Sosçesïioaq axais le maréchal Gérard un pied à'îeirea fkrgheuî. - <Vbici le tableau des secours en hommes et -matériel éPinceodie que a i villes du royaume ont «ovoyés Anvers, sur l'invitation de M. le ministre de l'iutérieur Termonde Gand Bruxelles Louvain Ckarleroy Malines Ostente Courtray I.fége Namur Mous, homm. porap. 6 3t -18 10 5 6 40 i5 24 i5 8 1 3 4 1 3 t 1 8 5 t homm. pomp. Tournay, 6 1 Vcrviers, 6 Spa, 4 Saint-Trond, 7 Tlieux Bruges, Y près Alost, Lierre Lokeren 4 8 5 M X X a x a a a 1 x Dit j" Décembre. L'arrivée du Roi est annoncée au palais pour ce soir. - Deux bataillons du 5« sont arrivés hier en Telle ville. - Lè 4e bataillon du6« régiment de ligne belge est eulré ce matin en ville, venant de Calloo, où il a été relevé par les troupes françaises, hier 10 heures du matin. - Ce matiujà huit heures, un bataillon des troupes françaises est entré en ville, il a été logé, partie dans la caserne des Capuciuesses, partie ilaus celle rue de la Cuiller. - Aussitôt après la sommation portée par l'aide-de-camp du maréchal, un bâtiment léger a quiité la citadelle et abieutôl disparu, favorisé par un très-bon veut. - Voici le résumé de la convention conclue eutre M. le maréchal et M. le colonel Buzeu: i° La lunette de Monlebello sera remise aux troupes françaises; 20 Les portes continueront être occupées par les troupes belges; 3° 5oo hommes de l'armée française entreront en ville tous les jours par la porte de Malines, pour oc cuper la première ligne des postes; 4° Les trou pes belges conserveront les postes de la deuxième ligne des barricades et le bastiondes Béguines; 5° Le jour et l'heure où celte couvention devra être mise exécution seront déterminés par M. le colonel Buzen. Cette notification a été faite le 29, et le même soir les postes ont été relevée par les Frauçais. - Le colooel Buzen a établi sur la tour de la cathédrale des signaux qui correspondent avec l'armée des Flandres et celle de Lierre. Depuis le commencement des hostilités ils sont en mou vement. - La plupart des trappes qui communiquent avec nos nombres canaux souterrains sont ou vertes. On y a placé des pompes pour servir en cas d'événement. - Tout la nuit a été calme, les troupes ont travaillé avec la même activité, le feu ayant cessé vers dix heures du soir, et n'ayant repris que ce malin. Les travaux avancent avec rapidi té, la parallèle a débouché sur le Iront de la lunette Saint-Laurent on va s'occuper mainte nant de placer les plates-formes, et sans doute ce soir ou demain de grand matin, les batteries pourront être démasquées. - Les travailleurs sont occupés la 3e paral lèle; des pièces sont déjà en batterie; od pense qu'elles commenceront demain riposter au feu de la citadelle. Jusqu'à ce moment les Français n'ont pas tiré un seul coup devant la citadelle. Plusieurs officiers du génie belge, sous la di rection du major Dessaiutravaillent aux tra vaux du siège, de concert avec les officiers français. - Tous les propriétaires aux environs de la citadelle ont été obligés de rependre leurs chiens de leurs habitations, parceque leurs aboiemtns pendant la nuit indiquerait la présence des assié geants. - On écrit de Berghemx" décembre, 4 heures La réponsé du général Chassé est parvenue hier au maréchal 11 heures et demie du matin. Elle porte en substance Qu'il ne sortira de la citadelle qu'après avoir épuisé les moyens de défense qui sont sa disposition. Pour recou rt naître la neutralité de la ville, il demande que la navigation de l'Escaut demeure libre pour sa garnison qu'on n'attaque ni la Téte-de- Flandre, ni le fort de Burgt, ni celui de Saint- Hilaîre; enfin qu'aucune batterie ne soit éta it blie dans les ouvrages de la place. Le maréchal n'a pas voulu souscrire de tel les conditions, et a fait demander sur la question de la neutralité de la ville une réponse plus catégorique. Le colonel Lafontaine a rapporté la réponse du général Chassé la seconde lettre du maré chal. 11 est entré dans la citadelle; mais il n'a pas vu le commandant. Ce refus de se laisser voir au surplus de la part de général Chassé n'a d'autre motif que son état maladif il ne quitte toujours pas la chambre. Pendant que le maréchal sommait le général Chasséle général Sébastiani sommait de son côté les forts de Burgt et de Sainl-Hilaire. Les réponses des officiers eommandans de ces forts ont