M. le généraldepuis cessation des bos- NOUVELLES DE LA HOLLANDE. novembreet aurait voulu résoudre la diffi culté dans un sens favorable la Belgique. La Hollande elle-même aurait déclaré qu'elle ne demandait pas mieux que d'en finir mais "qu'il était absurde de prétendre qu'elle évacuât Anversavant la conclusion définitive des aff.iires. Sous l'influence de ces circonstances ont été rédigiées les propositions dont M. Goblet était porteur. On assure que moyennant une somme annuelle de <5o,ooo fl. payer par la Belgi que la difficulté du péage sur l'Escaut serait entièrement écartéeet que le pilotage serait abaissé jusqu'au taux établi pour la navigation de Helvoetsluis Rotterdam. Le passage par les eaux intermédiaires nous resterait d'après les stipulations du traité du i5 novembre ainsi que les routes commercia les par Sittard et Maestiichl auxquelles villes on ajouterait encore Venloo. Mais on suppri merait l'article suivant de ce traité qui nous ac corderait le droit de nouvelles constructions de canaux et de roules travers le territoire hollandais. Relativement au syndicalil serait dit que tant que la liquidation n'en aurait pas lieu, la Belgique serait déchargée de l'obligation de payer les arrérages de la dette jusqu'au i" juillet i83a. Ou croit qu'à celle condition le roi Guillaume, qui craint par dessus tout la divulgation des mystères du syndical, renon cerait toute liquidation. Voilà ce que nous avons pu recueillir sur le contenu des propositions dont on dit le général Goblet poiteur mais ces conditions formu lées par lord Palmerston n'ont point encore obtenu l'assentiment de la Hollande. Anvers17 septembre. La société de l'arc et de l'arbalète a donné samedien l'honneur du mariage du Roiune fête brillante laquelle M. le colonel Buzen et M. Rogiergouverneur de la province ont assisté. <- La société d'amateurs de pigeons du Ver- loren Os de notre ville a fait lancier Paris le 13 de ce mois g heures du matin ,12 pi geons âgés seulement de 5 6 mois. Celui qui a remporté le premier prix était de retour 1 heure 1/2 et un autre 2 heures de l'après- miditous deux appartenant M. L. F. Van Baelen. Un 3e appartenant M. Cuperus est revenu le lendemain 11 heures du malin. C'est la première fois qu'on a essayé de faire parcourir un aussi long trajet d'aussi jeunes pigeons. - Le roi Guillaume avait envoyé une troupe d'acrobates la citadelle ces artistes don naient alternativement des représentations la citadellela Têle-de-Flandres et au fort Lillo. Ces messieurs s'élant présentés hier sur notre territoire du côté du Kiel, nos troupes s'en sont emparés et les ont conduits en ville hier au soir. - Tous les journaux ont donné la lettre du général Chassé au colonel Buzena propos des travaux faits contre la citadelle voici la réponse que lui a faite le colonel Buzen Anvers, 12.septembre 1832. A. M. le général d'infantérie baron Chassécom mandant supérieur dans la citadelle d'Anvers. tilités vous vous êtes constamment occupe d'augmenter la force de la citadelle on ne s'y est pas borné exécuter des travaux de défense dans l'enceinte de la place des ouvrages ex térieurs ont été considérablement renforcés il en est de même des forts que vous occupez sur la rive gauche, et nommément de la tête de Flandres où l'on travaille et que l'on arme eu ce moment avec des mortiers arrivés récem ment de la Hollande par l'Escaut D'autres bou ches feuen nombre considérablesont ar rivées différentes époques par la même voie la citadelle. Vous avez changé son slatu- quo et usé d'une latitude qui n'a jamais été accordée en pareilles circonstances. Je ne m'y suis pas opposé parce que mon gouvernement voulait éviter les discussions brutales. Je réclame la réciprocité pour la place d'Anvers, qui n'est pas moins menacée par la citadelleles forts de la rive gauche et vos forces navalesque la citadelle ne l'est par la garnison d'Anvers. De plus, cette place n'ayant pas de front sur les côtés les plus me nacés de son périmètre, chargé de sa défense, je suis en droit et dans la stricte obligation d'y pourvoir. Fort de ce droitje ne céderai jamais d'in justes prétentions ou a des menacesde quel que part qu'elles viennentet je continuerai remplir les devoirs que m'imposent mes fonc tions, tout en déclinant et rejetant sur vous RI, le généralla responsabilité que vous vou driez faire peser sur moi. Signé: Buzen. Liège 17 septembre. L'adresse de la régence de Liège qui a été dernièrement présentée S. M., en réclamant contre toute modification