Handelsblad «ttaoâé par le colonelde Brémont éTArs et le lieutenant colonel Marmion, qui tous deux étaient déjà avantageusement connus Va le n- ciennes où Us avaient été-eu garnison. - Le ser vice des postes de l'armée est supprimé. Celle mesure économique ne frappe que sur une grande inutilité; dans des pays aussi peuplés et aussi bien organisés que Je Nord de la France et le midi de la Belgique, une adminislsation spéciale des postes n'a pu apporter que de la confusion et souvent des retards. Cela d'ailleuis n'a pas fait supprimer une seule estafette du quartier- général. - Ou assure que le quartier- général de l'armée du Nord va être établirons peu de jours Cambrai. Cette position est plus au centre des différens corps de celle armée, et en même temps sur la grande route de Paiis Bruxelles4<> lieues de la première et 3o de la seconde de ces capitales. - Les mouvemens de troupes, soumis depuis huit jours de fiéqueutes vaiialionspar suite d'ordres et contre ordres, continuent Une partie delà division Sébasùani(le 19e léger) qui avait fait son mouvement sur Amiens est revenu sur ses jursa logé le 3o novembre Avesneset se îend Mézieres. Le camp est entièrement évacué. Il est gardé par une brigade de gen darmerie, placée le r« décembre, Obrecbies, avec le concours des gardes champêtres des communes environnantes et des préposés des douanes stationnés Watlignies. Un ancien mi litaire sera eu outre baraqué au milieu de ce ■camp, eu qualité de concierge. Il paraît que le bataillon du 3ge de ligne, qui gardait le campel qui devait tenir garnison Avesnes, a reçu une autre destination. JOURNAUX ANGLAIS DU 12 DÉCEMBRE. Le Roi des Belges a demandé d'être informé ■quelle marche la conférence se propose d'adop ter, dans lecasoùleroide Hollande continuerait ■de refuser son adhésion au traité de paix. La réponse donné son ambassadeur porte qu'on aie saurait dire rien de positif avant que la rali- iicalion des dernières décisions de la conférence ne soit venue de Saint-Pétersbouig. Quand elle sera parvenue, lord Palmersion sera prêta faire sur cet objet important une communication la cliambres dus communes. Court. Journal. - Le duc de Wellington se porte mieux et l'on s'attend sa prochaine guérisou. Paris, 11 décembre, Correspondance particulière.) On parle depuis quelques jours d'un emprunt de £0 millions, que le ministère est sur le point de contracter. L'expédition de Portugal par la flottille de don Pedro occupe toujours beaucoup, et on s'étonne de ne pas la voir mettre exécution; on donne pour cause ce retard que le ministère anglais désire que l'expédition soit reculée jusqu'après le vote du bill de réforme. On sait que le commerce portugais est presque exclusivement entre les mains des Anglais. Aussi les attaques de Londonderry des Aberdeen et autres toris, font toujours quelque impression en Angleterre, parce que le commerce craint que l'expédition n'arrête ou ne suspende le. commerce entre les deux pays. Si cette expédition avait lieu ^vant la solution de la question du bill de réforme, cette mesure parlementaire pourrait échouer parce 3ue le parti anti-réformiste, qui ne manque pas d'a- resse, saurait profiter de la circonstance pour nuire la réforme et faire tomber le ministère anglais. La garnison permanente de la ville de Lyon f 3 sera désormais de tp,ooo hommes, mais comme cette ville t\e contient pas de quartiers pour loger tant de troupes, on parle de construire immédiatement plu sieurs casernes. - Une lettre de Lyon du 8, que nous recevons k l'instant, rapporte que tout est dans le même état, mais que les ouvriers sont chaque jour de plus en plus raécontenset qu'ils ne se cachent pas pour déclarer que si le 16 de ce mois le tarif n'est pas ratifié pas le gouvernementils se soulèveront de nouveau, et qu'ils craignent fort peu la garnison. Nous espérons que la forte garnison qui se trouve maintenant dans cette ville empêchera toute nouvelle ■commotion. ■Correspondance particulière du BELGE. Paris, le ta décembre 1831 La honteuse spéculation des fusils a porté un grand coup la considération du gouvernement; mais l'affaire des assommeurs en a porté un autre d'autant plus rude que le ministère a manqué de tout prétextamême pour décliner sa solidarité. La presse ministérielle a commis une grande mala dresse dans son empressement calmer l'indignation générale. Elle avait annoncé que M. Casimir Perrier allait poursuivre de vils agens. Orbien loin d'être en mesure de le faire, le président du conseil aura bientôt se détendre contre de nouvelles révélations. Les misérables qu'il a désignés en quelque sorte aux rancunes populaires et fait désavouer ensuite vont prendre leur revanche, exciper des ordres reçus, etc. Espérons que la presse en cette circonstance donnera toute la publicité requise ces nouvelles révélations. L'imminence des troubles de Lyon n'a détourné que très-momentanément l'attention générale d'un autre procès qui offre des circonstances hideuses. Vous savez que, peu après