écrit d'Ostende*. Du i au a septefn- •iwsil est entré dix chaloupes dans ce port ve nant de la grande pèche de Doggersbank avec zioâ, tonnes morue et une goélette de la pêche d'Islande avec 2g4 tonoes morue. Venloo 12 août i832. TVT. le commandant, de bateliers hollandais, naviguant sur la partie de la Meuse commune aux deux Dations, ont constamment été respec tés protégés même par les autorités civiles et militaires belges cependant, des actes hostiles *onlété commis plusieurs reprises par les trou pes hollandaises contre des bateliers belges naviguant sur cette rivière entre Mook et Maashees. Des infractions de cette nature des droits qui doivent être communs aux deux peuples riverainsblessent toutes les convenances et «e sauraient être tolérées longtemps. J'ai l'honneur en conséquence de vous envoyer en qualité de parlementaire M. le lieu tenant adjudant-major Henry, porteur de la présente pour vous inviter prendre des me sures telles qu'à l'avenir pareilles plaintes ne me soient plus adressées et que les sujets belges soient respectés comme nous respectons les sujets hollandais sur celle partie de la rivière, sauf eux n'opérer aucun débarquement sur la rive des adversaires sans le consentement préalable ou que dans le cas d'hostilités Je crois devoir vous déclarer, M. le com~ .mandantque si ma démarche n'obtenait pas le résultat que j'ai le droit d'en entendre ce que ra'appreudra votre réponse que vous vou drez bien remettre a l'officier parlementaire ci- dessus désigné je suis décidé faire protéger les bateliers belges par la force des armeset opposer la navigation hollandaise les mêmes entraves que la notre pourrait rencontrer l'avenir. Le colonel commandant supérieur de la forteresse de Venloo SignéBrialmont. Le correspondant de l'Indépendant qui lui communique cette lettre, ajoute que la menace du général a été mise exécution que le 17 août au matin, 800 soldats belges sont sortis de Venloo, et que cette démonstration a suffi pour que les Hollandais laissassent librement circuler les bateliers belges. Il y a eu hier un grand dîner, auquel étaient invités les ministres MM. de Meulenaere de Thcux, Raikem, Coghen et Evain les envoyés d'Angleterre et de Francesir Robert Adair et le comte de Lalour-Maubourg le général Gobletle général d'Hoogvorstle colonel Ch. de Brouckere le comte de Robiano et autres personnes. La société de la Grande-Harmonie a exécuté plusieurs airs dans la soirée qui s'est prolongée jusqu'à dix heures et demie. - Ont lit dans le Moniteur Nous avons dit hier d'après les nouvelles de Paris que l'on faisait des préparatifs Coropiègne pour y re cevoir LL. MM. le roi et la reine des Belges qui iraientensuile Paris. D'après les informa tions que nous avons prises cet sujetnous pouvons assurer qu'il n'est nullement question de ce voyage. Il en est de même de l'arrivée du duc d'Orléansque l'on disait attendu pour vendredi Laeken. - M. le général Nieillon est parti hier midi de celte ville pour Gand. - On assure que le choix du ministre de la justice est fixé sur M. de Gerlache pour les fonc tions de premier président de la cour de cassa tion. Émancipation. - On lit dans le Journal de la province de Liège Nous apprenons que tout récemment le conseil de régence a adopte une adresse au roi pour lui demander de maintenir les 24 ar ticles. H doit y être aussi question de l'état ac tuel de plusieurs brauches d'industrie de notre province. Nous piésumons que cette adresse sera rendue publique aussitôt après qu'elle aura été présentée au roi, - On a publié la bourse que la banque de Bruxelles recevrait en paiement de ses ventes de domainesl'emprunt de 24 millions aux taux de 80 p. c. ANNONCES. MEIBELS, L'Indépendant publie une lettre ensuite de laquelle le gouvernement hollandais a permis aux navires belges de descendre la Meuse. sCapie de la lettre adressée au commandant des trompes hollandaises Boxmeer par le commandant supérieur de yenloo. Du i3. - Sir Robert Adair a eu l'honneur «3e remettre au Roi une lettre autographe de S. M. le roi Guillaume d'Angleterre en félici— talion de son mariage. Cette lettre renferme les expressions de la plus cordiale affection pour le Roi et du désir de contribuer un dénouement utile la prospérité de la Bel- gique. - L'Echo de la