3 S S C II K IV Y K IV. Op woendag 24 ,n October i83î, 'smor- Den Casteel gracht Vespérience que l'on a de la persistance du gouvernement hollandais peut faire croire, que, de son côtéle roi de Hollande établirait un blocus dans l'Escautet arrêterait le commerce d'Anvers. Dans un pareil cas un acte d'hostilité aussi provocateur serait être interprété comme une déclaration de guer re, qui justifierait l'entrée de l'armée française en Belgique comme auxiliaires (supporters) et alliés. Ou présume qu'il n'y aurait ni op position ni dissentiment sur ce point de la part des autres grandes puissances de la conférence. On dit même que le comte Deunhof, secrétaire -r r 1 j.ij' cnez le sieur Leblant. - La compagnie rembourse le de la légation prussienne dont le départ pour prix de ,a grange aa priétaireHef exerce la garan- Berlin 'd clé 3DD0DC6 ^Ctâlt porteur de d6peches tie contre Leblant; et articule des faits tendant k voisin, soit locataire) par la faute duquel un sinistre pourrait arriver et par suite exercer le recours Il a été jugé, contre l'opinion de M. Toullier que la compagnie d'assurance n'.a pas, en ce cas, de subrogation légale exercer V. si'sp. art. 496. Mais que doit-on décider si le propriétaire a accordé conventionnellement la subrogation soit contre son locataire, soit contre le voisin Pourra-t-elle être exercée pour la compagnie d'assurance? c'est la question. Voici un arrêt qui s'est prononcé pour l'affirmative: Une grange appartenant au sieur Quillartet assu rée par la compagnie du Phénix, est consumée par un incendie qui avait éclaté dans la maison voisine, du gouvernement prussien, exprimant son concours aux mesures coërcilives arrêtées par l'Angleterre et la France, s'il ne reste pas d'autre moyens d'arrranger les dilïereuds entre la Hollande et la Belgique. - Consolidés, 84 i/4- Belges, 76 3/8. Hol landais 4a i/a. Du ii - On annonce de Liverpool et d'autres ports plusieurs naufragespar suite du gros temps de cette semaine. V - On apprend, par la correspondance du guardian and public ledger qu'une conspiration a éclaté Terceiré et l'ile Saint-Michel en faveur de don Miguel, dans laquelle sont entrés une grande partie de la garnison et des habitans. Plusieurs personnes ont été emprisonnées. Le gouverneur de la forteresse d'Angra a été destitué et plusieurs officiers arrêtés. Au départ de navire qui a apporté ces nouvelles Falniouth, l'ile était dans un grand étal d'agitation, et l'on avait découvert que les conspirateurs étaient en correspondance avec Lisbonne, d'où l'on attendait chaque instant un vaisseau avec des troupes, des armes et des munitions. - La malle de Turquie arrivée ce matin apporte des nouvelles de la plus haute importance. L'armée du pacha d'Egypte n'était plus qu'a quelques jours de marche de la capitale de Turquie et il n'y avait plus de troupes pour arrêter la marche de l'armée victorieuse. Uue lettre de Smyrne, du 5 septembre, annonce qu'on attend tout moment des nouvelles d'événe- mens importans qui allaient se passer Gonstantino- ple; l'armée égyptienne s'vancait rapidemeut; elle était déjà vingt jours de marche de Coukia, et était accueillie par le peuple partout sur son passage. Le gouvernement de Constantinople était dans la position la plus critique. Vu 13. - Il y a eu hier après-midi un conseil de cabinet au Foreign-oflice. Les ministres sont restés réunis pendant trois heures et demie. Ensuite M. van de VVeycry a rendu une visite au vicomte Palmerston. - Le conseil de cabinet d'hier a été en délibératien pendant quatre heures environ mais sans en venir aucune dccis.on au sujet des mesures coërcitives prendre l'égard de la Hollande. On dit que dans le cas d'une nécessité absolue, nécessité qui paraît maintenant existerd'adopter des