m JILNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE, MERCREDI 29 AOUT, i83a. (XVIme Annee.) POLITIQUE, JUDICIAIRE, ET NOTARIAL. -- ACTES DU GOUVERNEiMENT. (N° i4G4. Vabonnement ce Journal estpour la ville et son arrondissement, Jl. 2-75, par trimpstre; et 3 Jl,, pour toute la Belgique franc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES db la ville. Du 15 a» 31 Août y 4 '?2 heu. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i5 au 3i Août, 8 zl 1 heur 11-E L G 1 Q l) Ypkes, 29 août. CONSTITUTION. - Droit de Pétition art. 21. C'est, snr-tout, depuis notre glorieuse et mémorable révolution, que le ministère, constitu- tionnellement fiscalmontre une sollicitude toute particulière rappeler très-fréquement, au Peuple belge, de petits avis, de la forme et de la teneur, suivantes} et ce ce qu'il para-it tour de rôle par département a Ministère de l11intérieur. Le ministère de ce département croit devoir rappeler, au Public, que les pétitions et mémoires, même en forme de lettres présentés aux autorités, doivent, aux termes de la loi du i5 brumaire, an VII, être écrits sur timbre.-Il ne sera donné aucune suite aux pièces de cette nature, qui seront écrites sur papier libre. Bruxelles, le 7 juin, i832. r< Le ministre de Vintérieur, a De Thedx. Ce peu de lignes en disent plus qu'elles ne sont longues. C'est, là, en effetune des mille et une faveurs et économies du gouvernement bon mar ché. Une très-minime anicroche surgit, selon nous, dans l'espèce. Mettons, en regard du petit avis mi nistériel le texte de l'article 21 de la Constitution - (t Chacun a le droit A'adresseraux autorités publiques, des pétition signées par une ou plusieurs personnes. Cet article n'est-il pas formel, absolu Et la Fiscalité incarnéeelle-même saurait-elle ■de ce texte formel, absolu, pressurer, extraire quelque interprétation relative conditionnelle pré ventive, enfin (car, que l'on ne s'y trompe pas l'impôt-timbrefrappé sur les requêtes, les mémoi res, etc., est, comme pour les journaux, etc., une mesure préventivevirtuellement attentatoire l'art. 18. C'étaitdéjà plus qu'assez de cette der nière violation, ce nous semblesans venir donner un nouveau camouflet la Loi fondamentale la Charte; et, sur-tout, pour un objet aussi infime, quant au produit fiscal, mais d'un ordre si élevé, quant au droit constitutionnel des Belges. - Du reste, ce n'est pas la première, et, malheureusement, ce 'ne sera pas la dernière violation qu'à l'aide de l'é lasticité interprétative, ou du fatras des lois, des ■arrêtés, etc., qui, au dire de nos gouvernons nous régissent encorebon gré malgré que la pauvre Constitution en aitces MM. du ministère croiront devoir ou pouvoir se permettre. - En définitif, le ministre de Theux n'a certes, pas voulu escobarder sur lés mots adresserde l'art. 21 etprésenter, de son très-bénin avis, géminé déjà, nous ne savons, au juste, combien de fois, depuis l'apparition de nos faiseurs. - Toutefois nonobstant l'avis ministé riel, nous persistons croire qu'en vertu A'autres loisarrêtés etc., qui établissent fopro Deo, et dont l'abrogation ne saurait émar.er d'avis, ni de circu laires; et, sur-tout, d'après, le texte formel, ab solu de l'art. 21 précité, il y aurait, le cas échéant, non—seulement inconslitulionalité, mais déni de justice, mais lèse-humanité, mettre au néant, dans les oubliettes bureaucratiques, telle pétition ou tel mémoire voire même telle lettre, non-écrite sur timbre, qu'un malheureux, qu'un indigent, dresserait ou ferait dresser (1) res sacra miser): lui, souvent, qui n'a pas de quoi se procurer un chétif morceau de pain noir!... Car, coup sûr, l'existence avant le timbre fiscal; et qui n'a que i5 20 cents vaillanta un besoin plus pressant sa tisfaire, que l'achat d'un chiffon estampillé, au prix énorme de 25 75 fois sa valeur. - Bref, il y a, dans tout ceci, quelque chose de si pénible, de si révoltant, que la pensée se glace, et que la plume se refuse être son interprête - L. D. W. Bruxelles 25 août. La députation de la régence de Gand a été admise hier l'audience de L. M. le Roi et la Rtiue. - Mrae la princesse Bagralion arrivée hier 1 ""hôtel de Bellevue avec une suite de 17 per sonnes, a dîné au château de Laeken. - Un courrier, arrivé de Vienne, a apporté a notre ministre des affaires