été plus mesurées que celle du général Chassé. C'est M. le colonel Auvray qui a porté au général Chassé la sommation de M. le maréchal. Les aides-de-camp du maréchal sont, chacun leur jour, et alternativement, de service la tranchée pendant vingt-quatre heures. A midi M. de Pontécoulant, l'un d'eux, de service, arrivé au quartier-général pour annoncer que les Hollandais au nombre de 4 5oo viennent de faire une sortie. Mais peine ont ils été hors de la citadelle que le général Caslellaue a fait déployer le 61e de ligne qui était de garde. Au cune autre démonstration n'a été nécessaire. Le quartier-général vient d'être transporté ici. Le maréchal occupe avec ses officiers une maison en arrière de l'église. De son côtéle général Desprez chef d'état- major de l'armée belge, est venu s'établir Ber- chem il occupe l'ancien logement du maréchal. - Quarante-huit heures avant l'ouverture de la tranchéele maréchal Gérard le duc d'Or léans et le général Baudrand allèrent tous trois seulsreconnaître par eux-mêmes l'étal des dé fenses de la citadelle. Ils étaient couvert de vê- temens qui les déguisaient complettement. Ar rivés devant le petit fossé que les hollandais ont tracé comme ligne de démarcation qu'ils ne per mettaient pas de franchir même pendant la du rée de l'armistice, les trois chefs français, dans le désir d'atteindre complètement le but de leur exploration, sautèrent par-dessus la ligne. A peine avaient-ils fait quelques pas au-delà, qu'un officier hollandais yiogt les engager se retirer prompîsment, en leur faisant quelques observa tions sur leur audace. Dans quelques endroits, il y a un pied d'eau dans les ouvrages. - On écrit de Boom, 3o novembre: Aujourd'hui l'artillerie belge qui occupe nos quaisreçoit son tour des bateaux chargés de matériel et de munitions ces bateaux arrivent de Gand, de Termonde et de Niel, on les dé charge avec la plus grande célérité sous la di rection de plusieurs officiers belgeset tout ce qu'ils contieDuent est aussitôt expédié sur les environs de la citadelle. - Le général Sébastiani s'est emparé hier du fort Ste-Marie il a eu ce matin un engagement avec la frégate la Comète. - Hier, 9 heures du malin, les Hollandais ont fait sauter près de Burgt, une écluse qu'ils avaient miné depuis longtemps. - Les français sont échelonnés sur la digue entre le Pipe de Tabac et le fort Isabelle ou Sl- Hilaire. - 5,ooo Français sont maintenant daDS les en virons de Calloo, et 1000 sur le Doel prés de Lillo. - Od a observé qu'au lieu d'une canonnière dans le polder de Burgt il y en a actuellement deux. Du 2. - Aujourd'huionze heures du ma tin, le général Cbasséa fait encore une sortie; un feu de deux rangs bien nourri s'est fait entendre. Un sergent hollandais et quelques soldats ont été faits prisonniers. A midi, les Hollandais sont rentrés dans la place; ils ne sont pas tous eufermés dans la citadelle, ils occupent encore la digue longeant l'Escaut. Ou voit leurs vedettes qui sont proté gées par le bateau vapeur le Surinam et une chaloupe canonnière. A 1 heure, les Français se sont établis au Melkhuyssur la digue même appartenant M. Lapaliére. Une chaloupe canonnière les eu a déloge par son feu. Le colonel Lafontaine, qui commandait l'ex pédition a rameué prisonniers quelques hom mes et un sergentce dernier est blessé la tête. L'ennemi a armé avec promptitude le front regardant la ville. L'activité s'est fait également remarnuer dans les batteries belges; on charge les pièces pour être prêt tout événement. Nos pièces n'avaient pu être placés toutes en batteriesun grand nombre est resté dans les boues, on les retirera celle nuit; le terrain est si mauvais que des endroits dans lesquels on avait mis des fascines et madriers se son t enfoncés. La provision de chaque batterie se compose de cents coups par pièce. Celte nuit on a fait sauter quelques maisous qui gênaient l'embra-, sure de nos batteries. ANNONCES. EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE Carte de la Belgique, une feuille. Euvirons d'Anvers. °~7~ Plan d'Anvers, de Ferraris. A- 0-73 Idem, format de portefeuille. o-i5 Environs de Venloo, format de portef. 0-1 a Environs d'Anvers. 0 4° Carte de la Belgique, 4 feuilles. 4"5° Cai te des euvirons d'Anvers. 0--

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Le Propagateur (1818-1871) | 1832 | | pagina 2