T-.es nav ires étrangersadmis dans nos poTts sur le pied des nations les plus favorisées paie ront le même droit de pilotage que les navires ■aaliotiaux. Pour jouir de cet avantage, les capitaines ou maîtres des bâtimens étrangers doivent faire constater que, dans le pays auquel ils appar tiennent, les navires belges sont traités avec une euliere réciprocité. - Les journaux de Washington annoncent «que le sénat vient de confirmer la nomination faite par le président des États-Unis de M. Hugh-Slegarecomme chargé d'affaires des Liais-Unis auprès de S. M. le Roi des Belges. Moniteur. - M. le major Petithan du 12e régiment d'infanterie vient d'être nommé commandant «lu fort du Bloekers DykprèsdeZwynd- recbt. - Le général Kenor se trouve en ce moment Bruxelles. - Le général Goblet est parti hier la nuit 1 1 heures pour Mons. - La note envoyée par notre cabinet la conférence propos de la ratification russe et <Jes protocoles n° 53 et 5g contient le pas sage suivant Après avoir fait remarquer que 1rs réserves faites pat les trois puissances ne •pouvaient former l'objet de négociations du *raùé le Roi dit qu'il se réserve expressé ment le droit de pouvoir rejeter le résultat de ces négociations s'il devait être contraire la prospérité et la diguilé de la Belgique. Courrier belge. - L'arrivée d'un courrier aux affaire étran gères, venant de Londres a donné quelque cré- r~' un bruit qui s'est répandu dans la ville V.er soir qu'un 61e protocole prescrivant au roi de Hollande l'évacuation de la citadelle d'Anvers serait parvenu au gouvernement. L'jÉmancipation déclare que ce bruit est dé nué de fondement. - Daes une circulaire pastorale du 17 mai courant. Mgr. l'archevêque de Malines, consi dérant que l'usage trop fréquent des alimens maigres prédispose au choléra-morbus qui con tinue menacer sou diocèse a pris les dispo sitions suivantes, qu'il prie MM. les cures d'annoncer leurs paroissiens. i» L'usage de la viande est permis même plusieurs fois par jour les 3 jours des Roga tions delà présente année dans les villes de Bruxelles Anvers Malines et Louvaiu ainsi que dans leurs faubourgs. a» L'usage du bouillon et de la graisse fondue qui depuis de longues années est permis dans les paroisses qui ont fait partie de l'ancien ar chevêché de Malines le sera également dans la ville et les faubourgs d'Anvers jusqu'à ce qu'il eu soit disposé autrement. - Les membres du parquet de Gand ont procédé jeudi dernier des visites domiciliaire chez les rédacteurs connus du Messager de Gand. MM. Froment, Michel de Brialraont et Lebrocquy. D'autres visites se sont également faites chez MM. Meldepenningenavocat Manilius, ex commissaire du distric de St.-Nicolaset Cou vreur van Maldeghem, fabricant. Le Messager annonce que ces visites avaient pour but de découvrir l'auteur ou les manus crits de quatre articles insérés daus sa feuille et pour lesquels on a intenté un procès son a éditeur M. van Loocke qui s'en est déclaie responsable. - On mande de Bruges, 18 mai: Leeolonel de Lescaille, commandant de cet te province est arrivé hier ici. 11 passera de main la revue de toutes les troupes. Le général de division Wautier, inspecteur général d'infanterie dans les deux Flandres, est aussi arrivé en cette ville il passera aujour d'hui l'inspection du dépôt du 6e régiment. - Nous apprenons que les avant-postes de notre armée viennent de se rapprocher des li mites de Maestricht. Du 2/. - Avant-hier le Roi a travaillé avec M. de Muelenaere, ministre des affaires-étran gères ensuite S. M. a reçu eu audience parti culière MM. le général Desprez, chef de l'étal— major-général, Teichtnan, inspecteur des ponts et chaussées et Van de Weyer ministre plé nipotentiaire Londres. Daus la soirée le Roi a reçu M. Fox se crétaire de l'ambassade anglaise; ensuite S. M. a travaillé avec M. Raikem ministre de la jus tice. - Un arrêté royal du 16 mai nomme le le sieur de Meunheuser Xavier-Joseph lieu - tenant colonel de la légion de la garde civique du canton de Virton (province de Luxembourg) en remplacement du sieur Darlon démissiou- naire. - Un courrier anglais est arrivé Lier après midi de Londres en cette ville avec des dépê ches pour sir Adair et a de suite continué sa route pour Francfort. - Un incendie a éclaté dans la nuit du 17 au 18 dans une blanchisserie du sieur de Roeck- Roels Lokeren 8r pièces de toile sont de venues la proie des flammes. Le dommage est évalué /pai florins. Rien n'était assuré. Oa ignore la cause de cet accident. - On écrit de Courtrai en date du 18 La maladie paraît être devenue stationnaire. 