étrangères une lettre de S. M. l'empereur d'Autriche en réponse celle qui lui avait écrite Léopold. M. de Meu- lenaere s'est immédiatement rendu chez le Roi. - Deux courrier du cabinet anglais qui ont été expédiés dans le courant de cette semaine, avec des dépêches pour La Haye, n'ont pu pas- serjla frontière; un est revenu Bruxelles et l'au tre a pris la route de Louvainpar Malinesà Aix- la-Chapelle, pour pénétrer par là en Hollande. - M. le vicomte Ch. Vilain Xllll, envoyé extraordinaire de S. M près le Saint-Siège, est parti hier soir de cette ville pour Rome avec deux berlines quatre chevaux. - On écrit de Hal, a3 août Le roi a fait transmettre par son secrétaire, notre bourgmestre une somme de 5oo florins, provenant de la liste civile, pour secourir les cholériques pauvres de notre ville. - On écrit d'Anvers, aSaoût: Aujourd'hui -x\anniversaire de S M. le roi de Hollande, l'escadre est pavoisée ainsi que les maisons de la tête de Flandre. On dit même que ce soir il y aura feu d'artifice la citadelle d'où l'on entend des morceaux d'harmonie. - La régence de la ville d'Anvers, prenant l'existence du choléra-morbus en considération vu des ordonnances de 1567 et 1617, vient de défendre l'introduction des prunes en ville, au tres que cellesdilesde Damas et de Reine Claude. (1) A moins, toutefois, que l'écrivain philanthrope, qui se consacre la défense des opprimés ou des infortunés ne doive, en outre pour faire acte légalselon Lavis ministé riel qui ne distingue poiut, payer de ses propres deniers le chiffon timbre, heureux privilégieauquel du moins, par grâce constitutionnelle, le purisme ministériel daignera taire, eu ce cas, 6scaie accointancec'est dire, eu argot de chancellerie, donner qoeiqub suite {quelque oppose aucunede Lavis.) Or qui aumouer peut cl tcutt u aumôue joint. v la débite du timbre. Du 36 Le Roi et la Reine sont sortis hier de Laeken pour aller faire une promenade cheval dans les environs de Bruxelles. - Malgré le mauvais temps et sans que les habitans y fussent invités les édifices publics les principaux etablissemens et les maisons des principales rues de la capitale ont été illuminés hier soir l'occasion de la fête de la Reine. - On lit dans la correspondance du Journal de commerce de Paris rubrique de Bruxel les ai août. Ce malin après l'arrivée d'un courrier ve nu de Londres sir Robert Adairil y a eu conseil de cabinet au palais. On pense d'après certaines paroles du Roi et M. de Mculenaere, que les propositions arrêtées Compiègne se ront favorablement accueillis par la majorité de la conférence, et voici peu près en quoi elles consisteraient moyennant une rétribution an nuelle de a millons de francsqui seraiet payés la hollande celle-ci renoncerait aux droits qu'elle veut percevoir sur les bâtimens qui re monteront l'Escaut ces bâtimens ne seraient plus soumis qu'aux seules perceptions de balisage et pilotage conisdérées comme frais d'entretien des passes du fleuve nous renoncerions la navigation des eaux intérieures sous la condi tion que nous pourriods établir un chemin de fer et un canal pour la communication de l'Es caut au Rhin; la meuse serait libre. Il y a ensuite quelques légers changeraens d'autres dispositions du traité. - Le gouverneur de la Flandre occidentale informe le public, que pour l'exécution de dif- férens ouvrages au canal de Gand Ostende, les eaux seront baissées dans le bief de la vil le de Bruges et dans le canal de Bruges Os- tende du ta septembre au Ier octobre sui vant Il est tombé dans la soirée de hier le long de la Meuse des éphémères petits insectes ailes en quantité telle que l'on ne lavait jamais ob servé dans le pays. Les maisons qui étaient res tées ouvertes eu ont été remplies en peu d'ins- tans. - Avant hier matin la police de Tournay a fait saisir et jeter dans l'Escaut une grande quantité de fruits demauyaise qualilé exposés en vente. - Les journaux de Java annoncent que par suicides léùvpêtes violentes et des pluies qui qfit régné hr.fi n de lj»qnée cfçtyvère toutes }es cotes ont étèiubme/gées. Des, niiVitag e se sont affaissées des atouts des écltLesdes champs de tijF, elci. oui été détmutset beaucoup de vaisseaux o;U péri, l/lusiturs, campagnes des envito&s de Raurârtitaienl

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1