Un détachement composé de t 27 volontai res dn 3e régiment de chasseurs pied, est parti ce matin de sou dépôt pour rejoindre les bataillons de guerre. Du 5. - Le Roi est allé voir hiera deux heures, l'exposition des fleurs au musée; il y est resté plus d'une heureS. M. est ensuite partie pour Laeken. - Le 28 février dernier, vers les onze heures du soir, douze ou quinze jeunes gens plus ou moins ivres, revenant d'une salle de danse hors de la porte de Namur, s'arrêtèrent devant une maison, rue des Pelitts-Caimes, en faisant beaucoup de tapage, poussèrent des cris, etc. Un voisÎD importuné, scmble-t-il, par le grand bruit, lâcha un coup de fusil dans l'in tention d'effrayer les ivrognes et de les engager se retirer. Mais ceux-ci, croyant que le coup de feu partait de la maison devant laquelle ils s'étaient arrêtés, se mirent crier: si bas les orangistes frappèrent sur la porte, et lancè rent une pierre qui brisa un carreau d'une des fenêtres. Après ce, il se retirèrent précipitamment sans commettre d'autres excès Le procès- verbal a été dressé charge des auteurs de celle scène, qui seront poursuivis et punis confor mément la loi. Moniteur. - Les habitans de la ville dEutin, dans le duché d'Oldenbourg avaient adressé une pé tition au grand-duc pour le prier de donner une constitution. Le prince a répondu avec humeur qu'il laisserait l'avenir de pareilles demandes sans réponse, et que celle-ci était prématurée. ARRÊTÉS DU ROI. Du 29 février «832. Qui établit une commission médicale provin ciale Arlon, Qui autorise le bureau de bienfaisance de la ville de Mons accepter le legs fait aux pau vres de la paroisse de Ste-Elisabethen ladite ville, par feu la dame Aune-Joseph Brihaye, veuve de Pierre-Joseph Stievenaert. Qui autorise le bureau de bienfaisance de la commune de Basel (Flandre orientaleaccep ter le legs fait aux pauvres de ladite commune par feu Bernard-Florentin de Wilde. Qui autorise le bureau de bienfaisance de la commune de Basel (Flandreorientale) accep ter la donation faite aux pauvres de ladite com mune par les nommées Barbe et Marie Carreer. Qui ausorise les bureaux de bienfaisance de Basel et Rupcl-monde Flandre-onentale) accepter les legs qui ont été faits respectivement aux pauvres de ces commune par feu la de moiselle Marie-Anne de Grave. Du i" mars. Qui pourvoit au remplacement de membres sortant, démissionnaires ou décédés, dans les chambres de commerce d'Anvers, Liège, Ver- viers, Mons Tournay, CharleroyBruxelles, Louvam, Namur, Bruges, Ostende, Courtray, Y près, Gand. Qui autorise la fabrique de l'église de Saint Etienne, Gand, transiger avec les héritiers du sieur Pierre Ilaegheman. Qui nomme M. de Monge commissaire de district Dinant. Qui Domine M. Fosse commissaire de district Philippe-ville, eu remplacement de M. de Monge, Qomoié commissairede district Dinant. LA GUERRE. - LES JOURNAUX ORANGISTES. Toutes les illusions s'évanouissent successi vement chaque jour notre horison politique se rembrunit, les chances de paix diminuent et les hommes d'état qui avaient le plus travaillé épargner l'humanité le fléau de la guerre, commencent enfin s'apercevoir de l'inutilité de leurs combinaisons diplomatiques. Tout enfin nous indique que le dénouement de la mystification qui a été jouée au Foreign- Office pendant plusieurs mois approche et que comme on ne l'avait que trop prévu depuis longtemps, le sabre tranchera seul des difficultés que les négociations n'ont pu lever ou plutôt que l'on n'a pas voulu lever quoique tout le monde protestât de son désir de maintenir la paix. Aussi nos journaux orangistes sourient-ils cet avenir sinistre car lui seul peut combler tous leurs vœux le Lynx qui naguères nous traça un tableau épouvantable de la situation du Hainautinsinue aujourd'hui mensongère- menl que les registres des lombards attestent la misère publique, tandis qu'il est prouvé aucon- traire que l'on y engage beaucoup moins d'ef fets qu'auparavantet puis il insulte au peuple belge en lui reprochant de se donner des airs du nation en s'étourdissant sur la réalité de ce que nous sommes et sur l incertitude de ce que nous serons. Nous ne croyons pas devoir repousser ces impertinences il suffit de les signaler le bon sens du public fera suffisamment justice des airs de mépris que se donne le Lynx. Mais le Messager de Gand va beaucoup plus loin grâce au refroidissement de la fureur révolutionnairedit-ille