2 i •eue .de voir se terminer le différend entre la aujourd'hui moins assurée que jamais, leihom- sur les gardes, et que la leçon du passé ne soit Belgique et la Hollande. mes d'état qui y avaient cru le plus fermementpas perdue pour 1 avenir; elle nous a coûte as- Du &6. Utt courrier du cabinet belge a •été expédié .hier soir par M. le ministre des affaires étrangères avec des dépêches pour Londi&s. - C'est le major Tordo qui remplace le prin ce Achille Mural dans la légion étrangère. - Le Correspondant de Hambourg et le Mercure de Souabe aunonceut que les Po lonais réfugiés en Prusse et qui n'ont pu ni ■voulu rentrer dans leur patrie vont au nom- ire de 18,000 prendre de service eu Belgique. - On disait hier soir qu'un courtier qui avait quitté Londres le a3 avait apporté la nouvelle que la grave question de la démolition des for teresses a été enûn terminée la satisfaction de de toutes les puissances dans la matinée du -j3 et que M. Camille Périer, frère du président du conseilétait parti de suite de Londres pour porter cette acte important Paris. - On écrit de Gand a5 janvier: Les débats dans l'affaire de M. Stéven édi teur du Mesager de Gand ont commencé ce malin. Ses défenseurs ont décliné la compé tence du conseil de guerre et ont insisté pour que leur client soit traduit devant le jury le conseil s'est déclaré compétent. Au moment, où nous mettons sous presse 00 plai le sur le fond. ht Messager de Gand a reparu hier soir, hjudî du nom de M. A. B. Stéven. (1 - Une femmequi semblait être de qualité, a été trouvée assassinéele 32 de ce moisdans Jes dunes d'Adynckerke (Flandre-Occidentale). £lle avait une, corde au cou et était percée de sept coups de stylet dont trois dans le cœur, ill paraît que celte femme a passé Fumes le 17 de mois, accompagnée de deux individus in connus, dont l'un grand et robuste, avait les favoris et moustaches nouvellement raséset l'autrede petite taille avait des moustaches noires. Ces deux individus se sont dirigés vêts la France. - Le 18 courant vers six heures du soir le nommé Lefebre soldats en garnison Ite- gcm après avoir soupéprit du papier île l'encre et une plume et entra seul dans sa chambre de la maison ou il logeait. Quelques minutes après, les gens de la maison entendirent la détonnation d'un coup de fusil et coururent dans la chambre où ils trouvèrent ce soldat ren versé et blessé d'un coup mortel la poitrine. Il appartient la a* camp. a« bat. du 9* régi ment de ligne, - Ou écrit de Munich, 18 janvier: S. Exc. le feld-maréchal ptince de Wrede se trouve affecté depuis plusieurs jours de maux de téte violents; mais nous avons la satisfaction de pouvoir annoccer que l'état du prince qui a sa source daus des affections rhumatismales, s'est de beaucoup amélioré. - On mande d'Alexandrie le i5 décembre. a Le vice-roi a reçu aujourd'hui la nouvelle que son fils Ibrahim pacha s'est emparé de Sl- Jean-d'Acre. x qui y avaient cru te plus commencent renoncer leurs illusions, et la guerre ne leur semble plus ni aussi improbable, ni aussi impossible. Nous sommes loin de la croire prochaine, mais tout nous annonce que plus on en reculera sez cher pour que nous en gaidious quelque ptu le souveuir. Belge,1 FRANCE. Taris, 21 janvier. M. Desmortiers procureur du roi, et M. Zan- le montent, plus nous le ferons avec désavanta- gjacom; f jugC d'instruction assistés de deux ge,car au lieu d'attaquer nous serons réduits .1i: commissaire de police et de plusieurs délache- mens de gardes municipaux et de troupes de li gne, se sont rendus hier midi, la salle Tait- bout ou était réunie la famille sainl-simonienne. Ces magistrats ont signifié l'assemblée que la prédication ne pouvait avoir lieu et qu'elle de vait se dissoudre l'instant. Ce réquisitoire a été exécuté sans résistance. La salle Taitbout a ensuite été fermée et les scellés apposés sur tou tes les issues. Les agens de l'autorité judiciaire se sont en suite transportés rue Monsigny, n° 6, ou ils ont procédé l'interrogatoire des sieurs Enfantin et Kodrigues. Les correspondances livres et pa piers ont été saisis et M. le procureur du roi sursis a l'exécution dn mandat d'amener dont il était porteur jusqu'à demain, midi heure la quelle les sieurs Enfantin et Rodrigues devront subir un nouvel interrogatoire chez M. le juges d'instruction. Nous n'hésitons pas le dire dans ces actes l'autorité oublie trop que la persécution est la meilleure semence de prosélytisme et d'opposi tion. On disait aujourd'hui que lesSaint-Simoniens la seule nouvelle de ce qu'ils ont eu souffrir hier ont reçu trente mille francs de leurs amis. - La salle des Pas-Perdus était encombrée ce malin de Saints-Simoniens qui étaient" "Veritas accompagner MM. Rodrigues et Enfantin ap- pellés devant M. le juge d'instruction. Le bruit se répandait dans le palais qu'un mandai de dé pôt devait être lancé contre ces deux chefs de la réligion St.