablie; il a été payé quinze mille francs de droits la douane dans une seule journée. Il y a donc tout lieu de croire que cette grande commotionqui a eu pour cause prima- tive au malaise occasionné par un déplacement d'industrie qui s'opère, se terminera sans d'au tres malheurs. - Comme le temps était fort beau, le télégra phe a manœuvré toute la journée (28), elon s'attendait que le gouvernement donnerait une communication officielle sur les allaites de Lyon; il n'en a rien étéet c'est la cause essentielle de la froideur des cours vers laclôture delà bourse. - On lit dans la Gazette du Lyonnais a Aujourd'hui le 49* régiment de ligne, venant, dit-on, de Valence est arrivé la Guillolière. Les habitans de ce faubourg l'ont empêché d'entrer dans la ville et l'ont provisoirement retenu au milien d'eux. Les militaires n'ont pas tardé fraterniser avec leurs hôtes, et cet in cident, qui pouvait avoir de fâcheuses suites, s'est terminé sans autres effusion que celle des quelques tonnaux de vin. A deux heures après- midi, le colonel et un sergent de ce régiment sont venus l'hôtel-de-villesous l'escorte d'na détachement d'ouvriers armés. 19a. Un jeune homme âgé de as ans ayaql fini ses éludesdésire trouver une place quel conque dans l'instruction publique. S'adresser au bureau de cette feuille. 1 jg3. Schoone venditie van gezaegd en ander Hout, te yiamertinghe. Op Donderdag 8en December x 831 ten een uer naer middagop de landinge van Pieter Lambaere op Vlaraertinghe bq d'herberghe bel Lammelcen langst de kalchiede van Vla- mertinghe naer Yperen zal msn publiek ver- koopen Eene groole hoeveelheid van allen slag van gezaegd Houtals ribbeo en gespanneu. Planken van een lot vier duimen dik. Outrent de 7000 voeten scholfe» van iepen, eeken abeelen en popelieren hout. Eene hoeveelheid speekeu en een groot deel brandhout. Deze venditie zal gebeureD met tyd van be- taling mits stellende borge. I Y ores. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIER, Libraire, tenant Magasin de toute sorte de Papiers sur la Grande-Place.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2