mesures décisives pour le prompt arrangement des points en litige entre la Hollande et la Belgique et s'il était jugé conve nable que l'Angleterre et la France agissent conjoin tement pour mettre ces mesures exécutionla Prusse dans ce cas donnerait son assentinientà celles-ci, et que l'empereur de Russie, h quelque degré que son affection (his regardpuisse lui faire regretter la décision delà conférence, consentirait demeurer dans une position neutre. prouver que c'est par l'imprudence ou la négligence de ce dernier que le feu a pris. Leblant soutient que le contrat d'une compagnie d'ussuranca, essentielle ment aléatoire, ne lie que l'assureur et l'assuré qu'ainsi les effets de ce contrat ne peuvent s'étendre des tiers qui n'ont stipulé sur aucune chance de perte ou de gainet qu'il était aussi illicite que con traire la nature d'un acte d'assurance que l'une des parties pût subroger l'autre aux droits d'être in demnisée de la perte d'un immeuble incendié. Jugement du tribunal de Jlontdidier, du 21 mars 1824» qui rejette la fin de non-recevoiret déclare les faits offerts en preuve pertinens par jles motifs que voici: - <t Considérant, en droit, que toute convention doit avoir son effet lorsqu'elle n'est ni contraire aux bonnes mœurs, ni en opposition avec la loi; qu'il est licite de transporter des droits éven tuels aussi bien que des troits acquis; que l'une des droits acquis; que l'une des bases ordinaire du con trat d'assurance est que, lorsque le sinistre est arrivé, l'assuré fait aux assureurs l'abandon de ses droits sur la ehose assuréeet qu'en compensation du prix, de l'assurance ceux-ci succèdent tous les droits de l'assuré a exercer même envers des tiers - Attendu que l'art. 24 de la police d'assurance convenue entre Quillart et la compagnie du Phénix, contient, de la part de Quillart, transport et subrogation au pro fit de la dite compagnie, de tous les droits, recours et actions que Quillart pourrait avoir exercer pour cause d'incendie contre qui que ce pourrait être - Qu'il est impossible de soutenir que le contenu en cet article de la police d'assurance soit contraire aux bonnes mœurs ou en opposition avec la loipuisqu'il est conforme au règlement de plusieurs compagnies d'assurance contre l'incendielesquels ont été ap prouvés par le roi. Appel de la part du sieur Leblant. Mais, le i3 avril 1825, arrêt de la cour royale d'Amiens ainsi conçu rr La cour, sur les conclusions de M. Bosquillon de Fontenay, premier avocat-général - En ce qui touche la fin de Tion-recevoir opposée par Leblant fondée sur ce que les actes faits par les compagnies d'assurance avec les assurés étaient des contrats aléa toires qui devaient se renfermer entre l'assureur et ne permettaient point une compagnie de diriger l'action contre le tiers par la maison duquel le feu avait commencé, et par suite duquel la maison de l'assuré avait été elle-même incendiée; - Attendu que, d'après l'art. 24 de l'acte d'assurance passé entre la compagnie et le sieur Quillart, incendié le 23 mai 1822, ce dernier a subrogé, en cas d'in- draifla srfmme payée au propriétaire, parce qu'à l'égard de celui-ci le fermier est légalement présumé auteur de l'incendie C. civ. 1753.) Or. dit-elle, le propriétaire m'a cédé tous ses droits par l'art. î5 de la police d'assurance. - Le lermier Drouant résiste h cette prétention qui est déclarée mal fondée par ju gement du tribunal de Strasbourg. Appel de la part de la compagnie d'assurance. Mais, le i5 janvier i85»,arrêt de la cour royale de Col mar ainsi concu Lu cour, - Attendu que la présomption légale établie, en cas d'incendie par l'art. 1753 C. civ., au. profit du propriétaire contre le locataireest exor bitante du droit commun: d'où il suit que l'action basée sur cette