m JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE, N8 i4G8. MERCREDI 12 SEPTEMBRE, i83a. XVIme Année.) a w M POLITIQUE, JUDICIAIRE, ET NOTARIAL. - ACTES DU GOUVERNEMENT. BELGIQUE. MOSAÏQUE. L'abonnement ce Joursal estpour la ville et son arrondissement, Ji. 2-75, par trimestreet 5 fi., pour toute la Belgique franc de port par la poste. INSERTIONS. Pria: 8 cents par ligneet toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES ci la ville. Du i au 15 Septembre5 heur FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au i5 Septembre8 heu Yprbs 12 septembre. Il tic sera pas, sans intérêt, ni à-propos, de mettresous les yeux de nos Lecteurs, les J suivans, extraits du Courrier Belge - - a Que l'on fasse semblant d'être poltron, nous le concevons: car c'est, là, une tactique, comme une autre -, - Que l'on soit, naturellementpoltron nous le concevons encore: car la peur est, de tous les sentimens le plus consciencieux - mais ce que nous ne concevons pas, c'est qu'après s'être cuirassé, après s'être armé de pied en cap après s'être tout bardé de fer et d'acier on se résigne comme certain gouvernement de notre connaissance, ne recevoir, tout le long du jour, que taloches, horions, avanies, camouflets, et rebuffades et cela, le casque en tête, la lance au poing, et l'épée au côté!!! - Qu'en pen sez-vous M. de Muelenaere - «Il paraît que, dans les stipulations matrimo niales, concernant l'union du roi Léopold et de la princesse Louise d'Orléans le roi Louis-Fhilippe ne s'est pas montré aussi généreux qu'on l'avait, d'abord, annoncé. La princesse a apporté, en mariage, un mi lion de dotsans plus. La jouissance de la part qui lui revient dans les biens propres que le ci-de vant duc d'Orléans a partagé, entre ses enfans en i85o, pour la raison qae l'on connaît, est subor donnée l'événement du décès de Louis-Philippe, époque laquelle la jouissance des biens cédés, par lui, ses enfans, commencera, seulement, pren dre cours. En cas de prédécès de la reine des Belges, sans enfans rien ne reste au roi Léopoldtandis qu'au cas de prédécès du roi Léopold la reine des Belges aura un douaire de 5oo,ooo francs, de revenu annuel. Nous ne faisons aucune réflexion sur ces stipulations, parce que la matière ne comporte pas de réflexions au moins dans un journal belge. - a En fait de budget, il faut en convenir, nous n'avons eu depuis deux ansque du provisoire et ce provisoire dorera, encore bien long-temps car, qu'on ne s'y trompe pas, nous n'avons, pas encore, de budget définitif, ni pour les dépenses, ni pour les voies et moyens. Le budget, si laboiieusement discuté, si minutieusement épluché, il y a quelques mois, n'est, lui-même, que provisoire. Il est facile de le prouver. En effet, a-t-on fait autre chose, dans ces longs débats, que de prendre, pour base, l'ancien budget des Pays-Bas, et de rogner quelques centaines de florins, chaque article? A-t-on sim plifié l'administration, suppprimé les sinécures, détruit, ou au moins, modifié le système de cen tralisation qui, chez nous comme en France, est si dispendieux pour le pays? Non; et, nous le ré pétons, le budget actuel est loin de pouvoir être considéré comme définitif.... En prolongeant ce pro visoire, on légitime, en quelque sorte, les vice* nombreux qui existant dans le budget des dépenses on conservedans celui des voies et moyens, de mau vaises lois, et l'on se place, volontairement, dans l'impossibilité d'opérer, dans nos finances, la ré forme salutaire que la Nation appelle de tous ses vœux et que les besoins de la Société réclament impérieusement. - Du reste, quoique rédige comme nous l'an- tendons, ce projet (le projet de loi sur l'enquête des désastres d'août, 1851 séances du 23, du ii du 28 novembre, et du Ier décembre. - Rejet de la prise en considération: 48 voix contre 3i abstention, 3 eût été, également, rejeté: car la majorité, effrayée de l'étendue des pouvoirs que les art. 90, i34> 4°> et 48, de notre Loi fondamentale (1) attribuent la Chambre des Représentans, a voulu prouver, toute la Belgique, que, jusqu'ici, la responsabilité ministérielle^est, chez nous, un mot vide de sens!!!» Nons ajouterons, nous, en propageant ce qui précède, où va-t-on, avec toutes ces bellesavec toutes ces merveilleuses choses - là??? - La réponse la question, la solution du problême ne se fera plus guère long-temps, attendre.... D'ici là on peut, rationnellement, juger des effets par les