ALLEMAGNE. SAXE. HESSE. Des mouvemeDS populaires ayant eu lieu depuis hier dans cette résidence lesquels ont troublé la tranquillité publiqueil est ordon né conformément une invitation du ministère électoral de l'intérieur fondée sur l'article y delà loi du 3 octobre r83o; ie clémence c'est lui qui a promis plusi eurs officiers des récompenses pour leur condui te dans les journée des ai aa et a3 c'est lui qui a intercédé auprès du maréchal minis tre pour qu'on adoucit la sévérité qu'on avait d'abord adoptée enfin il s'est montré là tel que la nation l'a toujours connu, ainsi que tous les membres de son auguste famille, affa ble et bienveillant envers lout le monde. C'est ainsi que tous les raisounemens perte de vue, donnés par tous les journaux de l'opposition depuis quelques jours se trouvent avoir été faits en pure perte, - Par suite de la discussion qui a eu lieu hier, la chambre des députés. MM. Mau- guin et Viennet se sont battusau bois de Boulogne, dix pas de distance, au pistolet. Ni l'un ni l'autre ne se sont touchés. - La solution de la question de l'hérédité des pairs est attendue avec un vive impatience dans les coulisses de l'Opéra. Il parait que le sort d'une célèbre danseuse se trouve intime ment lié aux chances du scrutin de la noble chambre. Si l'hérédité l'emporte la jeune et brillanté danseuse s'unira au fils de l'un des pairs les plus illustres de la dernière pro motion. Si 1' hérédité succombe le fils du noble pair se verra forcé de renoncer ce mariage avantageux. Du is. - On assure que, samedi soir, au moment où le roi allait entrer au Théâtre Fran çais, des agens de police remarquèrent un in dividu qui faisait effort pour s'approcher de la voiture de S. M. Ses intensions ayant paru sus pectes, on l'arrêta. Cet homme était vêtu d'une rediDgote brune, boutonnée jusqu'au col. On trouva un poignard dans sa poche du haut et un pistolet dans chacune des deux poches de côté. Bien qu'il n'ait fait aucune démonstration d'hostilité, il a été conduit la préfecture de Îiolice. Tels sont les faits que nous trouvons dans a Gazette des Tribunaux. - 11 y a eu aujourd'hui des rassemblemens d'ouvriers dans le faubours Saint-Antoineoc casionnés par l'abaissemeul du prix de la jour née dans une fabrique de papiers peints. Tout s'est borné des clameurs. - Les ouvriers marins du port de Bordeaux que la stagnation du commerce laisse depuis long-temps sans ouvrageont adrressé une pé tition aux ministres, afin d'obtenir du gouver nement. non des secours, mais des travaux qui les mettent en état de gagner leur vie. - On écrit de Toulonle 6 décembre «La ville de Bastia a failli, dit-on, être le théâtre d'un événement fâcheux. Les marins de la Corse s'étaient révoltés contre le service des bateaux vapeur qui se fait de Toulon dans cetteîle. Ils prétendent que ces bateaux font le transport exclusif des denrées et marchandises du continent en Corse, et réciproquement, et que par-là, les mariniers la voile manquent de travail et de pain. a L'exaspération de celte population corse a été extrême elle voulait incendier les bâtimeus vapeur; mais l'insurrection a été comprimée. Une fermentation sourde, observée parmi la classe des ouvriers, et causée principalement par l'approche de la perception de l'impôt per sonnel, a nécessité, de la part des autorités, quelques mesures de précaution. Des patrouilles nombreuses ont circulé, ces jours derniers, «ans tous le* quartiers. Du i3. - Nos ministres ne font que parler de désarmement; les entendre, c'est l'unique soin qui les occupe eux et l'Europe. Cependant tou tes les nouvelles que nous recevons du Nord sont évidemment la guerre; de toutes parts on augmente les troupes de ligne, on rappelle sous les armes lalandwerh.Un grand coup se médite, et on ne dira pas celte fois que c'est dans l'om bre, car les nouvelles dont nous parlons sont toutes données par des journaux qui subissent la censure. Les princes nous avertissent eux-mêmes nous serions bien coupables de ne pas savoir nous tenir sur nos gardes. Francfort5 décembre. S. Em. l'archevêque prince Firmian, est mort Viennele 18 novembreaprès de lon gues souffrances. - Le czar a ordonné que personne ne porte en Pologne la cocarde polonaisemais celle de l'empire russe. - Le choléra a entièrement cessé dans les ports de Riga Libau Archaogel et Mittau. - On écrit des bords du Mein, du i" décem bre, d'après des rapports dignes de foi, la ville de Landau (une des trois forteresses de la con fédération germanique), va être incessamment mis sur le pied de paix. Berlin. Nachr. - D'après le Standard de Loudresla rébel lion dans les possessions iudienne dirigée par