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<-capheioe, serait réduite de 100 fr. 80. Tous
f ?ts officiers depuis le grade de capitaine jusqu'à
«celui ue-sous-lieutenanl, ne toucheront plus que
70 fr. «u lieu de 80 ou 90 fr. qui leur étaient
«ccordés. Cette mesure prendra cours partir
«du i5 tuai.
Le comité invite tous les journaux publier
'$ue les Polonais, qui se trouvent en France,
ont intérêt y demeurer plutôt que de venir en
'Belgique, où dés secours ne sont pas alloués
par le gouvernement et où des souscriptions
.particulières fournissant seules aux besoins des
■Polonais, qui se trouvent déjà dans le pays.
^L'arrivée d'un trop grand nombre de Polonais
aurait pour résultat d'épuiser promptement les
ressources dont le comité peut disposer.
-«Les simples soldais polonais qui arriveront
•en Belgique ne peuvent en aucune manière
compter sur des secours permanens de la part
•du comité. Il est nécessaire qu'ils prennent
promptement la résolution de s'engager dans
Îe6 régimens belges. 11 en est de même pour les
^nus-officiers et soldats qui ne trouveraient pas
s'engager ou ne le voudraient pas, ne rece
vront du comité que l'argent nécessaire pour un
très court séjour et pour se diriger vers la
•Fiance.
Le comité polonais de Bruxelles justifie ces
trnesures et la publication qu'il a cru devoir en
faire par l'obligation dans laquelle il se trouve
«de ménager avec le plus d'économie possible
•des fonds qui proviennent uniquement de sous-
•Giipiion particulière et doivent encore suffire
pendant plusieurs mois l'entretien des Polo
nais réfugiés en Belgique.
-P. S. (4 heures.) Le comité secret du
sénat a duré plus de 3 lieures. D'après ce qui
a transpiré, l'assemblée a paru satisfaite de la
conduite du gouvernement, relativement l'en
lèvement de M. Thoru. Le ministre des affaires
étrangères a été interpellétpar plusieurs orateurs
sur le protocole u° 57.
"Lettre écrite l'abbé Vrindsde la part de sa
sainteté Grégoire XVIpar son éminence le
cardinal Lanibruschiniau sujet de son opus
cule contre les erreurs de l'abbé de Lamennais
Monsieur l'abbé! Notre très-saint père m'a
•expressément chargé de vous remercier de sa
part de votre dernière brochure dont vous lui
avez fait hommage. Sa Sainteté se réserve de la
lire aussitôt que ses grandes et nombreuses oc
cupation lui en laisseront le loisir. En attendant
il vous en accuse, par mon organe, la réception,
et il vous envoie de tout son cœur sa bénédic-
Vion apostolique. Comme vous imaginerez faci
lement, j'ai saisi avec empressement cette oc
casion pour vous faire bien connaître du saint
père et vous rendre l'honorable témoignage que
vous méritez.
Charmé d'être auprès de vous l'organe de
cette communication, je me recommande vos
saintes prièreset je vous prie d'agréer l'ex
pression de mon estime et de mon affection toute
particulière. - Rome, ce i4 avril x83a.
Votre tres-affectionné, le cardinal Lambruschiki.
IV. B. La publicité de cette lettre entre dans
■les vues du saint-père.
AnversIer mai.
Depuis plusieurs jours les troupes hollandai
ses avaient disparu de nos frontières pour opé
rer un mouvement de concentration dans les
•«avirons de Bréda. Le bruit général attribuait
Ces troupes 1 intention de faire un mouvement
sur le Limbourg ou sur Maeslncht. lt paraît
cependant que ce plan est chaDgé, puisqu'un
fort détachement de lanciers est veuu le 39 avril
reprendre ses anciens cautonDemens a Grootet
Klein Zundert, Bysbergen et autres villages
sur la frontière.
- Un escadron de chasseurs cheval, n° 1
est arrivé aujourd'hui.
Une compagnie de mineurs est aussi arrivée.
- Une allège chargée de vivres est arrivée
hier la citadelle.
- Une lettre de La Haye communiquée au
Pharefait connaître que la garnison de la ci
tadelle est de 3 4>°°o hommes artillerie
comprise.
