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W>n -j-érreraî informé de «celte -infraction =bh*
dois «militaires vient de publier un ordre du
our ainsi conçu
Le général commandant les 7* et 19e divisi-
«ons uulii.ares., instruit que le colonel commun-
«duut le 4ge régiment s'est permis de se présenter
ocerwinc parlementaire Lyon pour y traiter
rie l'entrée de son régiraeDt dans cette ville et
pour ytenir garnison; que dans cette circons
tances il a failjdes proclamations qui peuvent
«con:piomettre-les intérêts de l'armée ft le ser
vice du toi ordonne au général Boudinboo
commandant le département de la Loire, de
faire arrêter ce colonel et de le faire déposer
dans les prisons de Montbrison. Il a été rendu
compte de cette mesure, au ministre de la
guerre pour qu'il fasse connaître sa décision
a l'égard de cet officier supérieur.
Ci l ordre sera envoyé tous les corps de
de l'armée et lu aux compagnies.
Fait au quartier général a Bilieux., 37 no
vembre 18Â1.
Signé Roguet.
- La nouvelle que les îles du Cap Vert se On assure que M. de Werther, ambassa-i
sont déclatées pour dona Maria se confirme. deur de Prusse, a reçu aujourd'huide son
- Les lettres particulières reçues ce matin de gouvernement, des pleins-pouvoirs pour signer
Newcastle font mention de la détermination
qu'on vient de prendre par laquelle pour le
moment, les vaisseaux quittant ce port ne rece
vront pas de patente de santé en sorte qu'ils
devront subir la même quarantaine que les em
barcations de Sunderland.
Il a été résolu de ne transmettre qu'au gou
vernement de rapports officiels sur l'état sanitaire
de Sunderalnd. Cette résolution inquiète beau
coup, parce qu'elle laisse tout le monde dans
l'incertitude; elle provient de ce que la com
mission sanitaire de Sunderland est formée en
grand partie de marchands qui ont intérêt ce
que les communications de la ville ne soient in
terrompues que le moins possible.
P.
Tuite
Le
S. On assure que le colonel est en
il n'a pu encore être arrêté.
Valencienne 3 décembre.
lieutenant - général Teste a établi son
«quartier-général Valericieones. L'ordte était
arrivé de mettre l'armée du nord sht le peid de
paix compter du 1 ,«r décembre, mais comme
depuis quelqes temps il n'y a pas d'ordre
celle armée qui ne soit immédiatement con
tredit, le contre-ordre ne s'est
tendre l'armée est
guerre.
pas
fait
al-
loujours sur le pied de
«daps
Londres 3o novembre.
Des troubles ont éclaté, près de Dublin,
un endroit appelé Cloneen comté de
Ktikenny 8 milles de Carlow et 3 de
Castlccomer après l'arrestation de 8 person
nes, cher qui on avait trouvé des armes feu
elles furent gardées pendant trois jours la
police cause de la difficulté de se procurer
-Ain magistrat pour légaliser l'arrestation. La
police, craignant qu'on ne vint pour les dé
livrer a appelé un détachement de 20 hommes
70e rtr. cnt En effetla troupe fut atia-
q> •«■•r quelque- ce»;. d'individus coups trées dans Lyon, si l'on n'avait pas jugé devoir
;~«ikrrts la vcQ.iip; ne décharge, et l'on attendre les ordres du prince. Une autre dépu-
tation s'est rendue près de S. A. R.
porte b nombre dis mor. du côté du peuple
8. Il paraît d'ailleurs que lés hommes de la po
lice, faisant partie de l'escorte, firent feu avant
la troupe ce quî exaspéra le peuple et força
les soldats faire aussi uue décharge. Du reste,
cet événement n'a pas eu d'autre suitesi ce
n'est d'exaspérer un peu les esprits irlandais.
- On attend avec beaucoup d'impatience le
discours du roi l'ouverture du parlement; on
croit qu'il annoncera officiellement le succès des
efforts diplomatiques pour resserrer les liens
pacifiques entre les divers potentats de l'Euro
pe cl pour le désarmemuet des diverses puis
sances.
- Tous les efforts des chefs de l'opposition
•oltea-lory se dirigent maintenant vers ls dessein heure,annonce que tout est calme Lyon.
«le faire passer un amendement considérable au
hiil de réforme moyennant quoi le bill pas
sera.
Ori dit aussi que les tory anli-reformiStes sont
résolues d'essayer leur force pour un amende
ment l'adresse.
uue conventiou relative au désarmement.
De pareils pouvoirs ont été reçus par M.
d'Apponi, ambassadeur d'Autriche.
(Messager des Chambres
- On écrit de Breslau, le a3 novembre:
Les bruits les plus singuliers circulent ici
sur le comte Krukowiecki, et ils trouvent cré
ance, parce qn'on est convaincu qu'il a vendu
la Pologne. Voici ce qu'on rapporte aujourd'hui;
ce général se serait rendu auprès)dePaskewitsch,
pour lui demander les cinq millions de roubles
en argent qu'on lui avait promiset celui-ci lui
aurait dit Vous êtes un fripon (Schwindler.)