11 y a trois ou quatre décès par jour. Dans le quartier de la basse ville habité' par 1600 personnes habituellement secourues par le bureau de bien faisance il n'y a eu que deux ou trois cas de choléra et pas de décès. Il est vrai qu'il s'y manifeste un assez grand nombre de diarrhées. Mais, grâce aux soins désintéressés de MM. les chirurgiens Samels et Holvoet qui habitent cet te partie de la ville, ces symptômes de l'épidé mie ont été détruits dès le principe. - Un peloton deschullery hollandaise ayant dépassé la frontière, a été fait prisonnier par les Belges sept huit hommes ont été arrêtés, les autres se sont enfuis en répandant la terreur chez les leurs. Mémorial. Nous recevons de notre correspondant de Paris, le protocole n® 60 dont voici le texte: PROTOCOLE N® 60. De la conférence tenue au Foreign-Officele n mai i832. Les PP. des cinq cours s'élant réunis ont porté leur attention sur des communications faites la conférence au nom de la Belgique relativement l'arrestation du sieur 'lhorn, gouverneur belge Arlon ainsi qu'à sa remise entre les mains du général Goedecke qui com mande le Luxembourg pour le roi graud-duc. Considérant que, d après les détails consignés dans la communication susdit, et d'après les reuseignernens déjà recueillis j ce sujet par 1 ambassauetu u une 3 cinq cours, auprès de S. M. le roi des Pays-Bas l'enlèvement et l'ar restation du Sr Thornn'ont pas eu lieu d'après les ordies du roi; que, de plus, il n'a pas été pris les armes la mainmais lorsque les tran sactions, qui ont eu lieu daus les affaires de la Belgique, semblaient autoriser de sa part une pleiiie sécurité; que, de plus, sa remise eDtre les mains du général néerlandais n'a été effectuée que sur un territoire déclaré neutre que d'après les ordres antérieurs de la confédération germanique, ce territoire ne devait pas servir des entreprises semblables, et qu'en conséquence la diète de la confédération elle-même n'a pu approuver l'acte qui a placé le Sr Thorn entre les mains du général Goedecke; qu'enfincet acte constitue un acte de violence accompli sans l'autorisation de S. M. le roi des Pays-Bas, et par des moyens qui ne peuvent que faire naître les plus fâcheux désordres; la conférence de Londres, pénétrée de la nécessitée de prévenir tout différend qui pourrait mener la reprise des hostilités eutre la Hollande et la Belgique, a jugé de son devoir de porter les circonstances relatées ci-dessus la connaissance des pléni potentiaires de sa majesté le roi des Pays-Bas, et de les inviter exprimer au roi grand-duc la ferme confiance où elle est que S. M. ne sanc tionnera point une arrestation qu'elle n'a pas ordonnée, et que M. Thorn sera remis en liberté. D'un autre côtéla conférence a pensé par les mêmes motifs que si des représailles ont été exercées par les autorités civiles ou militaires de la Belgique, les individus qui en ont été l'objet devraient également être remis eu liberté et elle a résolu d'en adresser la demande au plénipo tentiaire belge en lui communiquant le présent protocole. Finalement ,1a conférence ayant été informée cette occasion pat les PP. d'Autriche et de Prusse au nom de la confédération germanique que plusieurs individus qui avaient fait partie il y a quelques mois des bandes militaires, dont l'organisation dans le Luxembourg n'avait point été avouée daus le temps par le roi grand duc, ni par la confédération, se trouvaient aujour d'hui détenus Namur, est convenue de faire représenter au gouvernement belge que, dans un moment où les affaires de la Belgique sem blent toucher leur terme il serait conforme aux principes politiques d'oubli mutuel du passé qui caractérisèrent les transactions par lesquelles l'existence de la Belgique a été fixée, de rendre ces individus la liberté et de les laisser retour ner paisiblement dans leurs foyers. Il a été arrêté que le présent protocole serait communiqué aux PP. de S M. le roi des Pays- Bas et a celui du Roi des Belges. Signés, WessembergNeumannTalleyrand, PalmerstonBuloivLieue nMatuschewicz. FRANCE. Paris16 mai. Onlitdans unpost-criplum du Nouvelliste Le pays vient de faire une perle immense irréparable. M. Casimir Périer est mort aujourd'hui sept heures du matin. - Il paraît que la police savait que la nou velle de celte mort devait être pour les fauteurs de troubles le signal du désordre L'autorité avait pris des mesures en conséquence un ré giment de carabiuiers était range eu bataille dés

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2