Rundschit Singh cause de fortes inquiétudes au gouvernement britannique dans ces contrées. Il circulait un bruit Calcutta, qui est couûrmé par des rapports reçus par les directeurs de la compagnie, que ce chef entretenait une corres pondance avec les Russes et que plusieurs offi ciers européens s'étaient joints lui on ajoute qu'il est en relation avec la cour de Perse, la quelle comme, od sait, n'est actuellement qu'un vassal de la Russie. Enfin, on va jusqu'à préten dre que 15,ooo hommes de troupes persanes et ao,ooo Russes se trouvaient prêles agir de commun accord avec les insurgés. FrankfOber-PostamtS'Zeit.) - On mande de l'Autriche que, le a3 novem bre, les états du royaume de Gallicie ont fait présenter une adresse l'empereur ayant pour objet de témoigner leur reconnaissance des nom breux bienfaits du gouvernement envers ses sujets de Gallicie, principalement par rapport aux mesures pour prévenir la famine dont le pays avait été menacé, celles contre la pro pagation du choléral'amnistie en faveur des habitans qui s'étaient réfugiés en Pologne, l'accueil hospitalier des familles que la guerre dans ce dernier pays avait forcées de rentrer eu Gallicie, et, enfin, la diminution des impôts accordée ceux quipar les circonstances dé favorables, ont dû rester arriérés. L'empereur a accueilli avec la plus grande bienveillance celte adresselui offerte par le chancelier du royaume comte Milrowski. NurrnbCarresp.) - C'est le 5 novembre que le premier numéro du Moniteur Ottoman a paru Constautiuople; il sera continué hebdomadairement. - Le choléra a diminué considérablement Smyrne, et il n'y eu a plus aucune trace Alexandrie. Mais la peste exerce des ravages Tauris, Sullanich et Tcberan. - On lit, dans un des derniers numéros de la Gazette de Berlinque le gouveruemeut pro visoire de Pologne a chargé le ministère des finances de l'administration des biens séquestrés. - Les prohibitions la sortie des céréales de Pologne, a l'étranger, resteront en vigueur du côté de Cracovie. Cassel8 décembre. Un événement déplorable a affligé hier notre ville. Un rassemblement nombreux s'était formé sur la place Frédéric et près du théâtre, et accueillit S. A- R. l'électrice avec des acclamations et des témoi gnages de joie impossibles décrire. S. A. R. fut reçue dans l'intérieur de la salle du théâtre avec ces mêmes démonstrations d'affection et de vénération. La foule qui ne cessait de s'accroître, et dont une partie avait pénétré dans la salle, ne quitta pas la place de toute la soirée. Il paraît que les efforts des employés de la police pour engager la foule s'é loigner restèrent sans résultats, et ce ne fut que peu avant la fin du spectacle, que le rassemblement fut dispersé de vive force par les troupes de la garnison: plusieurs personnes furent blessées. On ne sait pas encore au juste par quel enchaînement de circon stances ce triste événement a pu résulter de la ma nifestation paisible de sentiment de fidélité et nous croyons convenable de ne pas reproduire les bruits et les rapports plus ou moins contradictoires, qui. nous Jsont parvenus sur cet emploi inattendu de la force nous sommes persuadés que des éclaircisse- mens ne tarderont pas être publiés. Cassel g décembre. La publication ci-dessous a été affichée hier soir. (r) Que toutes les auberges l'intérienr ou au dehors de la ville seront fermées jusqu'à nouvel ordre il est défendu aux aubergistes sous des peines sévère de recevoir personne. a) Tout attroupement de plus de quatre personnes sur les places ou dans les rues est défendu; les contreveuansseront arrêtés com me perturbateurs de la tranquillité publique. 3) Les propriétaires auront sotu que les maisons soient fermées dés 6 heures du soir. 4) En cas d'émeute les fênéites seront éclai rées la nuit. Si de nouveaux troubles se manifestentles dispositions sont prises pour i'exécutiou des mesures les plus sévères. Cassel 8 décembre r83i. La direction de la police électorale Ces frontières de la Pologne, 20 novembre. Nos paysans sont dans une position fort mauvaise, l'administration russe ayant oidon- né de leur enlever toutes les faulx haches et autres inslrumens tranchans qui cependant leur sont indispensables pour l'exploitation. A Var sovie, les Russes montiem beaucoup de méfi ance envers les habitans et il est fort diffi cile d'être admis dans les présence du feld-nia- réchal Paskewitsch. Le comte Jean Ledochowski a fait connaître par la voie des journaux allemands qtiM n'est pas arrêté comme l'avait dit un journal de Pesth et qu'il se trouve actuellement sur le* frontières de l'Allemagne.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3