On lit dans le Courrier
On assure que lord Pslmerston a etltoyé
notre cabinet, aiDsi qu'à celai de Paris une nota
•dans laquelle il déclare que le gouvernement
britanuique, ne consentira pas une reprise
d'hostilités entre la Belgique et la Hollande et
qu'il ue permettra pas une armée française de
pénétrer en Belgique.
On assure de plus que le comte Bulow, plé—
nipoteotiaire de Prusse, et le prince de Lieven
plénipotentiaire de Russie ont remis la con
férence des notes énergique pour protester con
tre toute intervention armée de la Fiance dans
les affaires de la Belgique.
t 3
le commandement du contre-amiral Ducrez ae
Villeneuve.
La flotte anglaise sera commandée par le vi
ce-amiral sir Pultney Malcolm.
généraux sont parti ce matin pour l'armee du
Nord.
- Le 38e régiment de ligne n'est point en
route poui l'armée du nord. Il n'a été donné
On prétend que les deux amiraux seront por- aucun ordre de départ aux régimens composant
leurs d'une déclaratiou commune de France et
de l'Angleterre adressée au roi Guillaume.
Arrivés dans les eaux de la Hollandeils trans
mettraient cette déclaration au gouvernement
hollandais et sur une nouvelle réponse négative
le blocus commencerait.
- On lit dans le Constitutionnel: Nous ap
prenons aujourd'huide bonne source que
les escadres d'Angleterre et de France vont se
- M. Surlet Chokier a quitté hier notre ville, réuuir Spithead pour se rendre devant la cita—
- On apprend que l'arrêté qui détermine
l'uniforme de MtM. les gouverneurs de provin
ce vient d'être transmis ces fonctionnaires
qui jouirontcomme les ministres, de la faculté
de porter le costume leur vie durant.
(Mémorial.)
- Dans son voyage Anvers le Roi passera
■en revue aux environs de Lierre la division
de l'armée commandée par M. le général Duvi-
vier II paraît que le Roi ira Auvers avec une
suite nombreuse des apparlemens ont été rete- que que dans le cas d'une agression de la part
nus au palais du gouvernement et dans des mai- de la Hollande; ou bien si, après l'établissement
delle d'Anvers. Ou annonce aussi que les deux
corps d'armée de France se rendront l'un du
côté d'Anvers l'autre vers la frontière hollan
daise afin de débarrasser les parties du terri
toire belge qui sont encore occupées par l'enne
mi.
- Voicidit la Gazette le résumé de la
notification envoyée La Haye par le gouver
nement français: L'armée française qui s'assem
ble sur la frontière ne pourra entrer en Belgi-
sons particulières.
- On sait qu'une des allés du vaste bâtiment
de l'entrepôt en construction Anvers était
occupée depuis un an par le génie militaire et
qu'on en avait fait un dépôt de vivres et de ma
tériel. 11 y a quelques jours que celte partie a
«té livrée au commerce.
- Le choléra s'est déclaré Anvers dans la
caserne occupée par les gardes civiques de
liouvaiu. On a aussitôt fait évacuer la caserne
«t envoyé une partie des gardes civiques en
cantonnement.
- On n'entend presque plus parler du cho
léra parmi les troupes en campagne d'où il.
faut conclure que si l'épidémie règne encore
parmi elles le nombre des victimes doit être in
signifiant.
- M. Arnoul colonel commandant les cui
rassiers arrivera demain de Tournay eu cette
ville la tête de quatre escadrons de son régi
ment se rendant l'armée.
- On assure que M. le général Van der Mee-
re doit prendre le commandement de la brigade
du général Nypels. (Belge.)
- L'ambulance de l'armée de reserve, a reçu
l'ordre de se tenir prête partir; on a également
donné l'ordre d'approvisionner toutes les places
fortes. (Idem.)
- On écrit de Tournai, a5 septembre.
Presque toute notre garnison cuirassiers
artilleurs et 4e de ligne doit partir demain et
après-demain pour l'armée.
- La légion belge étrangère ayant été dis
soute le plus grand nombre de ses membres
ont pris service pour Dona Maria et se sont
dirigés sur Oportoles uns en traversant la
France les autres en se rendant Ostende où
depuis deux jours, les attend un bâtiment fré
té par don l'édro. C'est un aucien oflieier ita
lien qui commande le détachement et c'est le
plus considérable qui s'embarque Ostende,
FRANCE.
Paris23 Septembre.
On lit dans le Journal des débats
La flotte française quittera Cherboug sous
du blocus d'Anvers et la sommation définitive
faite au roi de Hollande d'accéder aux dernières
la garnison de Paris. (Nouvelliste.)
- Voici quelques détails datés de Madrid
16 septembre sur les derniers momens du roi
d'Espagne
Il est arrivé ce matinvers dix heuresune
estafette venant de Saint-Ildefonse qui a an
noncé la mort du roi. Personne n'était préparé
cette nouvelle. Elle s'est répandue rapidement
dans la villeet tout le monde donnait des
marques de la plus vive douleur.
