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mon adhésion est conditionnelle, elle est subor
donnée aux décisions des autres puissances.
La russie dit Je ne refuse pas d'adhérer
mais il n'est pas dans les convenances que je
force la main au roi de Hollande; il restera libre.
L'Autriche dit: Je veux la paix mais l'inté
rêt de la confédération germanique exige que je
veille la sûreté de ses frontières du côté de la
France j'adhérerai lorsque cette question sera
décidée.
Enûu vient le roi Guillaume qui a intérêt
prolonger ces difficultés.
Voila où en est la première question sur la
Belgique. La seconde relative la démolition
des forteresses, présente les difficultés suivantes:
Le système de la France est que, s'agissant
des rapports entre elle et la Belgique constituée
et indépendante, la démolition des forteresses ne
doit et ne peut être l'objet que d'un Uaité part
entre la Belgique et la France.
Le système de quatre puissances, compris
l'Angleterre, était d'abord que celte question de
forteresses se liant au système de defeuse mili
taire stipulé par les traités des a5 mats et 20
novembre 1815, c'était elles seulemeut qu'il
appartenait d'en décider.
Depuis, lcsquatre puissances ont proposé de
faire vider ces difficultés par la conférence de
Londres. Le Temps.
- Le bal de M. le président du conseil com
mencé hier soir huit heures, n'a fini que ce
matin. Jamais fête ne fut plus brillante. C'était
une véritable féeiie. Don Pédro, M. le duc
d'Orléans', M. le duc de Nemours, MM. les mi
nistres, les ambassadeurs, et en général toutes
les notabilités et illustrations présentes Paris,
s'étaient donnés rendez-vous dans h s salons en
chantés de M. le président Ou conseil.
- Un journal allemand dit que le gouverne
ment prussien a fait attacher sur le gibet Po-
sen les noms des officiers du grand-duebe qui
avaient quitté ce pays pour servir parmi les
insurges polonais. Ce gibet a été trouvé un
matin couronné de fleurs, quoiqu'un poste eût
été placé tout près pour le surveiller. Les ha-
bitans ne manquent jamais de le saluer en passant
- Hier, l'ambassadeur d'Autriche a expédié
un courrier Vienne la veille il en avait déjà
expédié un autre pour la même destination.
Liste approximative des membres de la fa
mille Périer qui prennent leur part du
budget de la meilleure des républiques.
i° Casimir Périer premier ministre; 2® Ca
simir Périer, fils ainé du ministresécrétaire
d'ambassade Londres; 3° E. Pcrier; frère du
précédentsecrétaire d'ambassade Rome 4®
Paul Périer, frère du précédent, secrétaire
d'ambassade Londres; 5® J. Périer, frère du
ministre, en mission diplomatique Bruxelles;
6° Tessère fils, neveu du ministre, receveur-
général delà Drôme, 7° Chaper, gendre de Mm«
Teissière, prefel Dijon; 8» Dehel, gendre
Teissèrecommandant de l'école de Marine
Brest; 9® de Rémusatgendre d'Aug. Périer
frère du ministre chef du cabinet de celui-ci
10® Randou,gendre d Alexandre Périer, promu
au grade de chef d'escadron du i3e chasseurs,
depuis qu il a l'bouneur d'appat tenir cette
auguste famille; 11» Turqueiin, ex-commis
la manufacture des labres Lyon, eV quasi-
frère Ae Mm® Alexandre Péiier, receveur-gé
néral de 1 Yonne, etc. (G. de Bourgogne.)
ANGLETERRE.
Londres21 janvier.
Nous venons d'apprendred'une source
authentique que l'empereur de Russie a quitté,
ou va quitter immédiatement sa capitale pour
se rendre Berlin. Nous laissons aux politi
ques les conjectures sur les motifs de ce voya
ge. Mais ce doit être quelque chose d'impor
tant pour engager l'empereur quitter Sl.-Pe-
tersbourg celte époque de l'année et nous
pouvons présumer que rien de décisif n'aura
lieu dans la conférence avant l'entrevue de
l'empéreur et du roi de Prusse.
- Depuis l'invasion du choléra eu Angleter
re, ou compte 2,246 malades, dout 663 sont
mort.s II restait au 19 janvier 146 malades en
traitement.
- On vient de m'aunoncer que les plénipo
tentiaires de la conférence oui aujourd'hui
même signé un nouveau protocole et que ce
sera certainement le dernier. Le roi de Hol
lande ne pourra, dit-on refuser d'accéder
ce dernier arrangementsans s'exposer être
réellement abandonné par les grandes puissan
ces. On assure même que les dépêches qui ac
compagnent cet ultimatum sont tres-catégo-
riqueset d'un ton ton menaçant.
AUTRICHE.
Vienne i5 janvier.