roi Guil laume n'est plus un monslerc'est tout simplement un roi expulsé qui voudrait ré prendre la couronne que des intrigues lui ont ravieOn a cessé considérer les Hollandais comme ennemis oui les oran gistes et le Messager et tous les vœux tendent un raprochemenl la paix sous des conditions équitables satisfaisantes et honorables pour les deux peuples.... Or voulez-vous savoir quelles sont ces conditions? Constituons nous amicalement en états fé dérés(quelle amitié peut encore exister entre la Hollande et la Belgique?) sous un même chef héréditaire dont la succession serait indivi sible sous ce bon roi Guillaume dont le fol entêtement et le despotisme aveugle nous préci pita tous dans l'abime des révolutions cet ex cellent roi qui fil mitrailler Biuxelleset bom barder Anvers Voilà les opinions que le Messager ose émettre, et il affirme que c'est là l'unique combinaison qui puisse assurer notre bien être physique et moral, et la quelle nous serons toujours forcés de reve nir. Et demain les rédacteurs du Messager crie ront l'oppression, l'anéantissement de toutes les libertés: les misérables! [Belge) NOUVELLES DE LA HOLLANDE. On écrit de Maeslrichl, 36 février: Non seulement le haut commerce et les ma nufactures sont en pleine stagnation depuis la taois de septembre i83o. Mais le petit commer ce va encore être réduit rien cause des doua nes belges placés autour de la ville: aucune marchandise ne pent passer sur la rive gauche de la Meuse. Ces douanes sont protégées par le corps-franc de Capiaumont, dont les soldats ont tiré hier sur nos éclairenrs. FRANCE. Parisxer mars. Il est dans les armées françaises de simples soldats dont la carrière militaire est bien digne des honneurs d'une nécrologie. Témoin le brave Vaucher, membre de la légion-d'honneur, an cien grenadier la i3e demi-brigade, mort le9 janvier dernier, Sédan. Il était entré au ser vice au commencement de 93, et les fastes na tionales déposent de ses glorieux faits d'armes: la gravure le représente la prise de Jaffa, tenant en main deux drapeaux qu'il venait d'en lever au bastion de la porte Saint-Georgeset sauvant quatre négocians français qui, par re connaissance, lui firent accepter une modique pension viagère qu'il ne toucha toutefois que pendant sa présence au corps. Blessé sept fois dansses diverses campagnes, aux armées du Nord de la Vendée, d'Italie, et notamment la prise d'Alexandrie et la bataille d'IIéiiopolis, il fut mis la retraite en l'an 10. Jamais il ne voulut accepter de grade; le titre de grenadier lui suf fisant - La nommé Rose-Sophie, arrêtée dernière ment au Bourgetprès Parissous le nom de Mm« Beauharnais, est en ce moment détenue Lilledans les prisons du Petit Hôtel. Cette intrigante qui n'a point de nom de famille et qui continue se prétendre fille naturelle de M">* Adélaïde, sœur de Louis-Philippe, est accusée de maintes escroqueries et de tauxsur lesquels 011 instruit. Elle sara jugée Douai par la cour d'assises. - Le a5 février dernier un service funèbre a été célébré Strasbourg en commémoration de la bataille de Grochowoù 3o,ooo Russes et 8,000 Polonais périrent celte solennité at tiré la foule la cathédrale tons les Polonais présens Strasbourg, au nombre de 3oo, y ont assisté. - On n'a pas de nouvelles de la détermination que le roi de Bavière a dû prendre au sujet de la nomination du prince Othon, son fils, au trône de la Grèce. Plusieurs personnes doutent qu'il accepte. Dans le cas de l'affirmation il serait chargé de désigner, parmi ses sujets ba varois, un chef de régence, qui, assisté d'un nommé par l'assemblée nationale grecque, gou vernerait le pays jusqu'à la majorité du jeune roi. - Du s. -- Depuis la révolution de i83o, il a été délivré 4^9 autorisations de fonder des établissemens d'instruction publique on en compte 79 de ceux qui existaientqui ont été obligés dé fermer. Voilà des cbiffres qui disent bien des choses. - Hier sur le Pont-Neuf, 3 heures 1/3 deux hommes qui étaient et causaient ensem ble, sont tombés frappés d'apoplexie fou- droyaute. L'un d'eux est mort sur le champ l'autre était dans un étal très-alarmant. Dans le même instant une femme tombait également frappée d'apoplexie sur la place Sl-Germain- l'Auxerrois. - Une circulaire d'une maison très-respec-i table de Londres, après avoir donné ses rett- seigneinens sue le cours de divers articlestels

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2