la révolution de juillet, le duc de Bourbon fut trouvé pendu l'espagnolette de sa croisée. Bruits d'assassinat. Bruits de suicide. Ceux-ci prévalurent quelque temps. Ceux-là se re nouvellent depuis peu. Le duc de Bourbon avait lé gué la plus grande partie de sa foitune au duc d'Au- male, fils du roi des Français actuel. Plus que Îersonne Louis-Philippe paraissait intéressé venger a mémoire de son parent du soupçon de s'être lâ chement délivré des peines d'ici bas. Il laisse ce soin la famille des Rohan. Il résulte des premières plaidoieries Qu'un article de journal, évidemment suggéré, avait annoncé que le descendant de Condé venait de léguer sa fortune et son nom au duc de Némours. Que le duc d'Orléans avait cette oecasion écrit au duc de Bouibon pour se disculper d'avoir été pour rien dans cette nouvelle, quelque fier qu'il put être qu'un de ses fils devint héritier d'une maison illustrée par tant de souvenirs. La suggession était on peut dire, percée jour. Que la baronne de Feuchères, maitressc du duc de Bourbon avait épuisé depuis long-temps tous les moyens de captation et en était même venue jusqu'à des violences physiques pour dicter au malheureux vieillard une résolution qui lui répugnait au-delà de toute idée, par l'effet de sa profonde antipathie envers la famiile d'Orléans. Que la baronne n'avait pas négligé de se faire donner l'un après l'autre, quelques-unes des plus belles terres de Condé, an prix desquelles son pro tecteur n'achetait qu'à grand' peine quelques inslans de repos. On pouvait présumer que, ne pouvant espérer, sinon d'obtenir, le tout au moins de le conserver après la mort du duc,la baronne cherchait, en choisissant l'héritier du reste, se ménager d'a vance un puissant patronage. Que des rapports réitérés s'étaient établis entre M0" de F euchèresle ducla duchesse et d'Or léans. Que le duc de Bourbon fut réduit demander au duc d'Orléans lui-même qu'il «'interposât pour lui ménager une vieillesse, sinon heureuse, au moins tranquille. Que le duc d'Orléans lui fit comprendre dans sa réponse, qu'en déférant ce désir, il espérait bien ne rien perdre devoir attendre. Le duc de Bourbon avait, de guerre lasse, signé le testament qu'on lui avait extorqué et se disposait quitter le pays pour faire valoir k respectueuse distance l'extorsion comme moyen de nullité lors que la mort l'a surpris. Qu'eu dites-vous? JOURNAUX HOLLANDAIS. Le rejet des 34 articles de la conférence par le roi de Hollande, et sa protestation contre le traité auquel ils servent de base viennent, ce qu'on assure d'être expédiés par le mi nistre des affaires étrangères, aux cours de de LondresPétersbourg, Vienne et Berlin. Ce rejet est basé i.° sur le partage de la dette, 3.° sur la navigatioD intérieureet 3.° sur les dispositions concernant le Luxembourg. 11 paraît que le gouvernement hollandais ne reuonce pas encore l'espoir d'obtenir des modifications plus favorables FRANCE. Paris 1 1 décembre. Le ministre de la guerre a reçu une pétition fort originale par sa forme. En haut du papier on voit un grand soleilgauche du soleil est écrit ut et droite sol, et au bas: l'anagram me de votre nom. - M«ne |a princesse Czartoriskî, née prin cesse Sapicha épouse du prince Adam Czar- toriskiancien président du gouvernement na tional de Pologne a passé par Metz le 8avec ses enfansse rendant Paris. - Le gouvernement a reçu la nouvelle, par estafette, que le ministre de la guerre avait supprimé le tarif de Lyon par un arrêté daté du 7 de ce mois. - Le sieur Driegeard-Desgarniers, de Lyon, arrêté S«.Étienne, comme prévenu d'avoir exercé les fonctions de maire les ai et aa no vembre, jours de la sédition, a été transféré Lyon en vertu d'un mandat d'amener du procureur-général. - La solution de l'affaire de Lyon est remar quable. On a puni les ouvriers le tarif est rejeté. On a puni l'armée; des officiers et des soldats sont chassés avec ignominie. On a puni le général Roguel il est envoyé ailleurs. On a puni M. Dumolart ils est mandé Paris. On a puni le Précurseur y journal ministériel li béral il est saisi. On a puni la population vingt-cinq mille hommes sont entrés mèche allumée dans la cité. Ou a puni tout le monde enfin c'est donc que tout le monde a été cou pable Etonnante fatalité du pouvoir Il est condamné ne voir autour de lui que des hommes dangereux. Et puis ou nous dit que l'affaire de Lyon est terminée! Non vraiment elle ne l'est pas elle est au contraire plus grave présent qu'elle ne l'était auparavant car elle révèle une position sociale incouone tous les gouvernemens et dont il est impossible de sortirsi ce n'est par un renouvellement com plet de la politique. Courrier de l'Europe. Du i3. - S. A. R. le duc d'Orléans n'a adressé aucune réprimande aux officiers de l'ar mée il D'à dégradé aucun deux. C'est le mi nistre de la guerre qui devait prendre sur lui toutes les mesures d'une sévérité nécessaire. Quant au jeune prince sa mission était toute

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2