«3e diilrict-doiveEt, avam 4e a5 -de ce mois., adresser au comité deconservation de la Flaudre ^.ieDtele,un rapport sur les mesures prises con tre l'invasion du choléra. - Le pacha de Scutari,a été conduit secrè tement par les Turcs Constanlinople, taudis que sa famille et ses trésors étaient embarqués; on douta maintenant qu'il obtienne son paidon. Paganini est en ce moment Liverpooi on -dri qu'i l'a déjà gagné en Angleterre plus de vingt cinq mille livres sterling. - On écrit de Gand, 8 janvier Nous étions bien informés, hier, qyitad nous annoncions que la régence de doU*^viilese pro posait d'offrir un banquet aiprfù. Le conseil de régencedans sa sésnee, d'hier a converti le projet en décision. MM. les bourgmestre, échevins et conseillers de régence, eu nombre de 26, ont souscrit pour le paiement en commun des frais du dîner, qui aura lieu mercredi; et que S. M. a accepté. Le nombre des souscripteurs pour la fête de jeudi augmente journellement. La distribution des drapeaux aura lieu sur la plaine de St. Pierre. Après la cérémoniele roi viendra se placer sur la Place d'Armes, et la troupe, mentant environ 1 2,000 hommes, dé filera devant S M. - Des lettres d'Alexandrie mandent que le vice-roi d'Egypte a formellement rompu avec la Porte, et que par son invasion de la Syrie, il a fait le premier pas pour conquérir son indé pendance. Dans un discours qu'il a tenu, avant qu son armée s'était mise en marche, il a an noncé aux notables égyptiens ses résolutions de détrôner le sultan. -Le Globe and Travailler, journal anglais, atinonceque l'inlernonce d'Autriche Constan linople a adressé au reiss-effendi une note dans laquelle il lui démontre les dangéreuses consé quences que doit avoir pour l'empire la publi cation d'un journal turc, même sous la surveil lance du gouvernement. - Le fameux Cobbetfait actuellement Man chester un cours de politique la portée du peuple. - On lit dans le Morning-Cronicle: Les coupons de l'emprunt belge sont main tenant émis, et une partie de l'emprunt a été prise, 4 P* °/o d'escompte ayant été accordés par les contractans. L'emprunt a été coté de y5 1/2 j5 3/4 et le coupon s'est élevé 1 i/4 p. 7. de prime. Les fonds hollandais se sont améliorés d'un demi p. 7.; les 2 1/2 p. °/0 ont clé fermés 41 7/8. FRANCE. Parit6 janvier. Les 23 personnes arrêtées Marseille la suite de la rixe engagée dans un calé propos de la santé du roi, laquelle elles voulaient sub stituer la santé de Charles X, ont été renvoyées de la plainte. - Une lettre de Bruxelles, du 3 janvier nous annonce ce qui suit et Avant-hier, un courtier venant de Londres est arrivé uotre gouvernement; ce n'est qu'au jourd'hui que le contenu des dépêches dont il était porteur a transpiré elles sont relatives )a difficulté qui s'est élevée au sein de la confé rence, touchant les forteresses belge. Il est cer tain que le cabinet français insiste pour que celie qui ne seront pas démolies ne soient pas soumises au régime de 1815 et que les autres puissances persistent dans leur première décisi on. M. Périer a fifû entendre aux puissances un langage énergique qui ne paraît pas avoir un succès immédiat; car la difficulté subsiste toujours, et nos diplomates commenceut être alarmé* sur les suites de celle affaire ils com mencent perdre un peu de l'assurance qu'ils montraient il y a peu de jours encore en affir mant que la Russie aurait ratifié le traité avant le i5 janvier. Le Constitutionnel. - Sept des personnes entrées hier dans les tours Notre-Dame ont été arrêtées le soir même, la huitième n'a pu être trouvée et l'on avait fermé les portes dans l'espoir d'opérer son ar restation. L'église est restée close aujourd'hui, et il paraît qu'on n'a pu découvrir l'individu en question. On annonce qu'un certain nombre de jeunes gens des écoles ont été arrêtés hier au soir sur la place Notre-Dame. - 11 y adepuis quelques jours un grand mouvemeut de courriers diplomatiques. Le mi nistre de Prusse a expédié aujourd'hui un cour rier pour Berlin. L'ambassadeur d'Autriche a reçu de VieDne un courrier, qu'il a immédiate ment réexpédié pour Londres. Un courrier a été aussi expédié Londres du ministère des affai res étrangères. Enfin, trois courriers venant de Madrid, porteurs de dépèches pour Londres, Vienne et S'-Pétersbourg, sont arrivés l'am bassade d'Espagne. HOLLANDE. On