rnae ètôie et uto paire oe^aïuies en Terre souf flé te mode-de leur pA^s, qui-sous le rapport de ia fabrication,intéressent la curiosité des sa- Taus. - Depuis le départ de l'expédition de don Pedro, un nouveau geore d'escroquerie a fait fforiune Paris et dans les communes environ nantes. D'adroits recruteurs, profitant de la mi sère générale et du grand uombre de bras oisifs, s annoncent effrontément comme chargés de lever des troupes pour la reine doua iViaria, et séduisent ainsi de malheureux artisans qu'ils rançoucent sans pitié. Nous signalons ces ma noeuvres aux autorités françaises el aux agens véritables du duc de Bragance. Elles s'exécu tent en plein jour et au milieu de Paris. - Un secrétaire du bureau privé de l'empe- ireut de Russie s'est évadé avec plusieurs papiers importuns, entr'autres la correspondance privée de l'empereur avec le prince royal de Prusse. Dans une des lettres du dernier se trouvent les mots suivans: Nous avous bien prépaié notre bon pere; viens Berlin, et tu trouveras tes vœux accomplis. Ou dit que cette lettre a été •communiquée au bon père, et que l'empereur a jugé prudent d'ajournér son arrivée Berliu. - M. Edouard de Cadalvène, qu'une mission scientifique retenait en Oiient depuis près de trois aus, vient d'arriver Paris Après avoir parcouru la Grèce el remonté le Nil jusqu'à la 5e cataiacte, ce voyageur a traversé la Syiie et i'Asie mineure; el la publication qu'il est la veille de faire, promet des documens-inléressans sur plu«>ieii!S de ces contrées si célébrés et si peu connues Parmi les objets curieux qu'il Tapporte-de ses longues et périlleuses explora tions les amateurs des arts apprendront avec plaisir que ce savant archéologue a été assez iicuieux pour recueillir près de cent-cinquante médailles d'or qui peuvent remplacer une partie de celles qui ont été enlevées au cabinet du Roi. Moniteur. - On lit dans le Constitutionnel Ce matin a eu lieu au bois de Vincennes un duel non moins affligeant par son résultat que remarquable par la position sociale des adver saires: c'étaient, d'un côté, un fils naturel de l'empereur Napoléon; de l'autre, un aide-de- camp du duc de Wellington. Voici des détails exacts sur les motifs el les circonstances de ce combat singulier: A la suite de quelques difficultés qui avaient pris naissance dans une partie d'écartéles in culpations les plus outrageantes fuient dirigées par M. Hesse Anglais d'une quarantaine d'an nées, Contre M. le comte Léon jeune Français de a6 ans. Il faut le dire, ces injures déjà trés- oflensanlesen elles mênies;avaient aux yeux de ce dernier d'autant plus de gravité, et le blessaient d'autant plus vivement, que le lieu naturel qui l'unit Napoléon n'est un mystère pour per sonne, qu'il serait attesté au besoin par la res semblance frappante de sa figure avec celle de l'empereur, que lui-même s'en fait gloire, et que l'auteur de l'insulte était précisément un aide-de-camp de ce géuéral de la saii.te-allianqo, que le nombre el la fortune firent ti'iompher..de la bravoure el du génie. Le cartel fut proposé, accepté, et l'un des témoins, M. le colonel Four- nier, en régla d'avance par écrit toutes les dis posé O'iS avec une sagesse el une prudence qui devaient faire espérer un résultat moins fatal. M. Léon ayaul renoncé au droit deeboisir les a'mes, son adversaire avait choisi le pistolet. Il fut anêtéque chacun se servirait de ses propres armes, et que les témoins, toutefois, vérifieraient si les pistolets des deux parties n'avaient rien de trop inégal que les armes seraient chargées par les témoins respectifs qu'ils marqueraient deux limites distaules de dix pas l'une de l'autre que les adversaires seraient placés dix pas de cha cune de ces deux limites, c'est-à-dire trente pas l'un de l'autre; qu'une fois celte distance, chacun d'eux serait libre d'avancer jusqu'à sa limite, el de tirer quanu il lui conviendrait sans pouvoir toutefois outre-passer cette limite, que les comballaus partiraient un signal donné; que celui qui aurait tiré attendrait le feu de l'au tre, qui ne pourrait tirer sou tour que de la -place où il aurait essuyé le feu de son adversaire; que tout coup tiré ne compterait qu'autant que la charge serait partie; que cependant, dans le cas où l'un des combatlans aurait essuyé pour la deuxième fois le feu de l'autre, el où il aurait tirer son tour son second coup, son pistolet venait rater, ce second coup serait jugé bon s'il devait lermiuer le combat; enfin, qu'à cet égardcomme pour tous les cas non prévus, les adversaires s'en remettraient entièrement la décision des témoins; et que s'il arrivait qu'ils voulussent commuer le combat contre l'avis de leurs témoins, ceux-ci pourraient refuser leur office et