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JOURNAL D YPRES,
(N° 1411.)
SAMEDI, a5 FEVRIER, i83a.
XV01* Annrfe.
POLITIQUE, JUDICIAIRE ET NOTARIAL. - ACTES DU GOUVERNEMENT.
1/Abonnement au Jodrral d'Ypres estpour la
ville et son arrondissementJl. 2-75, P.-B., par tri
mestre j et pour toute la Belgiquefranc de port,
par la poste.
INSERTIONS.
Pria: 8 cents par ligne et
toutes celles en dessous de 7
lignes se paient 5o cents.
OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du 16 au 2g Fevrier, 6 heur.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du 16 au y g Février, 6 îji heures
It E L G I Q U E.
Ypris 25 février.
Vourmuteele, den 2$ febroary i83a.
Mynheer den Opstelder van dit dagbladle
Propagateur te Yperen.
Ik rien met reer groote vcrwondering en veront-
waerding, in het dagblad le Journal des Flan
dres, ancien Catholique. Van gisteren N° 54,
dat de grootste vcrmoedens bestaen orn te denken
dat ik den dadcr ben van den moord den 19 der
loopende maend op Marie Ponseele gepleegd.
Zulke iware beschuldingen van vvelke afhangd de
Eer en F aéra van eenen vader des huisgezins en na—
komelingen, en zal nict blyvcn van tegen gesproken te
worden maer de door de wet vereiscbte om iemand
over laslerwoorden tevervolgen, nietspoedig genoeg
konncnde uitgevoerd wordcn, om den slegten indruk,
van die valscue tyding te beletten en verhoopende
dat een ieder verwittigd zynde dat ik dadelyk eene
klagte zal indienenom den opstelder van het dag
blad le Journal des Flandresancien Catholique
in Calomnie te docn vcrvolgen allen slegten indruk
tôt riaer de beslissing dier zaek zal verfoeyen.
1k verzoek u van door de inzetting in den eerst—
komcnden nu miner van u dagblad, dezen tegen-
woordigcn brief rugtzacm te maken.
Ik heb de Eer te zyn met agting.
P.-J. GREMMONPHEZ.
Altyd bekend geweest onder den naem van Jan
Grem.
Bruxelles 2 2 février.
Nous apprenons que le gouvernement se dé
clare favorable au projet du canal d'Espierre,
destiné ouvrir une communication avec le dé
partement du nord par Roubaix. On mettrait en
adjudication publique cette entreprise et concur
remment celle du canal de jonction de l'Escaut
la Lys par Menin ou Couilrai.
- Monsieur Albmel s'eM rendu hier chez
M. Dixon, Anglaisétabli Gaud, et lui a
signifié verbalement un arrêté de M. le génétal
Niellon, portant que lui, Dixou, eût quitter
la ville de Gand daus le délai de quarante-huit
heures, avec defense de se rendre dans aucune
ville eu état de siège, sous peine d'être traduit
devant un conseil de guéri e permanent jugeant
sans appel. Cet arrêté donne pour motif de l'ex-
pulsioD que Rl. Dixouestsoupçounê d'espionnage
et de correspondance avec l'ennemi. Il a été
gardé chez lui jusqu'à son départ par un agent
de police et un gendarme.
- On lit le passage suivant dans une lettre
qu'écrivait le roi de Prusse, le 21 avril i83i,
M. de Sellon membre du conseil souverain de
la republique et canton de Genève pour lui ac
cuser réception du règlement de la Société de
ta paix de Genève.
La paix est plus que jamais dans les devoirs
des gouvernemeus comme dans les intérêts des
peuples. Les uns et les autres en ont besoin; car
elle est la première condition du bonheur de
tous les états. La maintenir et la conserver, sans
mpromettre la dignité et la sûreté de la mo
narchie que la providence m'a confiée, a été et
sera toujours l'objet de tous mes vœux et de
tous mes efforts, et mes pensées renconlrerout
toujours cet égard celles que la saine politique,
d'accord avec le christianisme, vous fait désirer
de réaliser. Signature du roi.)
- Depuis que le choléra a éclaté Londres,
les birteaux d'Assurances sur la vie des
hommes ont déjà assuré dans cette ville pour
près de 3oo,ooo liv. st. fplus 1 2 millions de fr.)
