Le roi de Hollande n'a pas encore rappellé se&
chargés d'affaires de France et d'Angleterre. 1'
paraît pu'ils n'ont reçu l'ordre de partir que
lorsque les français seront devaDt Anvers et
qu'ils auront appris le commencement des hos
tilités.
- Sur le rapport du ministre du commerce,
le roi vient de rendre l'ordonnance suivanteeu
date du 9 novembre
Les farines de froment étrangères pourront
être importées dans les colonies de la Martinique
et de la Guadeloupe en tous temps, quelque soit
l'état des prix en France ou danstesdiis colonies,
sans autorisatiou ni justification spéciale, et
la seule condition de payer le droit permanent
de ta fr. 5oc. par bail de 90 kilogrammes.
- Lord Granville,ambassadeur d'Angleterre,
et M. le marquis de Lansdowu ont eu aujour
d'hui après-midi une longue conférence avec M.
le duc de Broglie, au ministère des affaires
étrangères.
- Le bateau vapeur qui transportait la du
chesse de Berry Saint-Nazaire est parti, com
me nous l'avons dit le 1 1 3 heures ip du
malin. Vingt gendarmes composaient l'escorte.
Le trajet s'est fait sans aucun incident remar
quable. La princesse s'est entretenue tout le
temps avec les différentes personnes qui l'en
touraient et plus particulièrement et plus par
ticulièrement avec les personnes qui devaient la
quitter Saint-Nazaire.
Arrivé Saint-Nazaireun canot envoyé'à
Paimbœuf servit au transbordement sur la Ca
pricieuse qui s'est opéré 9 heures i[2 du
matin.
La duchesse a été constamment l'objet des
égards qui sont dus au malheur, et elle a été
reçue bord de la Capricieuse avec les mêmes
attentions.
Pendant la traversée il n'a pas été question de
politique, on n'a parlé que des beautés des
rives de la Loire, des côtes pittoresques des
environs de Cherbourg et autres porfsde France.
On a appris de M11* Kersabiec que deux fois
le feu avait pris la robe de la duchesse, tant
elle était pressée contre la plaque du foyer qui
cachait leur retraite. MUc de Kersabiec s'est
brûlé deux doigts en poussant le ressort qui re
tenait la plaque fermée, et la duchesse de Berry
s est brûlé le pied en traversant l'aire pour se
livrer aux gendarmes.
sa table quelques jonrs avant. Le 6 il sortdit
d'auprès d'elle, quand la police arriva; c'est le
fils d'un italien. Cet individn se trouvait depuis
quinze jours logé l'hôtel de France, d'où il a
disparu le 16 au soir, eu y laissant ses effets
et une dette de 100 fr.
- On lit dans le Breton
Nous avonsdil qu'uneimpremerie clandestine
avait été trouvée dans la maison de MlllDu-
guigny, et que des ballots de proclamations
avaient été découverts.
Voici une de ces pièces, imprimées avec en
tourages fleurdelisés.
a Yendéns, Bretons! Vous tous habitans des
fidèles provinces de l'Ouest
Ayant abordé dans le Midi, je n'ai pas
craint de traverser la France au milieu des dan
gers pour accomplir une promesse sacrée, celle
de venir parmi mes braves amis et de partager
leurs périls et leurs travaux.
Je suis enfin parmi ce peuple de héros.
Ouvrez la fortune de la France: je me place
votre tète, sûre de vaincre avec de pareils
hommes.
Henri V vous appelle; sa mère, régente de
France, se voue votre bonheur, un jour
lient i V sera votre frère d'armes, si l'ennemi
menaçait nos fidèles pays.
Répétons notre ancien et nouveau cri: Vi
ve le roi Vive Henri V
Du i3. Gonzague Deutz le traître qui a
livré la duchesse de Berry est Paris. C'est un
des 3 individus qu'on a amenés il y a deux jours
la préfecture de police qui ont été mis au se
cret.
Ce Gonzagne Deutz est âgé de 31 ans il est
né Cologne où il fut élevé dans la religion
juive il était allé Rome en 1826 et il avait
apostasie afin d'obtenir du pape d'être nommé
libraire de la société des jésuites. L'Éclair de
1828 journal rédigé par des jésuites contenait
un article sur la conversion de ce juif, qui était
le neveu du grand rabin de France,
En 1831 Gonzague Deutz après avoir fait
un voyage aux États-Unis revint en Europe,
et il s'attacha la duchesse de Berry lors
du passage de cette princesse Rome. Un
nommé Draek beau-frère de Deutz avait été
attaché sous Charles X la personne du duc de
Bordeaux. Ce fut pour lui un moyen de s'intro
duire auprès de la duchesse.
La duchesse lui confia plusieurs missions dé
licates auprès des cours étrangères. Plus tard
après son débarquement en France, elle lui con
fia des ordres importans dont Dt utz vintil y
a quelques mois lui rendre [compte Nantes. Il
répartit ensuite pour l'Allemagne.
C'est Francfort qu'il fit la connaissance
d'une personne attachée la police de France.