se retirer. Telles cont les conditions qui ont été ponc tuellement exécutées. Nous ajouterons même qu'avant de faire usage des arines les deux ad versaires, sur l'inlerpellaiion des témoins, ont déclare mutuellement qu'il se reconnaissaient hommes d'honneur et de probité. M. Hesse avait pour témoins M. le comte d'Esterno, Al lemand el un officier anglais les témoins de M. le comte Léon étaient M. le colonel Fouruieret M. ftlay, autre officier français. M. le général Gourgaud, et le chiturgien-major du 1 re régi ment d'artillerie, en garnison Vincennes, com mis par le célebte M. Larrey, étaient aussi pié- seus. A peine placés la distance convenue, les deux adversaires ont fait cinq pas l'nn vers l'au tre; M. Hesse a tiré le premier sur son adver saire, sans l'atteindre, et aussitôt M. Léon, ti rant son tour, a frappé M. Hesse dans la poi trine. La blessure est si dangereuse que, de l'avis du cliirurgieu, le blessé n'a pu être transporté l'aris. Il est certain que toute tentative d'arrange ment eut été inutile. On assure que M. Menneval, ancien seciétaire de l'empereur, el qui est le tuteur de M. le comte Léon, avait lui-même apprécié toute ia gravité de l'offense. On cite une circonstance singulière qui se rattache celle affaire déplorable, dans laquelle les deux adversaires se sont conduits avec un égal sang froid. Dans un voyage qu'il fit Rome l'année derniere, M. Léon reçut l'accueil le plus aflectueux de la famille Bonaparte. La reine Horteiise lui donna même un bouton, en lui re commandant de le mettre sur lui dans les circon stances où il pourrait avoir quelque danger courir, el eu ajoutant qu'il lui porterait bonheur. M. Léon, qui jusqu'alors avait négligé cette es- pt'ce de talisman, l'avait aujourd'hui pour la première fois sur sa poitrine. - D'après le Globe and Travaillerle prince de Melternich aurait proposé l'empereur Ni colas de joindre ses efforts ceux de la Pruss et de l'Autriche pour engager la France ei l'Angleterre reconnaître don Miguel; mais l'empereur aurait a fusé, en disant qu'il retar dait la question du Portugal comme tout-affait anglaise, cc Le prince de Melternich, dit le jour nal anglais, est le premier qui ail engagé don Miguel se rendie eu Portugal, reconnaître doua Maria et la constitution, et a devenir le lieutenant de sa niece. Ou dirait que le priuce de Melternich connaissait les intentions réelles de l'usurpateur. ANGLETERRE. Londres 20 février. Le Times et le Courrier expriment leur satisfaction de l'acquittement de M. Stéven par la hauie-cour militaire Bruxelles; le pieruier se réjouit de ce que le règne de la terreur a cessé en Belgique, et que celui des lois a re commencé. Le Courrier n'applaudit pas autant la mise en liberté de M. Stéven qu'à l'opposi tion qu'ont rencontré les mesures aibitraires auxquelles on avait eu recours pour le punir de ses écrits séditieux. AUTRICHE. Vienne 16 février. Un courrier venant de Paris est arrivé hier, et l'on dit que ses dépêches sont relatives aux affaires italiennes et portugaises. Les fonds étaient avant hier la baisse sur la nouvelle de la mis sion du comte Orloff la Haye, car on s'ac cordait supposer que la difficulté de terminer la question belge, doit être graude, puisqu'elle avait obligé la Russie d'envoyer un plénipoten tiaire La Haye. PORTUGAL. Lisbonne, 8 février. L'armée réunie pardon Miguel pour s'oppo ser don Pedro est nombreuse mais mal 01 ga- nisée et peine entretenue. Cette armée ne vit en partie que d'aumônes. Le gouvernement don ne seulemeut du pain. La solde manque presque toujours. Ce sont les habilans descontrées qu'elle occupe qui sont contraints par la pitié ou par la peur, de fournir le reste. J ugez de leurs char ges et de l'impatience avec laquelle ils attendent leurs libérateurs. Déjà plusieurs fois les chefs de celte armée oui entretenu le gouvernement de ses besoins et des résultats désastreux auxquels ils peuvent donner lieu. Il leur a été répondu que le gouvernement ne pouvait rien de pluset qu'ils étaient autorisés prendre sur les lieux où ils se trouvaient res pectivement toutes les mesures qui leur paraî traient nécessaires pour faire vivre leurs sol dats. Il n'y a pas un sou dans les caisses du tré sor. Le peu qui rentre suffit a peine pour payer la police el la garnison de Lisbonne. Voilà ou en sont les choses el c'est là le plus sûr garant de la réussite de don Pedro car son armée est bien petite en comparaison de celle de don Mi guel si celle-ci savait el voulait combattre. POST-SCRIPTUM- Des environs de Maestricht26 février. ENGAGEMENS ENTRE LES PARTIS \NS B1 LGES ET LES CUIRASSIERS HOLLA SUAIS. Depuis quelques jours le corps des par tisans du ma-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2