ea'iisc dlrr.a'nclte dernier Vliermal vftk^js 4»taé ii deux lieues de tlassell entre les ès&feriîrns et les soldats cantonnés dans les envi- sens. Gette rixe fut occasionnée, ce qu'il pa- ïp.r? quelques altercations de cabaret et au Sisiot de femmes qui assistaient un bal de cam pagne. On rapporte que deux voitures de bles sée, parmi les militaires, ont été dirigées sur ifasset taudis que l'on compte de 20 34 blessés ou moins grièvement parmi les babilans •de cette commune. - On lit dans l'Industrie Nous pouvons affirmer que les troupes qui •occupaient les cautonnemeus de Hasseltde Diest et de toute la ligne qui en dépend, se sont poitées en avant et se trouvent aujour d'hui sur l'extrême frontière. La gendarmerie même a reçu l'ordre de se rendre l'armée peur rentrer dans les cadres mobilisés. •- On écrit deGand, 10 octobre: Deux compagnies du bataillon de réserve sont parties avant-hier de Bruges pourDamme. - On écrit de Bruges, g octobre: Le départ des deux bataillons de gardes ci viques de Bruxelles, en garnison ici et YVest- Gapelie, est encore différé pour quelque temps. - Un bataillon de la garde civique de Namur, venant du Grand-Duché, a du arriver hier Liège Usera logé deux jours chez les habitaus, et partira le i3 pour Hasselt. - Le choléra-morbus vient d'éclater Maes- Irichi. H y a eu le premier jour sept cas, tous suivis de décès, parmi la garnison et deux cas, aussi suivis de décès, parmi la bourgeoisie. - Ou lit dans le Journal de la province de Liège ■Une conspiration coDtre l'état a été décou verte la semaine dernière, Cologne. Un jeune libraire de cette ville, le chef de cette faction démagogique, a été arrêté, une quantité de papiers a été saisie chez lui. Beaucoup de jeunes gens, parmi lesquels quelques-uns appartenant ;aux premières familles, sout compromis dans cette affaire. On dit aussi que 27 éludiaus ont été chassés de l'utiiversité de Boun. FRANCE. Paris7 octobre. Les lettres arrivées hier de Madrid vont jus qu'au 27 septembre; elles confirment les amé liorations survenues dans l'état de Ferdinand. - Depuis quelques jours on s'occupe de la démolition de deux arcades en pierre qui joig naient le théâtre de l'Odéondu côté de la place, aux maisons latérales. Déjà l'aicade de* droite n'existe plus. - On sait que c'est une cuisinière qui a gagné, moyennant un franc, un des domaines mis en loterie par M. Audry de Puyraveau et qui valait 100,000 francs. Comme la condam nation récemment prononcée contre le député de la Charente, frappait cette propriété de confiscation il a par transaction compte la propriétaire de l'action gagnante, une somme 5o,ooo, fr.et reçu d'elle quittance définitive. Mais par un incident inattendu uu des corres- pondans de M. Audry lui a renvoyé, comme n'ayant pas été placé le billet qui porte pré cisément le numéro gagnant de sorte que ce billet serait doublé ou qu'un faux aurait été commis. La cuisinière qui était propriétaire du billet racheté 5o,ooo fr. par M. Audry de Puyra veau servait chez le libraire Barba. - On a décidément trouvé un remède pour la période algide du choléra du moins on l'a donné avec un grand succès dans les cas dés espérés. C'est toute simplement de l'eau, de l'eau froide taDt que le malade en peut boire. Des malades en ODt pris jusqu'à trente livres par jour: ils la vomissent pendant long-temps; mais la fin elle reste sur l'estomac il sui vient de la moiteur la peau la sécrétion uiinaire se rétablitet le malade se ranime. Ce qu'd y a de remarquable c'est qne la période estueuse avorte par ce moyen les malades guérissent presque sans réaction. - Depuis plusieurs mois, le professeur Zahn fait pratiquer des fouilles dans Boscotre-Case, emre le Vésuve et Pomperet l'on doute point qu'il n'y ait eu sur ce point une ville ensevelie ce qui ferait la quatrième avec Herculanum Pomper et Stabies On croit que cette ville s'appelait Toro. Déjà une des excavation offre beaucoup d'intérêt: elle est pratiquée sur ud pont de Boscotre-Case surnommé l'Annunzi- alella. On descend trente palmes dans une di rection perpendiculaire et l'on se trouve au milieu d'un vaste péristyle de là on a pra tiqué quatre galeries souteraines du côté de Naples du vésuve de Sarno et de Pomper. Dans la première on a découvert quelques cham bres ou se trouvaient differens tableaux et bas- reliefs et qui déjà font espérer un riche butin.' dans la galerie du côté de Pompéïon a trouvé une rue antique dans les deux autres galeiies, on a vu divers fragmens de peinture et des ob jets de terra cotta de fer et de bronzedes squelettes humains et du bois carbonisé. Du 8. - Voici de nouveaux renseignemens sur l'assassinat de