présomption doit rester strictement restreinte dans ses limites, et que deslors l'éventua lité de cette action ne peut faire l'objet d'une cession aléatoire, cession qui, soit par la discussion de l'in demnité due, mettant le locataire la merci d'un tiers, d'un spéculateur, ajouterait d'une manière cruelle au malheur de sa position; - Attendu que ce qui confirme la vérité de l'inoessibilité éventuelle de l'action ci-dessus, c'est que cette cession consti tuerait une spéculation sur la réalisation d'un évé nement désastreux, sur la calamité d'un incendie; qu'elle interdirait d'avance au locataire toute chance île pitié, toute compassion possible de la part du. propriétaire, ce qui serait refouler le droit le plus sacré des hommes, celui de la bienveillance due au. malheur; - Attendu d'ailleurs que toute cession est une vente et qu'il n'y a pas de vente sans un prix stipulé en retour du droit cédé qu'au cas particulier il n'a été stipulé aucune somme par la cession que les appelans invoquent; que, d'autre part il n'a été fait au cédant aucune diminution sur les droits usuels d'assurance, en indemnité du droit cédéet qu'enfin cette diminution si elle avait lieu ferait ressortir d'avantage, par son exiguité mise en regard du bénéfice des 3,o85 fr. demandés au cas particulier l'incendié, l'immoralité du.contrat; - Attendu, enfin que les appelans ont, par la police du 28 fé vrier i83i garanti l'intimé contre tous risques d'incendie que, par son incurie même, il pourrait encourir sur le mobilier garnissant la ferme incen diée; que dès—lors il répugne d'admettre que cette même incurie, contre laquelle l'intimé venait de se faire assurer par les appelansait, au même moment, pu opérerau profit de ces derniers une action qui modifierait ou anéantirait le bénéfice de cette assu rance;- Farces motifs: prononçant sur l'appel du jugement rendu par le tribunal de première instance de Strasbourg, en date du 2 mai i85ia mis et met l'appellation au néant; ordonnne que cc dont est, appel sortira son plein et entier effet. A annoter vu Incendien° 58. 2X4 Voor den Staet. ADMIlSlSTRâTIE DKR REGISTRATIE EN DO.MEYNEN V I VERPACHTING VAN VESTING YPEREN. Juillet i83i. JURISPRUDENCE DU NOTARIAT ART. 1673. ASSCRAKCB. - INTERDIS, - SCBROGATIO*. Une compagnie d'assu/ance peut-ellepar sa po lice se faire subroger au droit qu'a le proprié taire assuréun recours contre le tiers (soit gens t:n uegen ueren, zalin ee ed r zae- len vai het stad-huys te Yperen, woideu cendie, la compagnie dans tous les droits que le overirae!i tôt de Openbaere Verpaclllillg, AOOC sieur Quillart pourrait avoir contre les voisins, lo- yQ yaQ df; zes 0f Iiege,i jaeren, cataires et autres qu une telle convention n a rien J xr 1 integaen met den eersten xNovmber 10J2, a an de Viiscliery* 11 in de hier na ge-.ioemde grachttn der vestingen Yperen j Te wélen Den Boterplas Het hoog en leeg Barbelhof benevens den xvieltje graclu Den Muj.>01 s gracht Den voorgracht genaemd de Waetering De grachteii rondoin de vyf gedetacheerde li.uellenin tirie lolen of in massa que de licite et qui soit repoussé par la loi; - Adop tant au surplus les motifs des premiers juges; - Confirme. Mais voici une autre espèce dans laquelle le con traire a été jugé Le sieur Hickel et son fermier Droua <t avaient fait assurer h la compagnie du Phénix, l'un les bà- timens, l'autre le mobilier de la ferme de Gensburg. Le 3o décembre i83o, un violent incendie consu me bâtimens et mobilier. - Le sinistre est aussitôt évalué. - La compagnie du Phénix indemnise le propriétaire avec une soramede 3,o85fr.; mirisquant au fermier, dont le dommage est plus considérable-, la compagnie déduit sur l'cndcmnité qui lui revien-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 3