soîePCant «mlitaire de -première classeimitant l'exemple de M. de sBiouokereont demandé Heur retraite. - Une négociation va s'ouvrir Londres en tre M. van deWeyeret le-plénipotentiaire de ïrusse l'effet-de faire consentir le gouverne ment .prussien au (prolongement de la route en sfer entre Anvers et Cologne. (J. de la Belg. - Des médecins anglais ont éprouvé de bons ■effets du procédé du docteur Beimau pour se piéservor de la coDtagion du choléra-uiorbus. Voici la recette Laisser quatre onces de camphre en dissolu tion dans une soucoupe placée dans chaque ap partement habité; faire usage d'une nourriture légère; observer une grande propreté, porter continuellement du camphre dans ses poches. Par ce moyen, facile -exécuter, on est hors des atteintes de la maladie, c'est du moins ce que prouve l'expérience répété dans plus de 5,ooo habitations. - On écrit d'Anvers, 20 février: La commission sanitaire de notre ville s'est assemblée samedi 18 l'Hôtel de ville, elle était piésidce par M. le bourgmestre. M. le colonel Buzen commandant la villeel M. le colonel du genie y étaient aussi. On a pris toutes les mesu res nécessaires pour prévenir l'invasion du cho léra dans uoli« port, bien qu'aucune crainte réelle ne puisse agir sur les esprits; mais on a voulu se mettre sur ses gardes. Des locaux sé parés seront disposés recevoir les malades, en cas de contagion. On publiera chaque matin dès-à-préseut uu bulletin de l'état sanitaire de notre place. Les égouts que l'on avait ouvetls aux endroits où sont placées les barricades et dont les voûtes s'étaient écroulées en plusieurs endroits viennent d'être restaurés enfin d'as sainir ces différents quartiers: les fossés sont comblés en partie. - On mande de Vienne, 1 1 février La vente de beaucoup de chevaux de train d'artillerie, elles grands achats faits par la mai son de Eotschild d'effets 5 pour cent confir ment les espérances du maintien de la paix. - Le secrétaire de la légation française près la cour de Prusse, M Eugène Penier, et un courrier russe, sont partis de Beilin pour Paris, dans la journée du i5. ARRÊT: EN CAUSE STÉVEN. La cour Vu les pièces du procès, et pris en considération tout ce qui est relatif la cause Attendu que la constitutién a abrogé, par son art. 1838 toutes les lois décrets et arrêtés qui sont con traires aux dispositions qu'elle renferme-, Attendu que c'est dans le même esprit qu'elle a, par l'art. i3g, maintenu jusqu'à leur révision les Codes militaires Attendu que l'art. 28a du Code de procédure mi litaire, en établissant le principe de la mise en état siège, a nécessairement maintenu l'art. 53 du décret du 24 décembre 1811 qui détermine les cas où cette mesure peut avoir lieu Attendu que, d'après ledit article 53 la mise en état de siège, hors les autres cas y spécifiés, doit être établie par un décret émané du chef de l'état; Attendu que la ville de Gand n'a été mise en état de siège que par une déclaration du général Niellon en date du 21 octobre 185 1 Attendu que l'arrêté de S. M. en date du lende main 22 octobre, approbatif de la susdite déclaration, et produit au procès, n'a pas été publié au vœu de l'article 129 de la constitution; qu'il n'a été ni inséré au Bulletin des lois et arrêtés du gouvernement, ni au journal officiel, ni même publié ni affiché dans la j ville dej Gand que dès-lors cet arrêté n'a pas été obligatoire; 1 Attendu que de ce qui précède il résulte que la ville de Gand n'a pas été légalement mise en état de siège, et que le conseil de guerre temporaire y établi, en exécution de cette mise en état ae siège, n a pas eu d'existence légale; Par ces motifs Ouï l'accusé Stéven, tant comme appelant que comme intimé dans ses moyens d'appelexceptions et concusions développés par maitre Blargnies, l'un de ses défenseurs L'auditeur-général entendu par l'organe de son substitut Frantz Faider, dans son réquisitoire, ses moyens d'appel et conclusions l'appui; Faisant droit, Et vu les articles i38, 139 et 129 de la constitu tion l'art. 282 du Code de procédure militaire, et l'art. 53 du décret du 24décemhre 1811 dont lecture est donnée a l'audience: Ordonne la mise en liberté immédiate du sieur Stéven, et lui donne acte de ses réserves quant aux dommages-intérêts qu'il se propose de réclamer con tre l'auteur ou les auteurs des torts qu'il a essuyés. Ainsi jugé par la haute cour de justice militaireet prononcé en audience publique le 18 février i83x. Présens MM. van Nutfelprésident Donckier de KerckboveDemeux, généraux de brigade; Biourge et Dereine, tous deux conseillers; et Bosch, greffier. Pour extrait conforme: Le greffier de la haute cour militaire, Bocsu. FRANCE. Paris, 16 février. Des nouvelles importantes sont arrivées Londres; les membres de la légation russe as surent (jue toutes les difficultés ont été applanies