- Le Journal du sommer ce d'Anvers an nonce l'arrivée la citadelle de dix bâtimeus chargé de munitions de toute éspéce et de quel ques troupes. - On écrit de Hasselt 29 juin Depuis hier des troupes commencent se diriger sur Maes tricht qu'elles vont cerner. Du -s. - Le Roi vient de charger son grand charabellande témoigner sa satisfaction toute par ticulière M. le bourgmestre de Bruxelles, pour les mesures préservalives qu'il a prisescontie la propagation du choléra, et pour le zèle et l'ac tivité qu'il a mises dans l'emploi de celles-ci. Hier, le Roi a reçu en audience particulière -sir R. Adair, M. de Talleuay, chargé d'affaires de France, et d'autres personnes ensuite S. M. a travaillé avec M. de Mueleuaere, ministre des affaires étrangères. - Le courrier du cabinet d'Autriche, arrivé hier matin de Vienne, avec des dépêches pour notre gouvernement, est parti hier après midi, avec des dépêches de S. M. le Roi Léopold pour Londres. - On lit dans Y Emancipation Nous tenons de la source la plus respectable que le 39 juin sont arrivées Paris les dispen ses de S. S qui autorisent et légitiment dans ses effets religieux le mariage de mademoiselle la princesse Louise d'Orléans avec S. M. le Roi des Belges. C'est ainsi que la cour de Rome qualifie et reconnaît par conséquent le Roi, dans le document officiel dont nous parlons. - On lit dans Y Indépendant Une lettre de Tongres que nous recevens l'instant et que nous publierons demain, annonce que le blocus de Maestricht est définitivement arrêté, et que déjà un bataillon et un escadron qui opt passé la Rieuse Reckem se trouvent dans lesenvirons de Rlaeslricbtsur la rive droite, et que d'autres troupes sont en marche. Le moment paraît bien choisi, car on assure que la garnison est mal approvisonnée. L'Emancipation ajoute ce sujet: Nous pensons être mieux informés en disant que M. te général Desprez, accompagné du gé néral RIagnan du lieutenant colonel Chapelié, et de quelques officiers, a fait avec un ou deux escadronsune reconnaisance aux environs de Maestricht. Le général avait avec lui fort peu de monde. RI. le général Desprez sera de retour ici dans le courant de la journée. - Nousapprenons que le brigadier de gendar merie Jacoby, qui avait été pris sur le territoire hollandais, a été échangé le 29 juin contre cinq prisonniers de cette nation. Jacoby est retourné dans sa résidence sans cheval et sans armes. NOUVELLES DE LA HOLLANDE. On écrit de La Haye, sous la date du 28 La réponse du gouvernement la conférence de Londres doit être expédiée aujourd'hui ou demain. Cette réponse est négative. C'est la maison Rotschild qui a fait depuis quelques jours des achats éuormes de fonds hollandais. On prétend que ces fonds doivent servir la capitulation de la dette qu'on re garde comme devant arriver tôt ou tard. - On écrit de La Haye 29 juio Un cour rier de cabinet est parti hier du département des affaires étrangères avec des dépêches pour les PP. de S. M. Londres. D'après ce qu'on apprend ces dépêches contiennent la réponse de notre cour au 65* protocole deia conférence et suivant les bruits qui courent le gouver nement hollandais aurait refusé d'adhérer au traité du i5 novembre sur les bases proposées par la conférence. On s'attend voir commu niquer immédiatement celle réponse par le mi nistre Verstolk van Zoelen aux envoyés des cinq puissances qui se trouvent ici ansi qu'il a été fait précédement pour beaucoup de notes et de réponses adressées la conférence. - On mande de Bréda sous la date du 28 juin hier les troupes réunies au camp de Ryen ont exécuté de grandes manœuvres de guerre en présence du prince feld-maréchal et ses trois fils. - On mande de Bois-le- Duc sous la date du 28 le général duc de Saxe-Weimar est passé hier par ici se rendant son quartier-général. L'état des choses l'armée est toujours le même il parait seulement qu'on est un peu difficile pour accorder des permissions. La santé des troupes campées est satisfaisante. FRANCE. Paris28 juin. RI. Lehon ambassadeur belge a eu une au dience du roi qui a duré cinq quarts d'heure. - RI Du pin a passé aujourd'hui toute la ma tinée Si-Cioud. - Rî le prince de Talleyrand doit dîner de main jeudi St-Cloud. - Le cabinet n'est point encore formé. Il parait qu'il n'y aura décidément rien d'achevé que samedi prochain. - Ou assure que le minisire de la guerre reçu par un dépêche télégraphique, du général commandant la 5e division militaire Strasbourg la nouvelle qu'un corps bavarois de i5,ooo hommes devait passer le Rhin et que le maré chal prince de Wrede était attendu Spire où il devait passer eu revue environ 20,000 hom mes dont 6,000 de cavalerie avec 17 batte ries de campagne. Quotidienne - Il y a eu aujourd'hui quelques rassemble- mens -rue du Cherche-Midi autour de l'hôtel de Toulouse ou les conseils de guerre devaient s'oc cuper de l'affaire de 24 individus pris les armes la main dans l'église St.