causes: les antécèdens sont.... Nous n'achèverons point Tou tefois, nous dirons, avec letudesque M.Saucemann, du Cuisinier politiquevaudeville non-politique, de MM. Théodore et Simonnin et pour égayerun tant soit peu, la manière nous dirons: - L. D. W. Aie Il me faudra quitter l'empire. Qu'est-c' qu'un état une grande cuisine Où noire argent est, toujours, fricassé. Le souverain devant qui l'on s'incline, C'est l'ebef qui t'paut, dans uu moment pressé, La queu' d'ia poêle, est l'plus embarrassé. Les commis sout marmitons de tout' sorte. Les miuistres, vous l'devines, Sout des gât'-sauces galonnés; Et ('Peupleun pauv' qui mendie la porte, Et voit les plats lui passer devant l'nei Extrait no Jourhal de» Femmes Eh bien Lecteurs que vous semble-t-ilen dé finitif, de la Mosaïque?... Bruxelles8 septembre. On lit dans le Moniteur Le Messager des chambres donne l'extrait d'une lettre de Bruxelles arrivée par courrier Paris. On y dit que notre gouvernement vient d'ad hérer toutes les propositions du gouverne ment hollandais telles qu'elles sont énoncées dans le denier acte de la conférence; que la Belgique n'aura pas la libre navigaliou de l'Escaut et paiera un péage qui sera provisoi rement celui applicable au Rhin; qu'elle n'aura pas le droit d'ouvrir une communication di recte avec l'Allemagne que le Luxembourg ne nous sera pas remis, etc.etc. Le ministère, ajoute la lettre, ne veut pas faire connaître en ce moment son adhésion dans la crainte d'ir riter le commerce et la population industrielle. Nous sommes autorisés déclarer que tout cela est faux de toute fausseté. Le ministère ne se départira pas du système qu'il a exposé devant les chambres et nous ajouterons que (1) D'ailleurs, qui ne le sait Les lois sont la eouscience des gouveruemeus Ils les écouteurou, les font taire, selon les circonsionces «t, leur intérêt. Extruil de f Albua» d'une Femme, Josbrae des Femmes, depuis le protocole n° 68 du i3 juillet t83a relatif M. Thorn la conférence n'a rien arrêté d'officiel et n'a rien communiqué notre gouvernement. - Un journal anglais contient les détails sui vans sur la corbeille offerte par le Roi Léo pold la princesse Louise elle consiste et un coffre d'ébëue, forme gothique, encadré en argentdans un étui de damas orné de perles fines. L'extérieur inspire donc quelque idée de deuil qui se trouve détruite par la vue de ce qui s'y trouve renfermé. On remarque d'abord une parure magnifique en diamans consistant en un collier, un peigne, une guirlande d'é pis de blécette dernière pièce faite de ma nière se démonter et servir ensuite sous d'au tres formes. Une collection d'agraffes pour relever en draperie les robes de cour et alta-i cher des bouquets. Une parure complète de pierres de différentes couleursmontées en or si légèrement que la monture est invisible, une grande variété d'épis de blé en éméraudes chrysoprases jacinthes topazes chrysoliles et autres pierres, représentant le blé dans les différens degrés de sa maturité. Un assortiment d'écaillés de Naplesun autre de camées an tiques richement montés en or en outre une grande variété de chaines d'orles unes légè res les autres massives. Deux épingles pour habillement de bals surmontées chacune d'un gros solitaire. Huit cachemires, dont quatre carrés et quatre longs. Des écharpes de toute espèce de dentelle eu point de Bruxelles de Lille, de Valenciennesde Chantilly. Un cu rieux assortiment de cachemires brodés en or argent et perles. Un habillement de mousse line de soie (nouvelle étoffe française), avec une broderie de grappes de raisin dont le fruit est fait avec des améthystes. Une lobe de soie de la Chine sur laquelle sont peintes des fleurs par les mains des premiers artistes ren fermée dans une boîte de vernis du Japon, peinte en fleurs la chinoise et richement dorée. Une grande variété de ce qu'on appelle ca deaux de corbeille ou présens de mariée ac compagnent ce magnifique coffre entr'autres une garniture de ornemeus la française consistai eh 14113 'j^Kdule, des cari- jdelabres et detf frases fprœelfxie feuilles de chêne vertes et or. Un déjeuneW en or avec .un magnifique/ plateau du mè\œ métal un apire déjeuner en argentày nécessaire de toiïeue une boîie ouiia^fT, un desk pour écrire avec la garniture en or et cristal et dou blé erl velours. Plusieures boîtes magnifiques en vernis du Japou remplies d'oiseaux de Pu-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 1