nés intéressées puissent le consulter, le projet de
chemin de fer d'Orléans Nantes doDt l'ap
préciation sommaire est portée 3i millions
5oo,ooo.
- M. Mignetest arrivé le x5 octobre Bayon-
ne venant de Madrid.
Les provinces du midi de l'Espagne sont tran-
Îuilles ainsi que la Galice et l'Estramadure.
a Castille est travaillée par le curé Merino.
En Catalogne on arme les libéraux et l'on
désarme les anciens volontaires royalistes. On
croit toujours don Carlos sur la frontière du
Portugal.
La route de Bayonne Vittoriaa été balayée
par suite du combat de Tolosa jusqu'auprès de
Monldragon. M. Migneta rencoutré El Pastor
la poursuite de l'eunemi.
- Le Mémorial bordelais du 34 courant
arrivé par voie extraordinaire contient les nou
velles suivantes qui sont de la plus haute impor
tance.
Tolosa le 31 octobre 3 heures du soir.
Nouvelles officielles, reçues par courrier
extraordinaire.
Le général Saarsfield, la tête de 8000 hom
mes se porte sur Miranda avec l'ordre exprès
du gouverneur d'occuper Vitloria et d'user de
la rigueur nécessaire, sans aucune considération
pour les révoltés.
Le brigadier Lorenzo celui qui a pris San-
tos Ladron est nommé raeréchal de-camp et
gouverneur de Pampelune.
Saarsfleld est nommé vice-roi de Navarre.
Wall est nommé vice-roi en second sous les
ordres de Saarsfleld.
La reine ordonne qu'on remercie en son nom
la province de Guipuzcoa pour sa bonne et
loyale conduite.
11 est également ordonné qu'on ne fera pas
usage des offres de secours faites par la France,
sans ordre de S. M. la reine.
Tout le royaume est tranquille.
(Gazette du 19 octobre, partie officielle.)
Décrét royalD'après une série des faits
pleinement avérés et plus que décisifs j'ai ac
quis la funeste certitude que l'infant Don Cailos
Maria-Isidoro a pris une résolution hostile et
aspire usurper le trône de mon auguste fllle
dona Isabelle II, au mépris de la loi fondamen
tale et vivante de l'état de la dernière volonté
du roi mon époux qui jouit de la gloire éter
nelle et de la reconnaissance de la nation don
née solonnellement en Cortès par les grandsles
nobles et les députés des villes auxquels ont uni
leur protestations de fidélité la fille aîné du
roiles municipalités et autorités civiles et mi
litaires de la monarchie.
Cette conspiration téméraire jeterai la fidèle
nation espagnole dans un abyme de maux et
d'horreursaprès tant de souffrances qu'elle
eu supporter dans ce siècle cela n'était pas
justeet De pouvant tolérer que l'on cherche
fomenter la guerre civileau milieu de mes
peuples par les moyens destinés subvenir di
gnement et convenablement l'entretien d'une
personne obligée, tant par sa haute position que
par les liens étroits du sang respecter les droits
reconnu par l'auguste fille de son frère .et
maintenir dans le royaume la paix dont il a
besoin pour les améliorations et le bien-être que
j'espère lui procurer j'ai décidé et j'ordonne
par le présent décretqu'il soit procédé immé
diatement la confircation (embargo) et l'ad
judication au trésor royal de tous les biens de
i'iufaul don Carlos.
Signé LA REINE RÈGENNTE.
Du «y. - M. le maréchal Lobau vient d'a
dresser l'ordre du jour suivant la garde natio
nale
Mes chers camaradesle roidésirant re
voir avant la mauvaise saison la garde nationale
de Paris et de la banlieue je m'empresse de
vous informer que le jour de cette revue est
fixé a dimanche 3 novembre; sa majesté ne dou
te point que la présence Paris du roi d'un
peuple ami et allié de la France ne soit pour
vous un motif de plus de répondre cet appel
et que vous ne montriez, dans cette circonstance
le même zèle qui vous a distingués jusqu'ici et
qui rend la garde nationale du département de
la Seine si digne d'être présentée nos amis
comme nos ennemis.
- On lit dans le Bulletin ministériel:
Le gouvernement|a reçu par voie extraordi
naire des dépêches de Madrid en date du 30
de ce mois.
On était toujours sans nouvelles de l'infant
D. Carlos et ses partisans comme ses adver
saires s'étonnent de ne voir paraître aucun
manifeste, aucune proclamation solennelle de
ses intentions.
Madrid était parfaitement tranquille il n'a
aucun mouvement dans les provinces du midi et
du centre de l'Espagne. Du côté de Santander
un commencement d'insurrection a été facile
ment comprimé eu Catalogne les faibles ten
tatives des carlistes n'ont pas eu plus de succès.
La rébellion est donc toujours concentrée
daos les provinces basques. Le général Saarsfield
a reçu l'ordre de s'y porter avec quatre régi-
mens d'infanterie, 6 pièces de canon et quelque
cavalerie. Il a dû arrivera Burgos le 31 ou le
33, et après avoir réuni sa division la brigade
du général Wall, il n'aura sans doute pas tardé
attaquer les insurgés.