qui pourrait rendre le traité du i5 novembre plus onéreux au pays, et en se prononçant pour la liberté de l'escaut présentait la libre navigation de la Meuse comme une question d'existance pour la ville de Liège et pour les provinces riveraines de ce fleuve. Elle demandait des débouchés, des traités de commerce pour les produits de son industrie qu'un développement continuel a mis hors de toute proportion avec les besoins de la con sommation. Voici la réponse que M. Jules Van Praet secrétaire du cabineta faite la régence de Liège, d'après les ordres de S. M. Bruxelles, le 14. septembre i832. Messieurs, en réponse la lettre que le conseil de la régence de la ville de Liège.a adressée dernièrement au roiS. M. me charge de vous dire qu'elle est intimement pénétrée des sentimens qui ont dicté cette lettre et que les difïérens points dont il y est fait mention ont été constamment pour elle des objets de sollicitude particulière., eu ce qui concerne spécialement la libre navigation de la Meuse celte question pour n'être pas d'un intérêt aussi européen que celle de l'Escautpour avoir été moins souvent jusqu'ici l'objet de la méditation des puissances n'en a pas moins paru S. M. d'une importance toute première pour l'exis tence industrielle du pays. Elle a fait cet égard les instances les plus assidues, et en cette dernière occasion, elle m'a donné l'ordre de vous dire qu'elle transmettrait immédiatement ses plénipotentiaires près de la conférence les observations que votre lettre renferme. Ou écrit de La Haye i5 septembre: Jeudi dernier, nojre gouvernement a reçu de la con férence de Londres l'invitation de donner son ultimatum au sujet d'un projet de traité qui n'était pas formulé en protocolemais était uue simple lettre confidentielle de lord Palmers ton et quiquoique rien n'ait encore transpiré de son coutenuseraitau dire de gens dignes de foi pire que les articles. - On écrit de Bois-le-Duc i3 septembre: Par suite de la levée du camp de Ryeu, il y a eu parmi uos troupes quelques mouvetnens qui paraissent indiquer que l'on croit devoir être constamment sur ses gardes et se tenir réunis autant que possible. S. A. R. le prince Frédéric se trouve de nouveau au camp depuis lundi. - Le SlaalCourant publie sur la rébellion qui a eu lieu Krawang dans l'île de Java un rapport dont voici quelques extraits C'est le 10 mai que le gouvernement reçut la nouvelle que le 8 une mutinerie avait éclaté Krawangparmi les cultivateurs chinois récemment amenés dans le pays, et qu'ils avaient brûlé la plantation de Tjtlaukop, après quoi ils s'étaientla même nuit portés Poer- wakarta où ils avaient brûlé la maison du résidentet détruit une partie de l'habitation du chef des nègres. Le résidant de Serrière et sa famille n'avaient eu que le temps de se sauver. - On mande de la Haye le 16 septembre Nous apprenons de Rotterdam que ce midi y sont arrivéesLL. A A. RR. Madame la Dau- phine de France et Mademoiselle, fille delà duchesse de Berry. A leur arrivée elle ont été reçues avec toutes les marques de respect par les autorités civiles et militaires. Un officier de la maison du roi a complimenté S. A. de la part du roi et immédiatement après un courrier est partie pour le Loo afin de prévenir S. M. notre reine qui avait témoigné le désir de voir Madame la Dauphine, de l'arrivée de S.A. Une grande partie delà population de Rotter dam s'était rendue sur les lieux. Les princesses n'ont pu cacher l'émotion que leur faisait éprou ver le bon accueil qu'elles ont reçu sur le sol hospitalier de la Hollande. - On écrit d'Utrechtle t5 septembre Les nouvelles de l'armée s'accordent dire que les nôtres s'attendaient une attaque de la part des Belgeset qu'on prend toutes les me sures pour la soutenir. Nos corps sont augmen tés et UDe seconde batterie a été ajoutée notre artillerie. On forme des bataillons de marche dans les places fortes et l'on pense qu'on for mera une 5miî division commandée par le lieu tenant général George. Le quartier-général reste Tiibourg. Sur ce dernier point,on a remarqué des mouvemens militaires qui font présumer qu'une conclusion pacifique est encore éloignée* - Depuis l'invasion du choiera il est mort Amsterdam 600 personnes. - 11 en meurt ac tuellement encore i3par jour. FRANCE. Paris, 16 Septembre. Le roi vient de recevoir la réponse de S. M. le roi de Sardaigne la lettre de notification du mariage de S. A R. Madame Louise avec S. M. le Roi des Belges.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2