ANNONCES.
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établi vers le milieu du mois dans les plaines de
Ryen; c'est de ce point que l'armée partit l'an
dernier. On dit encore que le roi ira y passer
une revue. Algemeen Handels-blad.
- Le même journal dit avoir appris avec
surprise, que l'ordre avait été donné dans les
places fortes des frontières de laisser entrer sans
trouble tous les voyageurs munis de papiers bel
ges, et de leur donner des passe-ports de sûrêté.
FRANCE.
Parisg février.
On annonce ce soir comme certain que trois
mille hommes environ de troupes françaises vien
nent d'être embarquées pour aller occnper la
citadelle d'Ancône, et ce qui rend celte nouvelle
plus croyable, c'est que M. Dittmer, employé
de M. le président du conseil, est parti pour
Ancône, chargé d'une mission militaire et di
plomatique avec M. Alphée Bourdon de Vatry,
ancien ollicier. On ajoute que cette mesure était
d'avance convenue avec l'aulriche, el voici, dit-
on commeut les choses se seraient passées.
M. de Metlernich autait dit notre cabinet:
Je suis vis-à-vis de la Romagne, dans la situa
it lion où vous vous trouvez placé vis-à-vis de
la Belgique. Si le feu prend chez mes voisins,
je cours le risque d'être incendié. Ce qui a eu
a lieu maintenant, m'est intolérable, et quelle
que chose qui puisse arriver, j'entre. Mats j'i-
miterai votre conduite en Belgique je
sortirai aussitôt que le danger cessera. De
vives représentations ont été, dit-on encore,
faites ce sujet; des notes out été échangées et
le résultat des négociations a été de décider que
les deux puissances mireraient dans les léga
tions. On ajuote,pour justifier ou plutôt pour
excuser ce déplorable résultatque uotre ex
pédition n'a pas seulement pour but de s'assurer
que les Autiichiens n'occuperont pas le pays
pour leur compte; que ceux-ci vont en Roma
gne pour obliger les peuples se soumettreet
que nous y allous, nous, pour obliger le pape
donner des institutions.
Dans l'hypothèse dont il s'agit, il existerait
une liaison étroite entre les évéuetnens de la
Romagne el ceux de la Belgique, et ce ne serait
pas seulement en Italie que les deux gouvertie-
mens se trouveraient d'accord.
Du 10. On lit dans le nouveau journal du
soirle Nouvelliste
Les dépêches reçues des diverses cours étran
gères confit ment de plus en plus les dispositions
inanifestéés par les plénipotentiaires de ces puis-
sauces dans la conférence de Londres lorsqu'ils
oui témoigné le désir que le protocole restât
ouvert. Les dernières nouvelles de Russie lè-
vet toute incertitude sur l'issue, même pro
chaine de ces grandes négociations diploma
tiques auxquelles sont attachés la paix de l'Eu
rope et le triomphe de la liberté. Plusieurs per
sonnes Londres et Paris ont offert de pa
rier vingt contre un que les ratifications des
trois cours du noid seraient échangées d'ici au
10 mai prochain.
- Les ambassadeurs des quatre puissances ont
eu hier une longue conférence avec M. le pré
sident du conseileu sa qualité de ministre des
affaires étrangères par intérim.
- Cinq soldats de la légion étrangère, en
garnisoo au pont Saint-Espritqui désertaieut
avec armes el bagages ont pénétré de vive
force dans la maison de M. Bélanger d'Arce,
propriétaire Saint-Gervais. Après le vin et les
alimens ils exigeaient encore de l'argent
quant M. Béranger, prenant la fuitetombe
frappé de deux balles sa sœur est blessée la
tête. L'alarme se répand, le toscin appelle les
habitans des campagnes la poursuite des mal
faiteurs.
- Un affreux événement vient d'avoir lieu
Toulouze. Un nommé J.-M.J. Romain forçat
libérépoursuivait une jeune fille de sou amour
et l'avait ménacée d'un grand malheur si elle ne
consentait enfin l'épouser, et s'il la surpre
nait avec 1' mant qu'elle lui préférait. Le 3 fé
vrier di heures du soir, le forçat libéré la
surpit avec un jeune homme, se précipita sur
elle, lui fi» jauter la cervelle d'un coup de pis
tolet puis plaça un second pistolet dans sa bou
che et se cassa la tète. Le pistolet dont il se ser
vit contre lui-même était si fortement chargé,
qu'il éclata dans sa main et la mit en pièces. Sa
tète était horriblement mutilée. Par une singu
lière coïncidence, on représentait ce soir la le
graine iVAntony.
Du ii.- Les communications diplomatiques
des cabinets étrangers deviennent plus fréquen
tes de jour en jour. Les affaires d'Italie et de
Belgique donnent lieu l'activité que l'on re
marque chez les ambassadeur. En général on
est convaincu ici que la ratification de l'Autriche,
de la Prusse et de la Russie est très prochaine.
Les rélalions entretenues par des hauts person
nages les diplomates de ces cours parraissenl
ne pas laisser douter que ces trois puissances
imiteront bientôt l'exemple de la France et de
l'Angleterre.