- Le mois d'avril a été fécond en arrivages et
le plus remarquable, pour le nombre de navires,
que nous ayons eu jusqu'à présent. Nos bassins
ont été comme par enchantement remplis de bâ-
timens; la manipulation, le transbordement,
tous les mouvemens se font avec un ordre admi
rable. Les ouvriers du port se .trouvent de
nouveau en pleine activité; les bateliers de l'in
térieur qui, depuis la révolution, voyaient leurs
bateaux chômer dans les criquestrouvent dans
nos bassins des frèls pour l'intérieur autant
qu'ils veulent, parce que les céréales qui nous
arrivent sont immédiatement transbordées et
expédiées. Les Américains nous ont apporté des
denrées coloniales, surtout des tabacs et cotons,
deux articles qui semblent acquérir une grande
importance pour nous. Le Nord nous a fourni
des boiset les navires de la Méditerranée figu
rent favorablement dans nos arrivages. L'acti
vité a suivi cette progression. On a signalé au
trefois un navire qui avait été déchargé en cinq
jours; aujourd'hui les Américains d'un tonnage
de 4oo tonneaux ne séjournent guère que six
sept.jours dans le port le déchargement se fait
avec la plus grande économie; un navire de 3oo
tonneaux paie tout au plus 90 100 francs en
bloc aux ouvriers du port qui font l'entreprise
du déchargement. On attend incessamment plu
sieurs navires appartenant notre port,arrivant
avec pavillon belge, de la Havane, Rio-Janeiro
et autre destination de long cours. Le commerce
de sel seulement paraît incliner vers le port
d'Ostende. Il n'y en a en pe moment que deux
chargemens dans le port, taudis que nos voisins
ont reçu de grandes provisions. d'Anvers.)
FRANCE.
Paris y 29 avril.
On dit que la famille de M. Périer désirerait
qu'on le transportât son hôtel particulier
pour que ses pareus puissent eux mêmes lui
prodiguer tous les soins que son étal réclame
mais il paraît tout-à-fait hors d'état de suppor
ter cette translation.
y Tous les journaux de Londres publient
les révélations du Constitutionnel sur UDe pré
tendue coalition européenne et ses projets hos
tiles contre la France. Voici ce qu'en dit le
Globe and Traveller
Le Constitutionnelavec son salmigon
dis de nouvelles guerrières nous a beaucoup
divertis. Il est vrai qu'il n'eu garantit pas tout-
à-fait l'authenticité. Quelle modestie de la
part de ses rédacteurs Nos Extrêmes, tout au
contraire garantissent toujours la vérité de
leurs boutades belliqueuses; Quelsplendide fes
tin pour les gobes mouches de Paris! En ve
nte, il est certain journaliste gaulois d'un ro
mantisme bien agréable Après avoir analy
sé cet article, le Globe ajoute La guerre
dit le Constitutionnelconsidérée comme im
possible il y a quelques jours est devenue le
sujet de toutes les conversations, et des person
nes bien informées paraissent y croire. Voilà
qui est évident.
L'europe est encore une fois la veille
d'être déchirée grâce au système de déception
employé par la Russie l'Autriche et la Prusse
a l'égard de la France et de la Grande-Breta
gne. Nous n'insisterons pas davantage sur cet
te fantasmagorie. Seulement nous signalerons
le sang froid avec lequel ces prophètes de guer
re attribuent tort et travers des projets d'in
tervention de trahison et de perfidie suppo
sant vraies de prétendues combinaisons secrè
tes quisi elles étaient prouvées placeraient
les partis qui y ont intérêt parmi ce qui a de
plus bas de plus faux et de plus méprisable
au monde.
- On écrit de Nantes t5 avril
M. Villeux, fournisseur de l'expédition de
don Pédro est arrivé d'Angleterre avec une
goélette sur son lest, suivie de deux petits do-
gres chargés de canons, munitions etc., destinés
la goélette. Déjà cette goélette se trouve ap
provisionnée en armes, et partira sans faute de
main ou après demain pour Terceire.
- On lit dans le Moniteur:
Le duc de Trévise Al: le ministre des
affaires étrangères.
L'empereur de Russie a donné son adhésion
au traité du r5 novembre, et la ratification
vient d'en être envoyée Londres.
Pétersbourg le 16 avril r832.
- On a remarqué que les mariages célébrés
dans les 13 arrondissemens de Paris depuis le rr
avrilne s'élèvent pas la 30e partie de ceux
qui ont lieu ordinairement par mois dans celle
capitale.
- Voici l'extrait d'une lettre de Madird qui
nous parvient d'une source authentique
et Les démarches combinéesdu ministre d'An
gleterre et du chargé d'affaires de France au
près du cabinet espagnol, viennent d'obtenir de
ce cabinet l'assurance formelle que l'Espagne
n'interviendra pas en Portugal, et qu'elle gar
dera vis-à-vis de ce pays la même neutralité que
la France et la Grande-Bretagne.» Nouvell
- A Dublin, le choléra prend une intensité
extraordinaire. Le dernier rapport officiel porte
ro5 nouveaux cas et 3g décès. La comme ail
leurs on croit que les autoiités cachent une
partie du mal. Il est mort quelques personnes
de la classe aisée. Le peuple continue attaquer
les porteurs de civièreset briser ou brûler
les brancards. M. O'Connel est parti lim-
proviste pour le pays de Galles.
Du 3o. - La circulaire suivante vient d'être
adressée MM. les évêques par M. le ministre
de l'instruction publique et des cultes:
Monseigneurdans les diverses contrées de
l'Europe où la maladie épidémique connue sous
le nom de cholera-morbus a successivement
exercé ses ravages les populations qui en
étaient affligées ont élevé leur commune pensée
vers le Cieléprouvant le besoin des consola
tions religieuses.
Depuis que le cruel fléau s'est manifesté dans
la capitale et menace d'envahir les dépanemeus f