On parle ici d'une dissolution prochaine de
la conlérence.de Londres de sorte que la ques"
lion belge resterait dans un état qui admettrai1
encore un accommodement amical entre les
deux états qui y sont le plus intéressés ce qui
écarterait la crainte d'un différend cuire les
grandes puissances européennes.
Du 16. - Un courrier anglais qui a quitté
Londres le 8 est arrivé hier l'Angleterre, et
peu après les bruits les plus rassurantes se ré
pandirent sur les intentions du cabinet britan
nique relativement l'exécution du traité du
i5 novembe, et l'on a généralement l'espoir que
les différends batavo-belges seront prochaine
ment terminés la satisfaction des puissances
sans produire la moindre interruption dans leurs
relations amicales. Cependant en même temps
on a appris de Paris que M. Casimir-Perrier ne
pourrait plus se maintenir long-temps au minis
tère qui devait subir un grand changement.
Celte nouvelle influait défavorablement sur les
fonds et l'appréhensiou s'accrut encore par le
bruit que la division autrichienne était déjà en
trée dans le territoire bolonais la demande du
saiul-père.
ITALIE.
Faenza le i3 janvier
Nous voyons continuellement arriver des gar
des civiques de Bologne qui se portent sur la
frontière de la Romagne. Hier nue colonne de
700 hommes a traversé la ville avec quatre piè
ces de cauoii, et on nous ani*>nce un autre dé
tachement pour aujourd hui. foutes les gardes
civiques de la Romagne suivent ce mouvement.
Il y a déjà 1 20 hommes Cézène; celte ville est
la première qui soit menacée par les papelins. Le
cardinal Albani est eu ce momeut Pesaro
avant-hier il a fait confesser et commuuier tous
les soldats du pape et a béni les armrs après
leur avoir adresse un discours pour les exhor
ter l'extermination des rebelles. On s'attend
voir d'un jour l'autre commen cer les hosr
tilités.
tir
Naples29 décembre.
Dans ces derniers jours les phénomènes du
Vésuve ont pris quelque importance. Plu
sieurs ouvertures de la largeur de 5o 70 pieds
se sont manifestées autour de l'ancien cratère.
Dans l'intérieur de ce même cratère cinq au
tres bouches se sont formées: elles jettent in
cessamment de volumineux globes de fumée
auxquels sont mêlées des matières crislalisées
et des substances bitumineuses. Dans la soirée
du 24 courant, la montagne s'ébranla forte
ment jusque dans sa base, et le lendemain ma
tin une lave enflammée en jaillit et courut 1
long de la route qui descend du sommet; au
coucher du soleilelle était ai rivée au pied d(|
volcain s'éteridant au travers des laves étein_
t<s antéiieurement dans la direction de YHer^.
rnitage du Sauveur. [(laz. des Naples.
Du y janvier. - A ce que nous avons déjà
rapporlédes phénomènes de Vésuve nous devons
ajouter que dans l'apres-midi du 22 décembre
dernier et dans la nuit qui le suivit, les secous
ses du volcan devinrent très fréquentes et très
sensibles, l'ébranlement se faisan sentir dans
tous les lieux circonvoisins; un bruit sourd se
faisait entendre de moment en moment. La lave
la bouche du cratère était, le 3 de ce mois,
d'une largeur de 75 pieds. 11 est curieux de
remarquer que les [n emieres matières composant
la laves'élant refroidies, ont formé trois arches
comme celles d'un point, et les substances liqui
des jallissant du cratère, coulent maintenant
sous ces arches. Au 3 de ce mois, la lave était
arrivé la base du volcantoujours dans la di
rection de la Croix de thermite du Sauveur
elle descendait sur les anciennes laves de 1767
177g et 1822, et a encombré la plaine dite des
Genets. Dans son plus grand développement,
elle occupe un quart de mille et s'est élevée là
ib pieds environ.
Le Vésuve tance dans l'air, par intervalles de
deux minutes, un grande quantité de pierres
euflammées qui retombent ensuite tout autour
du cratère.
GRÈCE.
Napoli de Romanie 25 décembre.
On attend chaque jourpour compléter le
congrès d'Argos les 45 députés réunis Hy-
dra et Syra. Ces mandataires se sont adressés
au commandant de l'escadre française pour en
obtenir un bâtiment de guerre qui servit d'es
corte au riaviie qui doit les porter de ces îles
jusque dans la rade de Nauplie, ou jusqu'aux
moulins d'Argos. Cette escorte est plus que
nécessaire a ces députés pour qu'ils ne soient
pas exposés sur mer aux avanies du pouvoir
du g octobre arbitrairement soutenu par la
croisière russe.
Il est difficile de croire toutes ces atrocités
cependant le tableau que j'en retrace est très-
exact; le système déplorable qui régit ce mal
heureux pays, en consommera la 1 mue, si les
puissances protectrices de sa liberté ne se hâ
tent de lui donner un gouvernenn ni stable
placé surtout hors des atleiutes de la Russie.