lit dans une lettre de La Haye du 3i décembre a Le prince Frédéric et son épouse vont faire très-prochainement, ce qu'on apprend, un voyage de quelques semaines Berlin. Ce voyage prouvera, au moins, qu'il n'est pas question de recommencer de sitôt les opérations militaires; car il n'est pas croire que ce prince, ministre de la guerre, s'éloignerait l'approche du moment où recommenceraient les hostilités. Au reste, quelle que fût la saison où cela arri verait il paraît certain que nous ne combat trions pas seuls contre nos ennemis. JS/uremb Correspondance.) ANGLETERRE. Londres5 janvier. Nous apprenons de La Haye qu'îl a été sug gère au roi de Hollande de permettre au cabi net français de faire le médiateur entre lui et le roi des Belges. On ne fait pas mention de la source d'où est venue cette suggestion. Nous ne pensons pas que le cabinet français prenne vo lontiers sur lui uae pareille responsabilité Hid. L'état de la Belgique, dit le Morning-Herald réalise malheureusement, tous les sinistres pres- sentimens que nous avons eus depuis le com mencement quant au résultat des travaux di plomatiques delà conférence de Londres qui n'était qu'un nom inventé pour déguiser la co alition hors de nature unnalurel des minis tres d'Angleterre et de France avec les pléni potentiaires de la sainte-alliance. ALLEMAGNE. Francfort, 5 janvier Il paraît que l'affaire des corps de Gielgud et Bybinski est arrangée. Les soldais retournent en Pologne; les officiers, dont on estime le nom bre 83o se rendent en France, ils passeront par Francfort sur l'Oder et seront tenus d'évi ter Berlin. On assure que les frais d'entretien de ces corps tant qu'ils ont été sur le territoire prussien resteront la charge de la Prusse. - La régence du cercle du Haut-Danube en Bavière avertit ses administrés de ne pas faire usage de fromage trop vieux et trop gras, at tendu qu'il s'y engendre un poison qui occasi onne des diarrhées et des voraissemeDS. PORTUGAL. Lisbonnele 24 décembre. La seule chose que nous sachions de ce qui se passe dans l'intérieur du palais de Queluz, c'est que don Miguel est toujours alité et que sa maladie continue. Les ministres se rendent très- souvent Queluz; le ministre d'Espagne s'y est aussi rendu hier et aujourd'hui. Les miguélistes prétendent que la maladie de don Miguel n'ofire rien d'alarment; mais il a bien des personnes qui pensent autrement, et qui assurent qu'il souffre maintenant des excès auxquels il s'est livré dans sa jeunesse. - Depuis le 21 courant, des paquebots anglais sont enlié^dans le Tage. L'un de ces paque bots a apporté des dépêches qui ont motivé deux conférences entre le vicomte deSautarem, minisire des affaires étrangères, et le ministre d'Espagne Lisbonne. L'autre paquebot a ap porté le discours du roi d'Angleterre lors de l'ouverture du parlement: le paragraphe du discours où il est question du Portugalet des violences commises envers des Anglaisa pro duit une grande exaspération parmi les migué listes. - L'emprunt forcé imposé sur la classe aisée de notre capitaleau lieu de remplir les cofires du trésor ainsi que le gouvernement de don Mi guel l'espérait, n'a eu jusqu'à présent pour ré sultat principal que de produire un grand mé contentement sur-tout parmi les négocians qui, en générals'obstinént dire que le commerce est ruiné et qu'ils ne peuvent pas payerenfin que le gonvernement vende l'encan leurs mar chandises, s'il le juge convenable. Le baron de Bandeira, aujourd'hui vicomte de Porlo-Covo, est un des imposés qui se plaint le plus. RUSSIE. Pétersboug21 décembre. On apprend que l'ordre a été donné aujour d'hui au bureau des douanes de cette ville de ne pas percevoir l'augmentation de iaeti/2 pour cent de droits d'ent. e sur les marchandi ses entreposées et qui n'out pas encore payé ces droits. L'ukase impérial ce sujet est attendu incessameut. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE. POUR FAVORISER i/lNDUSTRlE NATIONALE. CAISSE D'ÉPARGNES. La direction de la société générale voulant offrira tous les habitans de la Belgique et notamment la classe industrielle, le mo_yen, soit de rendre momen tanément productif le fruit de leurs économies, soit de s'assurer pour eux ou pour leurs familles, des ressources dans l'avenir, a résolu d'établir une

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2