-Simonienne. - 1." janvier nue vieille femme domiciliée Saint-Cyr (Seine-el-Oise\ a été trouvée as- phyxée dans sa chambre. Elle avait mis un ins tant avant de se coucher, sa chaufferette dans son lit; le feu ayant pris tout-à-coup sa couverture elle essaya veinement de l'éteindre, le lit fut bien- plus lard nous tenir sur la défensive, et l'on sait combien la défensive présente de chances défavorables. D'uu autre côté, de nouveaux délais donne ront la Russie le temps de réorganiser ses ar mées détruites, d'étouffer tout-à-fail la noble Pologne, et de réunir ses forces et celles des puissances qui ménacent déjà la France et la Belgique. Or, nous le demandons, si l'on attend que les cabinets du nord jelent le masque, la France attaquée par l'Autriche du côté du Piémont, sur Je Rhin par l'armée prussienne vers les Pyré nées par l'Espagne, dans l'intérieur par les Vendéens qui s'organisent secrètememt, com ment avec un gouvernement faible et déshonoré, avec une population mécontentela France,di sons-nous, résistera t-elle toutes ces forces combinées, si les russes vienuent y joindre leurs immenses colonnes? Sans doute de nombreux obstacles s'opposent en ce moment cette vaste coalition des rois contre la liberté le défaut d'argent qui est le principal nerf de la guerre, le mécontentent des peuples long-temps trompés daus leurs espé rances, la sourde agitation qui ébranle presque tous les trônes, voilà, n'en doutons point, la véi itable force qui comprime encore i'explosion. Mais que l'on réfléchisse un iustant la posi tion que conserve la Hollande; si le roi Guil laume croyait la paix certaine et la guerre impossible, garderait-il sous les armes ces nom breux bataillons qui épuisent ces trésors et achè vent de ruiner son peuple? continuerait-il renforcer chaque jour ses troupes? non sans doute: lui, si avide d'or, se hâterait de désar mer, il renoncerait donner l'Europe le vain spectacle d'une armée puissante maintenue sous les drapeaux sans aucune nécessité Cria ne nous semble ni vrai, ni même vrai semblable. Tout indique par conséquent que la tôt tout entier la proie des flammes, et lorsque guerue est presqu inévitables. vinrent les secours celle femme avait Cessé de Les troubles que la Hollande cherche fo- vivre. IL FAUT NOUS METTRE SUR NOS GARDES. Malgré toutes les assurancesde paix qui n'ont cessé jusqu'à ce jour de donner les ministres portiou de son territoire et de lui faite payer - 1" f *.ii 1 I loa onrtrmoc ilonoriCAC rt.,'«lln n /1A menter parmi nous, le prouvent encored'avantage Pourquoi, eo effetaurait-elle recours tou tes ces trames pourquoi répandrait-elle parmi nousdes hommes considérables si elle avaitre- uoncé a regner sur notre pays'' La persévérance avec laquelle elle refuse d'adhérer au traité de paix, ne doit-elle pas encore nous indiquer qu'elle veut la guerre? La guerre, en effet; ne lui offre que des avantages: vaiucuequel mal pouvons-Dous lui faire la conférence ne sera-l-elle pas toujours là pour nous empêcher de sortir du cercle dans lequel elle nous a renfermés? victorieuse, elle a l'espoir de conserver sa conquête et de l'exploi ter, ou tout au moins de lui ravir encore une anglais, français et belges pour calmer les in quiétudes de l'opposition malgré toutes les dé libérations de la conférence, la paix paraît (i) Pour lequel on peut «'abonner au Bureau du Fïora«iiti'R Yprei. les éuormes dépenses qu'elle a dû faire pour nous résister et pour nous vaincre. Que le gouvernement ne s'endorme donc point sur de fausses illusions, qu'il se tieuue Voici un autre événement peu près sembla ble arrivé, quelques jours plus tard dans la commune de Vicq nue autre femme. La nommée L....âgée de vingt aDs environ apprêtait un verre d'eau sucrée lorsque tout- à-coup sa chandelle, trop rapprochée embrase son bonnet et par suite tous ses vêtemens. - La négociation Londres se poursuit avec activité elle est double l'une est relative aux protocoles en ce qui touche les rapports de la Hollande et de la Belgique l'autre n'embrasse que les difficultés de la France et la Belgique et les qualres puissances sur la question de la dé molition des forteresses. M. le président du conseil n'est pas jusqui'ci pleinement satisfait du résultat des négociations On a dit quelles étaient les difficultés. On peut ainsi lésumer l'elal de la première négociation sut les protocoles pour la Hollande et la Belgique. La prusse dit: J'adhère aux protocoles, mais

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2