Quels services nous avez-vous rendus? Nous
- Les nouvelles de Carthagène portent ce qui avons perdu a5,ooo hommes la prise de Var
sovie. Où est l'armée qui a dû capituler, d'après
vos promesses? Où sont les membr3S du gou
vernement? Préparez-vous partir pour Mos-
kou, pour vous justifier de vos actions devant
la commission de purification. On dit aussi
que Krukowiecki a déjà quitté Varsovie pour
être conduit Moskou; d'un autre côté, j'ap
prends que la commission de Maskou doit, dans
sou premier interrogatoire, poser ces deux
questions au général Krukowiecki
i° Qui a donné l'ordre aux Polonais d'a
bandonner leur position Modlin?
2* La France etait-elle pour quelque chose
dans la révolte polonaise?
Du 3. - On a saisi dans la journée d'hier,
chez un brocanteur marchand d'habits, vingt-
cinq médailles que l'on croit provenir du vol
fait la Bibliothèque. La justice coutiuue les
informations ce sujet.
- L'impératrice du Brésil est accouchée le ir
courant, d'une fille qui portera le nom de Marie
Amélie. On a remarqué que le 1" de décem
bre, jour de naissance de la jeune princesse
brésilienne, était l'anniversaire de l'avènement
de la maison de Bragauce au trône de Por
tugal en 1640, du sacre de l'empereur
Pierre i«, de l'institution de l'ordre impérial
brésilien de la croix du sud, et la veille de l'an
niversaire de l'empereur constitutionnel actuel
du Brésilfils de S. M. I. Dou Pedro.
- M. le lieutenant-général d'artillerie, comte
Drouot, vient de mourir Nancy. Il avait été
compris dans la dernière fournée de pairs.
- Une lettre de Florence nous parle du court
séjour de Mrae la duchesse de Berry dans celte
ville. Cette princesse était accompagnée de Mme
la marquise de Bouille, de MM. de Blacas, Ju
les de Podenas, de Mesnard, de Rosambeau,
Jules de Bourmontle Brunle comte de Sen-
rolle, le comte de Saint Cyr, le colonel Taver-
nier, et d'un médeciu-accoucheur italien qui
a toute sa coufiance.
Mrae de Berry est partie pour Naples le 27
octobre avec Mlle de Bouille, Mœe Mesnard et
M. Jules de Podenas. Les autres personnes sont
restées Florence et Sienne.
- On écrit de Montpellier 25 novembre:
L'ex-duc de Brunswick, venaulde Bayonne,
est arrivé cette nuit Montpellier, avec deux
conseillers, un aide-de-camp et sa suite. Après
avoir pris quelques heures de repos l'hôtel du
suit il y a eu un nouveau mouvement insur
rectionnel Carthagéne. Le général Obando
assassiu du général Sucre avait saisi et confis
qué 200 mille dollards appartenant a uané
gociant anglais a Bagola qui avait en vain
réclamé la restitution de sa propriété. Obando
marcha sur la capitale une bataille eut lieu
entre les troupes du gouvernement et un corps
commandé par Moreno chef sous les ordres
d Obando Moreno, fut heureux et fit tuer
ses prisonniers de sang-froid. La constitution
de 183o fut proclamée. Obando ne fut pas
pluslôl maître de la capitale qu'il viola la con
vention atrèta le général Urdannela et l'en
voya hors du pays. Plusieurs anglais et des
négocians avaient été bannis et le consulat
anglais insulté.
FRANCE.
Paris, 27 novembre.
DERNIÈRES NOUVELLES DE LYON.
Les nouvelles de Lyon continuent d'être sa
tisfaisantes. Une dépêche du préfet, en date du
27, rend compte de l'heureuse influence exercée
sur tous ies esprits par l'annonce de l'arrivée
prochaine de S. A. R. Mgr. le duc d'Orléans.
Déjà la rentrée des troupes a été demandée au
général Roguet, par une députalion composée
de membres du corps municipal^ et d'habitaos
de toutes les classes. Elles seraient même ren-
La partie de la population qui s'était laissé
égarer montre de jour en jour des dispositions
meilleures. L'ordre qui règne dans la ville est
l'avant coureur cerlam de la soumission la plus
entière.
Les renseignemeDS recueillis aujourd'hui de
sang-froid par l'administration locale prouvent
heut eusemetit que le nombre des victimes de ces
tristes désordres avait été beaucoup exagéré.
Oncontinue de réunir des informations exac
tes sur le.* faits.
Une dépêche télégraphique, adressée par M.
le ministre de la guerre M. le président du
conseil, et datée de Trévoux, le 2gune
Tou tes les correspondances attestent que nulle
part, en France, cet événement n'a eu de con
tre-coup. Il a donué lieu partout, au contraire, Midi, il a continué sou voyage pour Nice, où il
aux manifestations les plus loyales et les plus parait qu'il se propose de passer l'hiver,
énergiques de zèle et de [dévouement pour le - Ou écrit de Strasbourg, 29 novembre:
maintien de l'ordre et des lois. (Moniteur.) M. le Maréchal Mortier, duc de Trévise, es{