- On annonce que l'empereur Nicolas est re
tenu Péterbourg par de nouvelles modifica
tions qu'il a l'intention d'introduire dans son
empire.
- De nombreuses patrouilles parcourent les
rues de Paris pendant la nuitla tranquillité
n'est aucunement menacée et on remarque que
le grand nombre des partisans de la branche
aînéequi étaient arrivés dans la capitale la fin
de janvier, prennent des passeports pour re
tourner dans leurs déparlemens.
- Voicidit-onles modifications deman
dées par le roi de Hollande la conférence
Le roi de Hollande céderait sur la question
de la navigation des eaux intérieures; on pren
drait de nouveaux arrangemeDs pour la dette
dont le chiffre définitif ne serait fixé qu'après la
liquidation de l'ancien syndicat d'amortissement
et la solution des autres questions financières de
l'ex-royaume des Pays-Bas la province de
Luxembourg serait intégralement la Belgi
que qui céderait la Hollande la ville d'Anvers
et toute la province du Limbourg. Alors les
deux pays resteraient définitivement séparés,
mais soumis l'un et l'autre la domination de
la maison de Nassau. Le roi Léopold letourne-
rait en Angleterre.
Tel est le traité que les plénipotentiaires de
Guillaume ont annoncé comme devant amener
une solution avantageuse et propre cimenter
la paix de l'Europe. Constitutionnel.
- Le Bulletin des Lois publie aujourd'hui,
avec la date du 8 février la loi qui autorise le
gouvernement un appel de 80,000 hommes sur
la classe de 1831.
- D'après une indication fort curieuse don
née par le Courrier Français de ce matin il
paraîtrait que les aristocraties de Russiede
l'Allemagne et d'Angleterre, d'accord avec
quelques cabinets vont nouer une vaste intri
gue la cour de Berlin pour eDgager le roi de
Prusse abdiquer eu faveur du prince royal
sou fils. Le but de celte intrigue n'est point diffi
cile péuétrer. On sait que la sage expérience
du roi Frédéric-Guillaume el ses goûts pacifi
ques ont fait échouer jusqu'ici beaucoup de
projets belliqueux contre la France. Rien n'a
pu l'entraîner dans une lutte dont il lui est sans
doute impossible de prévoir l'issue. Jusqu'à pré
sent il a résisté aux obsessions de sa propre
famille, aux vœux de l'état-major de son ar
mée et aux instances de quelques cabinets.
On avait bien placé quelque espoir dans le
voyage prochain de l'empereur Nicolas dans la
capitale de la Prusse; mais ou n'est pas bien sur
que ce voyage s'effectue, el l'on craint d'ail
leurs que le roi ne reste ferme dans ses opinions
et qu'il ne veuille pas sacrifier l'avenir de sou
pays aux chances d'une guerre aventureuse.
C'est dans cette vue que l'on a songé a l'abdi
cation.
- Un incendie s'est déclaré avant-hier I,ar
senal de Douaivers onze heures du matin. Des
ouvriers peintres faisaient chauffer de l'huile
pour préparer leurs couleurs quelques gouties
élaut tombées dans le feu ont clevé une flam
me qui s'est communiquée au vase et bientôt
tout ce qu'il contenait a été en combustion. Les
nombreux ouvriers de cet établissement se sont
promptement rendus maitres du feu qui n'a
causé que peu de dommage.
- Des dépêches de Vienne reçues l'instant
annouçent qu'à la bourse de celte ville le biuit
courait que l'empereur Nicolas s'était décidé
désarmer el mettre son armée sur le pied de
paix.
4o. BEKENDMAEKING.
JAGT IN DE BOSSCHEN DER GODSHUIZEN.
De leden uitmaekende bel Besluer der Bur-
gerlyke Godshuizen biunen Ypte, maèken ken-
baer dat zy in hunne vergaedering in het Belle-
Godshuis, Rysselstraetden vrydag ga maerie
i83a, ten twee uren na middag, publickelyk
zullen verpachtcn bel regt van jagt in de bos-
schen derzelfde Godshuizen, getegen inZille-
beke, Zandvonrde Hollebeke VVytschaete eu
Voorraezeele;onder de voorwaerden en bespre-
ken rustende ten komptoire van den Notaris
V anuEiiMEERSCHOude-Houtmarktur 27 te
I pre.
Meu lael weten dater op vrydag g maerte
l83a, ten 2 uren na mid-jag in d'herberge het
■Stadhuis binnen Popennghe, door het ampt
van den Notaris FRAEYS, zil geprocedeert
worden toi de openbaere verpachlmg van twee
Hofsledekens en zes par lien Zaeyland en Gars
te Poperinghe, toehehoorende bel Ai m besluer
van aldaer, voor 9 jaereu in te gaen bavo i83a.
34. Openbaere verkooping, op Maendag 5
Maert i83a, ten tien uren 's morgens in lu t
Gemeente huis van Westoutre, van vier pai-
tien Bosch-Faillie en PlaotsoeneQCoinpeierrei de
het Bureel van weldaedtgheyd det zelfd <*e-
meente. 3