C'est là que durent lui être faits les premières
ouvertures, mais rien n'était terminé lorsqu'il se
rendit Rome où il fut reçu par le pape qui
lui donna, dit-ondes lettres pour la duchesse
de Berry. De Rome il alla en Portugal et vit
Lisbonne don Miguel qui dut lui remettre aussi
des lettres pour la duchesse. C'est de cette der
nière ville qu'il revint Paris où il traita défini
tivement du prix qu'il mettait livrer la du
chesse de Berry. On assure que la somme ap
proche d'un mtlliou
MOSAÏQUE.
1 1
ANNONCES.
BOIS-BLANCS
FRAXCE.
Paris11 Novembre.
Du 13. - Hier l'ambassadeur de Prusse a été
reçu par le roi. Après l'audience, un courrier
est reparti de l'ambassade avec des dépêches
pour M. Anciilon. Il a reçu aussi un courrier
de Berlin.
- L'ordre définitif-a été transmis M. le ma
réchal Gérard de franchir la frontière le i5.
Cet ordre a été communiqué aux généraux de
toutes les divisions.
- Le Nouvelliste publie le procès-verbal
d'arrestation de la duchesse de Berry. Comme
cette pièce ne contient pas uu seul détail qui ne
soit déjà connu, il serait inutile de la reproduire.
- La Quotidienne dit que l'arrestation de la
duchesse de Berry est due la délation d'un
individu qui avait en sa confiance Massa et
qui lui était adressé de Paris. Elle l'avait admis
Signé Marie-Caroline.
Industrie. Nodyeao commerce Historique. - Ma
dame, j'aj bien l'honneur de vous saluer. - M., votre
trés-humble servante; prenez la peine de vous
asseoir; de quoi s'agit-il - L'on m'a dit, madame,
que Vous étiez connue avantageusement pour l'achat
et la vente des beaux hommes remplaçons-
C'est la vérité. M. viendrait-il pour se vendre? nors
passerions dans une salle d'examen. -• Uu tout, du
tout, madame; mais j'aurais besoin pour remplacer
mon fils, qui va se marier, d'uu grand gaillard de
cinq pieds cinq pouces, fort, figourcux et propre au
service. - Je crois, monsieur, avoir votre affaire
c'est un homme très-bien constitué, solide au poste
et qui remplacerait parfaitement M. votre fils.'- Et
pourrais-je voir votre homme bien constitué
Malheureusement il n'est pas dans le magasin en ce
moment, vu qu'hier je l'ai prêté madame D...., ma
voisine, qui me l'a emprunté pour le faire voir
une pratique. - A votre voisine - Oui, monsieur
madame D..„ fait comme moi la vente et l'achat; mais
ses hommes sont beaucoup moins beaux que les
miens; au reste,c'est un échange momentané, et,
pour preuve de ma bonne foi, voici le reçu de ma
voisine (elle cherche dans son portefeuille) lisez
monsieur, lisez: - Je reconnais avoir reçu de ma
dame L.... un très-bel hommepremière qualité
contre un autre homme de 900 francsqualité
inférieurequ'elle me rendra ou qu'elle gardera
volonté pour le susdit prix et je lui remettrai son
bel homme la première réquisition ou lui en
solderai le montant. C'est juste, madame, c'est
juste. Ah ça combien me vendrez-vous votre bel
homme, première qualité? - i,5oo francs. C'est le
prix courant eti premier choix, de cinq pieds cinq
pouces cinq pieds six pouces; les sept et huit
pouces sont beaucoup plus chers. - Vous voulez rire,
madame. Ecoutez-moi, monsieur, vous m'avez l'air
d'un connaisseur, alors je vous laisserai mon homme
pour cinquante louis et quand vous l'aurez examiné
comme moi, quand vous aurez vu ces membres ner
veux et cette charpente robuste, vous ne marchan
derez plus. Parole d'honneur.je suis fâchée de m'en
défaire si bas prix, mais les temps sont d'un d'ur
- Si vous voulez venir demain chez moi avec votre
homme, j'espère que nous nous arrangerons. - Oui
certainement, monsieur; quelle est votre adresse,
s'il vous plaît - M. E.-B.-T. Gooillard, huisier, rue
de l'Homme-Armé n° g. - Monsieur, j'aurai l'hon
neur d'être chez vous demain onze heures avec
mon homme. - C'est très-bien, madame, je vous sa
lue. - Monsieur, votre très-bumble.... prepezgarde,
je vous prie, il y a un petit pas. - Votre serviteur,
madame.
{Journaldes Femmes.
147, COMMUNE D'TIOUTHEM.
Coutour du Hameau de la Cortewiïiç, h» long du
pavé de ce Hameau vers Ypres, et sur une
dépendant de l'occupation des enfants Breynaa deSÇCU
UNE QUANTITÉ DE
Et Peupliers, dits Canadatspropres aux char
pentierscharrons sabot tiers et brûler Ven
dre'
Jeudi 6 décembre 1802, 10 heures du matin pré
cises on vendra les arbres sus indiqués pour le
payement desquels on accordera crédit moyennant
cautions solvables.
On devra payer compte de marché 5 francs
valoir sur le principal et accessoires.
Me COUR i ENS Notaire C nnines est chargé de
cette Yen te# Qu'on se le dise* i