-lVJéry. Mais cette af faire a été renvoyée demain parce qu'on ne veut pas la commencer avant de connaître la décision de la cour de cassation. Du 2g. - On rapporte que la duchesse de Berry, déguisée en paysan, a plusieurs fois sé journé au milieu même des gardes nationales lancées sa poursuite, et que toujours elle a, par sa présence d'esprit, su échapper toutes leurs investigations. Un jour, un fort détachement de gardes na tionales et de troupes de ligne investit la com mune où elle avait trouvé un refuge momentané. Informé du danger que courait la princesse, le fermier qui lui avait donné asile accourt au près d'elle et lui recommande d'avoir bon cou rage si elle veut échapper au péril imminent où elle se trouve; puis il la conduit vers un étang et l'y fait se blottir au milieu des joncs. La prin cesse, àTce qu'on raconte, est resiée onze heures de suite dans celte terrible situation ayant de l'eau jusqu'à la ceinture. On persiste,au reste, dans le faubourg Saint- Germain prétendre que madame de Berry est toujours en Vendée. (Mess. des Chamb.) - Le Messager des Chambres prétend qu'il n'est plus douteux que la duchesse de Berry n'ait fait plusieurs voyages Paris. Selon lui, elle serait arrivée dans celle capitale le 3 ou le 4 juin elle y serait restée jusqu'au 7 3 heures de l'après-midi, époque où elle serait partie dé guisée en homme, par la barrière du Roule, dans une calèche deux chevaux qui l'aurait attendue eu face du marchand de vin des Ther mes, Il ajoute qu'elle aurait couché deux nuits chez la sœur d'un haut personnages ecclésiasti- ueet une autre nuit chez la niece d'un officier evenu célèbre en 1815. On dit de plus que la priacesse est maintenant en Vendée, et qu'elle a le projet de revenir Paris dans le courant de juillet. - R1M. les ministres, M. le prince de Talley rand R1M. Dupin ainéThiers, Bertin De- vaux Guizot ont eu l'honneur de dîner hier Sainl-Cloud. - RI. le duc d'Orléans a dû arriver aujour d'hui Bourges il dinera demain Gien et partira après le diner pour Parisen passant par Orléans. Le duc d'Orléans sera de retour Paris demain. - Par ordonnance du 26 juin, S. M. a décidé qu'il serait fait remise de toutes les peines pro noncées par les conseils de discipline des gardes nationaux de Paris et de la banlieueet non ex écutées le 26 juin et qu'il ne serait exercé au cune poursuite disciplinaire raison des faits commis par des gardes nationaux de Paris et la banlieue antérieurement la même date. Moniteur. Dès ce matin, les abords du Palais-de-Justi ce étaient encombrés par la foule. On y re marquait beaucoup d'inquiétude. L'autorité semble craindre qu'il n'y ait du bruit au'mo ment où l'on connaitra la décision de la cour. Car plusieurs régimens ont élé consignés dans lrurs casernes afin d'être prêt marcher au premier signal. Du 3o. - Le Moniteur de ce matin con tenait l'ordonnance suivante Louis-Philippe roi des Français, etc. Nous avons ordonué et ordonnons ce qui suit Art. i" L'état de siège de la ville de Paris est levé. Art. 2. Nos ministres secrétaires d'état de la guerre et de l'intérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l'exécution de la pré sente ordonnance. Au palais des Tuileries le 29 juin i832. Louis-Philippe. - Voici l'extrait le plus saillant du rapport du ministre de l'intérieur au roipour motiver la levée de l'état de siège Le gouvernement qui voyait la tranquillité de Paris assuréeavait droit de penser que l'opinion comme le pouvoir avait assez de force pour en maintenir la durée dans l'avenir et il était prêt se dessaisir avec autant d'empresse ment que de sécurité des moyens extraordinai res qu'il avait empruntés aux lois. Telle était sa disposition, lorsqu'est interve nu l'arrêt de la cour de cassation en date de ce jour, quien opposition a l'avis de plusieurs cours royales déclaré l'incompétence des conseils de guerre peimaneus des divisions mi litaires l'égard des individus pris les armes la main.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2