Dès que l'on avait su que la vie de Ferdinand
était en danger, les Infants, les Infantes et les
membres du corps diplomatique étaient ac
courus pour assister en quelques sorte ses
derniers momens. La maladie a fait des progrès
rapideset les médecins pensent que quelque
affection grave est venue se joindre la goutte.
L'auguste malade a éprouvé des souffrances
inouies. La reine ne l'a pas quitté un seul ins
tant malgré l'état où elle se trouve.
L'infant don Carlos est venu auprès du roi
son frère qui l'avait fait appeler il lui a re
commandé la reine et l'enfant qu'elle porte
dans son sein. Ma fille et la reine lui aurait-
propositions de la conférenceil n'était pas fait il ditn'auront bientôt plus d'autre soutien que
ae réponse dans le délai de dix jours. Dans cet
te dernière hypothèse a5,ooo hommes de trou
pes françaises se dirigeront sur Anvers, et après
la prise de la citadelle, elles rentreront en Fran
ce.
- Les nouvelles de Lisbonne sont du 11
courantelles sodI arrivées par voie extraor
dinaire. Elles annoncent que don Miguel était
parti pour Terceire, afin d'observer les raouve-
mens des deux escadres. L'armée royale de don
Miguel avait pris Villa Nova, les troupes de
don Pedro s'étaieut renfermées au nombre de
Coo dans le couvent de Sarra où elles se trou
vaient cernées par les miguéiisles.
- On des nouvelles de Coustautinople du 3 r
août. I ar un manifeste adresse au sultan, l'am- pjaples qui était resté auprès de la reine. M. de
bassadeur russe invite les puissances étrangères Colomarde n'a pas quitté le prince pendant
a s unir a la Russie pour conserver et protéger son entrevue avec les membres du corps diplo-
cet empire. Aucune démarche encore n'été faite
ton amitié. L'infant don Carlos a donné des
marques de la plus vive affliction et a pris
l'engagement sacré de veiller au salut de ceux
que la sollicitude de son frère venait du lui
confier.
M. de Rayneval était présent aux derniers
momens de S. M.dont l'agonie douloureuse
était entrecoupée d'assoupissemens assez pro
longés. Le confesseur de S. M. n'a cessé de
prier auprès de son lit. Enfin une dernière ci ise
a enlevé ce prince deux heures quarante-cinq
minutes.
L'itifant don Carlos s'est rendu immédiate
ment Madrid. A son arrivée, il a reçu la visite
des ambassadeurs, excepté de l'ambassadeur de
par les autres ambassadeurs. Nouvelliste.
Du 24 - M. de Talleyrand est attendu
Paris pour le 28.
- On attend aujourd'hui ou demain une let
tre de Léopold réclamaut l'intervention fran
çaise et ce ne sera qu'alors que l'ordre sera
expédié par télégraphe l'escadre deCherbourg
de partir pour Spithead afin de se réunir l'es
cadre anglaise.Eu attendant, il y déjà 6 ou
7 jours que l'amiral de Rigny a envoyé Tou
lon et dans tous les autres ports de mer de
la France des instructions pour apprêter les
bâtimens de l'État enfin qu'ils soient prêt
prendre la mer au premier ordre.
On a expédié aux officiers faisant partie des
régimens qui sont destinés a entrer en Belgique
et qui se trouvaient eu congé, l'ordre de rejoin
dre immédiatement leurs corps.
La première armée qui doit entrer en Belgi
que est au completet les troupes qu'on dirige
vers le nord ne sont destinées que pour la secon
de armée pour laquelle il faudra bien quelques
jours de préparatifs.
Le général Lawoestine et plusieurs officiers
corps diplc
l'un et l'autre
des mesures
pris
manque; ils sont retournes
Saint-Ildefonse, après avoir
pour le maintien de l'ordre.
Du uâ. - On lit dans le Messager. Aujour
d'hui en parlait d'une entrevue qui a eu lieu
entre le comte Appony et M. Sebastiani. On
assure que l'ambassadeur d'Autriche a annoncé
notre ministre des affaires étrangères que, mal
gré le désir de sa cour de voir des affaires de la
Belgique terminées elle ne veut point adhérer
aux résolutions prises par le gouvernement fran
çais et ne permettra point de mesures coérciii-
veS contre le roi Guillaume.
Dans aucuns cas les puissances du nord ne
souffriront l'invasion du sol hollandais. Au
reste il parait que le gouvernement français
ne prendra point des mesures décisives avant de
connaître la décision de la conférence de Lou-
dres.
- Le Nouvelliste avait dit que deux corps
d'armée allaient se porter sur Anvers et Maes-
tricht. Le Moniteur déclare aujourd'hui que
celte nouvelle est entièrement dénuée de fonde
ment.