- Il parait que le curé Mérinopaie bien ceux
qui se rangent sous ses ordres aussi ses bandes
se grossissent-elles: c'est la roule de Burgos
Madrid qu'il affectionne, et il a pour retraite la
Sierra de la Siguesa dans la direction de Val-
ladolid. Parmi les chefs qui se sont mis en cam
pagne en Navarre, on cite Iturralde qui a 3oo
hommes, et Sarrasa et Ripalda commandant
ensemble la même bande forte d'environ 600
hommes. D'autres bandes moins importantes,
s'occupent plus spécialement de pillage.
- S. M. la reine régente qui doit défendre
la dignité du trône espagnolles droits sacrés
de son auguste fille la tranquillité publique et
le bien général de la monarchies'est vue con-
tainte a déployer une sévérité qui répugne la
bonté de son cœurmais qui est nécessaire dans
les circonstances actuelles. Il faut prouver la
face du monde que la loi n'est pas un vain nom
en Espagneet que sa force peut se faire sentir
même aux prioces du sang royal.
- Le général polonais Joseph Bem est arrivé
le 19 au Hâvre, oû il doit s'embarquer pour
Lisbonne, bord du brick, les Jumeauxprêt
faire voile au preqjier bon vent.
ANGLETERRE.
Londres, 21 octobre
t f
L'ambassade portugaise sera reçue àu lever du
toi aujourd'huiet présentera ses lettres de créance.
Le prince de Soutzo, ministre grec, le baron
de Wesscmberg, plénipotentiaire autrichien, et le
1 ministre belge se sont rendus aujourd'hui auprès de
lord Palmerston.
Le Courrier annortee que le bateau vapeur
Pike, est arrivé hier Plyraoth, venant de Lisbonne,
d'où il était parti le i5, ayant eu un trajet fort
pénible cause de vents orageux. Les nouvelles qu'il
apporte sont fort importantes puisqu'il en résulte
la défaite totale de don Miguel.
Le 10 au matin, le duc de Bragancc donna l'ordre
aux troupes de quitter les lignes en trois colonnes
d'attaque, et, après un combat de cinq heures,
l'ennemi abandonna toutes ses positions y laissant
neuf pièces de canon. Le général comte Saldanba
attaqua l'aîle droite sur les routes de Bemfica et
Telheiraet le duc de Terceire l'aire gauche près
d'Araixiera.
Don Miguel prit la fuite du palais de Lumiar
avec tant de hâte qu'il y laissa toutes ses voitures
et même sa toilette le même jour, don Pédro
occupa ce palais.
Le 11, l'ennemi continua son mouvement rétro
grade et s heures après-midiil fut chassé par les
troupes de la reine d'une position sur des hauteurs
où il avait tenté de se, maintenir. Une partie de
l'armée de don Miguel était Loirs, 8 mille
nord-est dé Lisbonne, où elle fit une attaque s;
les troupes de la reine pour les déloger d'une collfn
que l'ennemi avait eu l'imprudence de laisser e
leur pouvoir. Le combat a duré avec acharnement
jusqu'au coucher du soleil. Enfin dans la soirée, le
succès des troupes de la reineétait assuré.
L'armée de don Miguel continue se retirer vers
Santarem, ville fortifiée, 5o milles nord-est de
Lisbonne.
La perte dans les journées des 10 et 11 est indiquée
diversement celle de don Miguel est portée de
1,000 1,200 hommes tués. La perte de l'armée de
la. reine n'est pas mentionnée. Tout ce qu'on savait
au départ du Pikec'est que 700 blessés étaient
arrivés Lisbonne.
Les troupes de don Miguel se sont battus vaillam
ment et tous les rapports s'accordent dire que
don Pédro a déployé beaucoup de valeur et de
talens militaires sur le champ de bataille.
Le Courrier dit plus basqu'il a fait arrêter
l'impression de son numéro pour annoncer qu'il
vient d'être informé que don Miguel est totalement
•défait, qu'il a été forcé d'abandonner sa grosse
artillerie, ses bagages et ses caissons avec les vivres.
Le Globe loue beaucoup le document officiel
sur les finances de Portugalqui vient d'être publié
par l'ordre de don Pédro. Il dit que ce document
dénote la ferme résolution de maintenir; avec la
plus stricte bonne foitoutes les transactions pas
sées, et de fixer une date certaine et une base non
exagérée pour de futurs engageraens.
Vu 24. Les agens de don Pédro, en Angleterre,
ont reçu l'ordre d'acheter 5oo chevaux pour la
cavalerie. Un marchand de chevaux les a fournis
tous pour i2,5op liv. st. On prépare trois vaisseaux
pour les embarquer, ainsi que cinq autres pour
envoyer, Oporto, des hommes et des munitions.
Une lettre de Lisbonne du 12 octobre contient
ce qui suit
Les nouvelles de l'armée reçues ce matinannon
cent que nos troupes sont arrivées Ste Cazaz et
qu'on croit qu'elles effectueront demain leur jonc
tion avec 2,000 hommes qui sont venus de Penichée
sous le commandement de Bernardo de Sa, Les
escarmouches d'hier nous ont coûté environ 100
hommesen tués et blessés.
(Deux heuresConsolidés87 1/4 belges,
holl., 48 3/4-
Du 25. On lit dans le Plymouth Journal: On
vient de découvrir, en creusant le sable, sur les
bords du Salcomb, un mille du village de ce nom,