Ramus. Il y a environ six mois que Ramus manifes ta l'intention de se faire nommer sergent de ville; il s'addressa cet effetau nommé Regez demeurant rue de la Huchette ne 25 qu'il connaissait comme faisant parti de ce corps. Sans doute Ramus ignorait que Regez venait d'être chassé, pour vol, de la brigade de Léo- taud. Il y a quelques jours, le préfet de police or donna une ronde de nuit dans les hôtels gar nis. M. le commissaire de police B'avier trouva dans son quartier un jeune homme qui était sans papiers, qui déclara se nommer Jules Regez, demeurant chez son père rue de la Huchette n<> 25. M. le commissaire de police le mit en état d'arrestation et les aveux faits par Re gez firent connaître que son père lui avait dit, ie lendemain de l'assasinat J'ai été hier au jeu j'ai gagné quelque argent je vais me rendre dans mon pays pour y rejoindre ta mère et acheter une terre. La propriétaire de Regez a déclaré que le jour du crime il était descendu chez elle et lui avait dit qu'il avait eu uue violente lrémor- rliagie qu'il avait frappé pour avoir du se cours mais que personne n'était monté. Regez, ex-sergent de ville, a quitté Paris pour se rendre en Suisse, et Vidocq est parti pour opé rer son arrestation. On apprend qu'en l'absence de Vidocq c'est sa femme qui dirige la comptabilité de la brigade de sûreté. - On écrit de Montpellier, 28 septembre Uu événement funeste vient d'attrister uue graude partie de notre population. M. RaciJ nié, bottiercitoyen généralement estimé et ancien militaire qui fort jeune assistât au combat de Trafalgar, a été atteint d'iiydto- phobie dans les premiers jours de celle semaine" et en est mort hier au soir. Il y a 5 ou 6 semai nes qu'il avait été mordu au doigt par Un chat auquel il donnait manger l'animal avait dis. paru et l'on n'y pensait plus quand, après ce long intervalle, M. Racanié sentit quelques jours de malaise la suite desquels manifes- tèrent les symptômes du mal cruel dont il por tait en lui les germes. Dévoré par une soif ardente, il avait horreur de l'eau. Mercredidans la mutinée, il éprouva deux attaques convulsives, après lesquelles il tomba dans une grande prostration de forces; le len demain se manifestèrent de légers vomisse- mens il put boire alors, mais avec peine. L'af faiblissement dans lequel il était plongé alla toujours en augmentantla connaissance l'a bandonna avec ses dernières forces et il s'é teignit sans douleurs. - Ou écrit d'Alger, 15 septembre: loute apparence de guerre avec les Arabes de la montagne est entièrement dissipée; ils se retirent tranquillement sur tous les points On peut donc regarder cette retraite comme uu évé nement d'un haute importance, surtout si on réfléchit que, sous la puissance du dey il ne se passait pas d'année où il ne fût obligé d'en venir aux mains avec ses sujets. Il est vrai que ce despote envoyait ses janissaires lever des impôts forcés dans les tribus, et qu'au lieu de cela, notre politique consiste ne leur rien demander. Ainsi, avoir combattu le fanatisme des Arabes par leur propre intérêtles avoir fait reculer sans combattre lorsqu'ils étaient en armes, avoir opposé la population de la plaine celle des montagnes, avoir préservé les campagnes qui doivent nous nourrir des dévastations insépara bles de la réunion d'une multitude désordonnée, c'est un pas immense fait vers la conquête de ce pays, qui est dû entier la direction habile dounée depuis huit mois au commandement de l'armée. Ces routes tracées au milieu des rochers, celte ligne formidable de blokhaus, que les Arabes comparent leur Atlas, voilà ce qui a servi établir l'influence du général eu chef sur la population arabe, et paralyser la voix fa natique de ses chefs au boid de f Arratch. Du p. - Hier, uue heure, M. Kumpff, mi nistre-résident des villes libres d'Allemagnea eu l'honneur de remettre au roi, en audience particulière, les lettres que les sénats de Ham bourg et de Lubeck adressent S. M., a l'oc casion du mariage de S. A. R. Madame la ptiu- cesse Louise d'Urleaus avec S. M. le Roi de Belges. ANGLETERRE. Londres 6 octobre. Les journaux anglais donnent, d'après une lettre d'Oporto, des détails sur une attaque faite par l'armée de don Miguel contre Oporto, le ay septem bre dernier L'ennemi a commencé l'attaque au point du jour, d'abord contre les Français, puis contre les Anglais, et enfin sur toute la ligne depuis sa droite jusqu'à sa gauche, en faisant concourir son miiuv ment avec celui qui se faisait sur le couvent, da Serra. Il a échoué partout et s'est retiré sur tous les points, mais dans le meilleur ordre. Il a causé du ravago

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2