et que l'adhésion de l'empereur Nicolas arrivera sous peu; celle du roi de Prusse serait aussi- ires-prochaine; Berlin ou est persuadé que les négociations diplomaliquescouserveronl la paix. Plusieurs personnes allumaient ce malin que le cabinet prussieu allait faire procéder au désar mement. - Le comte Orloff, aide de camp de l'empe reur de Russie, vient d'arriver Londres avec une mission extraordinaire de sou souverain. On le dit porteur des dépèches et des instructions les plus favorables la terminaison des dernières difficultés diplomatiques. - Le Journal de Mercantile de Cadix porte qu'il résulte des expéiieuces chimiques faites Malaga par la junte royale de commerce, que l'écarlate produite par les insectes de co chenille, qu'on élève dans l'Andalousie, est d'une qualité supérieure celle de la Nou velle-Espagne et est beaucoup meilleur marché que celle de l'Amérique. - Une société s'est formée pour établir, entre Paris, Roueuet le Havre, une ligne télégraphi que destinée spécialement aux télalious com- meiciales, l'instar de celles qui existent eu An gleterre, de Manchester Liverpool, et aux États-Unies. Cet établissement, désiré depuis long-temps par le commerce français, et surtout au moment où un entrepôt va être créé Paris, doit concourir, avec les canaux et les chemins de fer projetés sur la même route, donnera notre industrie un essor prodigieux. Du 17 - On nous écrit de benlis que le com missaire de police de Ham et le colonel Delpire ont reçu les ordres les plus sévères pour sur veiller d'une matiière particulière l'intérieur et l'extérieur du fortafin d'éviler que le château de Ham ne devienne le foyer d'une conspira-; lion carliste. Il paraîtrait que la correspondance des pri sonniers ainsi que leurs relations au-dehors, seraient l'objet d'un examen perpétuel de la part des autorités locales. - Une feuille de Xalapa dit qu'il existe ac tuellement au Mexique une femme âgée de 1 ans elle a conservé tous ses sens excepté ceiui de l'ouïe qui est un peu affecté mais elle enfile une aiguillefile du colon moud du maïs fait sa cuisine et son ménage et tous les dimanches fait pied plus d'un quart de lieue pour aller entendre la messe. Sa conversation est gaie et lorsqu'on lui demande si elle a envie du mourir, elle répond Oui parce qu'il est temps que je me repose. - On nous écrit de Madrid 6 février: Il vient d'être annoncé en cour que S. A. R. l'in fant don-Francisco de Paule, frère cadet du roiprendra le commandement en chef de l'ar mée qui se dirige sur les frontières du Portu gal et que le général Quesada en sera le ma jor général. Le conseil d'état s'est occupé des affaires de nos ancieuues colonies américaines. On sait qu'à Montevideo il a été question d'offrir la couronne et l'autorité royale de cette contrée l'infant don Sébastien fils de la princesse de Beyra. - Plusieurs journaux du matin parlent de la candidature du prince Othon de Bavière au trône de Grèce comme d'une prétention nou velle de l'empereur Nicolas, qui aurait la vo lonté d'imposer ce choix aux autres puissan ces Il y a déjà plusieurs années que ce jeune prince est sur les rangs. Ce n'est pas par la Russie mais par la France qu'il y fut mis eu 182g, après le refus ou plutôt l'abdication du roi Léopold. L'opposition de l'Angleterre em pêcha la réalisition de ce projetremis au jourd'hui en discussion et que la jeunesse du prince rend malheureusement impossible ou du moins d'une difficulté extrême. Deuxième fils du roi de Bavière le prince Othon n'a que 16 ans. une régence devrait donc être établie pen dant plusieurs années. Mais où chercher le ré gent ou le chefl'ame de cette régence Il était tout trouvé il y a trois ans: le comte Capo- d'islrias vivait encore. - Le Patriotejournal de Nancy contient les détails suivans Le fils du prince de Liéven de celui qui est en ce moment ambassadeur de Russie Lon dres, vient de passer deux jours dans notre ville. Ce jeune homme âgé de 24 ans se trou vait en mission a Varsovie lorsque éclata la révolution polonaise. Courlandais d'origine, mais l'ame remplie de graudeset libérales idées, il n'hésita point un seul instant se jeter comme simple soldat dans les rangs de l'armée qui maicbailà la rencontre de Diébitsch. Aujourd' huicouvert des blessures abandonné de ses parens, après avoir fait en Prusse 90 lieues a pied déguisé eu paysan pour se soustraire aux recherches des agens qu'on avait mis a sa pour suite il va rejoindie ses frères d'armes Avi gnon, fidèle la cause qu'il a si généreusement embrassée. Un vieux capitaine du fameux 4e régiment d'infanterie de ligne polonais l'accompagne. Ce régiment fitau début de la campagne le ser ment de n'attaquer les Russes qu'à la baïon nette. Ce serment ceux qui l'ont fait l'ont tenu, M

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2