frontière journal de Va- lenciennes rapporte que le froment de la ré colte de i83a pèse sept kilogrammes au sac de plus.que le froment de la récolte de i83t. Juillet i832. JURISPRUDENCE DU NOTARIAT (1.) Art. 1666. remploi.mutation par DKcts. Le remploi d'un immeuble de la femme peut être Jait en une créance. - Tellement qu'après la décès du mari la régie ne peut exiger que cette créance soit déclarée dans la succession du mari. Cela est conforme l'opinion que nous avons émise dans notre Répertoire (2), v° Remploi, n°27. Voici l'espèce qui s'est présentée: Le sieur Vyau de la Garde est décédé le 6 avril i83o, laissant un testament olographe par lequel il léguait la nue-propriété de ses biens ses neveux, et l'usufruit sa veuve. - Celle-ci a renoncé la communauté le 7 juin i85o. La déclaration de succession a été faite. On n'y a as compris une créance de 100,000 fr., sur un sieur ouard, résultant d'un acte notarié du a juillet 1827 par le motif que les deniers de cette créance f(revenaient de l'aliénation d'un bien propre de 'époux du défunt, faite pendant la communauté, et que l'obligation contenait déclaration de remploi au profit de la dame de la Garde, qui l'avait acceptée. Mais plus tard le droit d,e mutation a été réclamé sur eette créance, que l'on considérait comme dé pendant de la succession du sieur de la Garde. L'on ne supposait pas que le remploi avait pu valable ment s'opérer en une créance. Le conseil d'administration de la régie a rendu hommage aux principes en accueillant la réclamation des héritiers. Il a reconnu que la créance sur le (1) Ce Juornal paraît depuis janvier 1828, par cahier de 64 pages d'impression, rn-8°, petitromain, par mois Ypres, au bureau de cette feuilles. Les année 1828 18Î2. Prix fr. 55-oo L'abonnement par année, paressant en un cahier de 64 pages par mois fr. i5-oo (2) Réperaoire de la Jurisprudence du Notariat 7 forts volumes in-8°, Paris i83i. Prix fr. 56-oo sieur Bouard était la propriété personnelle de la dame de la Garde, et que, dans tous les cas, la dé claration de remploi contenue dans l'acte constitutif de cette créance, ayant été régulièrement accepté par cette dame la validité ne pouvait en être con testée par la régie. A annonter v° Remploin° 27. og. biens patrimoniaux. Communes d.' Hollebeke et fyytschaele. MAISON OBLIGATION ET TERRES A LABOUR A VENDRE. Mardi 18 Septembre i83a 4 heures de re- levée, chez le sieur Jacques Vanden Broucke, cabaretier Hollebeke on vendra par forme de Mise-à-prix et Enchères les Biens énoncés su texte ci après plus amplement détailles. Hollebeke sur la Place. Premier Lot, Une maisonétant le lieu mortuaire du sieur Michel Leveugle ayant place d entrée chambre attenante remisechambres couchor et autres comodités erigée sur 88 (6 verges de fonds d'arrentementappartenant au sieur Charles Dehem aboutissant d'orient et midiau meme Dehem d'occident aux enfants Pierre Spinnewyn et de nord la place du lieu pour par l'acquéreur en jouir de suite. jyytschaete. Deuxième Lot, Une partie de 17 percher 64 aunes ou environ de terres labour, abou tissant de midi unebecque, d'occident Mr. Debuus-d'Hollebeke et de nord Mr. Degheus, occupée sans bail par le sieur lves Deconinck au rendage outre l'impôt de 3 florins43 cents par an. Troisième et dernièr Lot, -- Une obligation bien hipothéquée au capital de 70 florins 12 cents produisant intérêt 5 p°/0 par an, exigible dans 18 ans date de l'acte, 20 octobre 1828 charge de Jean-Baptiste Deconinck, cultivateur Wjtschaete. Ou procédera l'Adjudication définitive des Biens auxdits lieu et heure, le Mardi 2 Octo bre i832. M". COURTENS, Notaire Ccmiues est chargé de cette vente et des conditions. 1 210 schoone venditie van En verdere Mobilaire voorwerpen Te Dickebusch. Op Donderdag den 20 September i83j len 9 ureu voor middag precies ten huize van sieur Pieter Behaeghel herbergier, 1er plaets van Dickebusck, zal'er door sieur D HOiND T Zatk- verrigter te Vlamerlingbe met beboorlj k rainis- terievenditie gehouden vvorden van Meubels en vordere mobilaire voorwerpen, bcstaeûdu namentljk iu Vier kleeikassen vier comoden een toog, twalf lafels lien douzynen stoelen zes banken met leuentwee aliersthoonsie en allerbeste êlooven

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2