- Uue expédition partie de Copenhague au
mois de mai dernier, est parvenue jusqu'à la côte
orientale du Gioenland. Il y a huit siècles que
des colons norwégienss'établirenl^ur Cette côie,
et depuis lois tout accès en avait été interdit par
les glaces. L'expédition y a retrouvé les descen-
dans de ces colons; ils professent encore le
christianisme, que leurs ancêtres y avaient porté
avec eux. Leur laDgue est celle des Norwegiens
du dixième siècle.
- On écrit de Liège, 1 2 février
Le 15 courant, vers les 7 heures du soir, une
bande de contrebandiers venant de France
avaieut été attaqué par lesemployés de Deppange
sur le territoire de la commune de Frisange, les
contrebandiers s'étant mis en résistance, un des
fraudeurs nommé Weitzel Jean, né Niederan-
ven, demeurant dans la commune deSteinsel,
fut blessé d'un coup de teu etexpira le lendemain
a cinq heures du malin.
- G ne lettre de Berlin insérée dans la Gazette
universellecontient le passage suivant:
La ratification du traité de Londres par
l'Angleterre et la France, est une démarche im
portante qui pourrait aisément cooduire uue
convention entre les troisautres puissances, pour
s'entendre de lenr côté d'une manière semblable,
puisque chez nous il y a tendance ne pas ad
hérer aux conditions de paix. On parle du projet
d'un traité et l'on veut y rattacher D presence
Berlin d'un diplomate étranger.
- On mande de Pélersbourg, 8 février:
L'empereur a annexé par trois divers ukases,
plusieurs grands dignitaires de la cour polonaise
la cour de Russie.
- Des lettres de Varsovie annoncent qu'un
grand nombre d'ofliciers polonais venant de
Dautzig y sodi arrivés ex que les ravages de
l'épizootie dans quelques provinces du royaume
n'ont pas encore cessé.
Du *3. - La fêle du Roi a été exlrémeroen
brillenle; plus de six cents personnes se pres
saient dans les salons étincellansde lumières que
refléchissaient de magnifiques glaces: Le Roi est
arrive huit heuresel demie dans la salle du bal,
accompagné de ses grands officiers MM. le
comte d'Aerschot, le générai d'Hane et le colo
nel Prisse: tous les ministres assistant cette fête
ainsi qu'un grand nombre de généraux et d'olli-
ciers-supérieux on remarquait entr'autres le
colonel prince Murât et son épouse, le duc et la
duchesse d'Aremberg, sir Robert Adair, lord
Erskine, ministre d'Angleterre la cour de Ba
vière, qui passe par celte ville se rendant
Londres, et toutes les personnes attachées aux
légations de France et d'Angleterre, un grand
nombre d'officiers des differens regimens de l'ar
mée avaient été invites pour assister a celte bril
lante soirée S. M. le Roi a parlé avec un grand
nombre de peisonnes qui se trouvaient sur sou
passage: le bal était très-animé et les parures <jes
dames étaient extrêmement élégantes: de nom
breux domestiques faisaient circuler les rafrai-
chissemeus avec profusion et minuit 1111
splendide souper a été offert aux personnes in
vitées. Les danses ont recommencé ensuite avec
nouvelle vivacité et n'ont cessé que vers deux
heures du matin, lorsque le Rot se fut retiié
dans ses appartenons.
- Le Journal du Commerce d'Anvers an
nonce dans uue lettre particulière de Gand, que
M. Stéven a signifiée par huissier, avant-hier,
sa demande de dommages-intérêts M. le gé
néral Niellonau commissaire de police Ver
sluys, au chef Albinet, l'auditeur Gérard et
ait commandant de la citadelle Baetens.
- Tout porte croire, dit un journal, que le
choléra moi bus, qui se présentait sous des images
si teriihles, participera cet amoindrissement
qui semble être le propre des évenemensde cette
époque. On prévoyait en i8io la révolution, la
guerre étiaugére, la famine et la peste La ré
volution s'est rapitisséeà la mesure delà Fronde;
la guerie étrangère, c'est la campagne de Bru
xelles et l'expédition de Portugal; la famine,
c'est le pain augmenté d'un sou, et le terrible
choléra asiatique, c'est une maladie spa-,mcdique
dont on se garantira avec le calme de l'amett
un bon légime. [Mémorial belge.)
urt qiraTe& tdrdiàuHais, \oyant
la/onclosion de rYsafïaii es,
aBaq,uer sur la froLiere Ou
t Ta rV i vée des rin ificalions
HenMênte'run U^r/rer moyeu
jubler la paix de