que par îles établissemêns de bienfaisance ou des fabriquesdans le cas où les articles révélés leur seraint acquis le tout aiusi qu'il est dit l'article 5 du présent arrêté. 3. Dans le cas où le produit général des Liens et rentes, dont les diverses fabriques se mettront eu possessionconformément aux dispositions du présent arrêté, produirait un revenu net auDuel de cent mille francs les fabriques ne pourrontsans être autorisées par une disposition ultérieure du gouverne ment ftiire de nouvelles découvertes ou ac cepter de nouvelles révélations. 4- H sera remis tous les six mois notre ministre de l'intérieur un état des biens re venus et rentes dont chaque fabrique aura acquis la jouissance par suite du présent ar rêté. 5. Ne peuvent être considérés comme celés et ne seront pas susceptibles de l'article itr r<> l'égard du domaine les biens et rentes pour lesquels il justifiera d'avoir fait les diligences voulues par l'arrêté du 37 fri maire an XI; a0 l'égard des établissemens de bienfaisance les biens et rentes décou verts ou révélés leur profit en vertu de la loi du 4 ventôse an IX et pour lesquels ils justifieront d'avoir observé les dispositions prescrites par les lois et déciêts concernant la matière 3° a l'égard des fabriques les biens et rentes des fabriques et des fonda tions de services religieux qui leur sont resti tués par les arrêtés du 7 thermidor an XI 38 frimaire au XIIi5 ventôse an XIIIet les dispositions subséquentes. 6. Nos ministres de 1 intérieur et des fi nances sont chargés, chacuu en ce qui je concerne de l'exécution du présent art été qui sera inséré au Bulletin Officiel. Donné Bruxellesle 7 janvier 1834 Léupou). IIOLLAXDE. - On écrit de Bréda le g Le roi vient d'accorder au capitaine du longre français YEstajèile de Calais, M. Mtsbard une médaille d'or de la valeur de a5 ducats pour avoir porté secours au vaisseau hollandais Y Auguste destiné pour Surinam. L'equipage de Y Estafette a reçu une récompense eu argent. Quelques cbangemens de cantonnement viennent d'avoir lieu parmi l'armée active. Le ae bataillon de la 3e division de la garde communale qui a été cantonné depuis long temps Waalwyk est parti hier pour oc cuper les avant-postes Alphe Goirle Oislerwyk et Riel. FRANCE. Paris 9 janvier. On a eu des nouvelles du passage du ma réchal Maison a lliga se rendant Péters- bourg. - M. Jean de Bry ancieD député de la convention nationale, ancien préfet de Doubs el du Bas-Rhin est mort Paris le 6 jauv. Du 11.- M. Tyndalaide de-camp du priuce d Orauge est arrivé aujourd'hui Paris. - On lit dans Y Impartial de la Franche- Comté Il vient d'être placé sur la façade de la maison où est né Cuvier rue Surleau Monlbéliard une inscription conçue en ces termes Ici naquit Georges Cuvierle 2 3 août 1769. Ce marbre a été incrusté le t3 décembre r833 sans aucune céiémonie. - La Gazette de Madrid du 3i con tient un décret de la reine qui confirme M. X. Burgos dans son emploi de ministre des finan ces que jusqu'à ce jour il u'avail exercé que par intérim. Une forte baisse de toutes les valeurs nationales et étrangères avait eu lieu la suite de l'apparition de ce décret daus le supplément qui lut publié par la Gazelle le 3o au soir. Une grande agitation régnait dans la ville. ANGLETERRE. Londres 8 Janvier. M. Charles Scott, fils du célèbre roman cier, est arrivé de Londres Madrid !<j i4 décembre. Il va y remplir des fonctions au près de l'ambassadeur actuel M. Villers. - Les nouvelles apportées par la frégate la Princesse-Royalerécemment arrivée de l'Inde, sont des plus favorables. Don Manuel, gouverneur de Coa, s'y aurait déclaré pour dona Maria. Une très-Lelle frégate était au moment de faire voile pour Lisbonne, ainsi qu'une corvette neuve; celte dernière devait partir d'Angola avec une très-riche cargaison que le gouverneur avait jusqu là hésité expédier, ne sachant pas ce qui se passait Lisbonne. Globe. - Les agens de don Miguel déploient de nouveau une grande activité et l'argent ne paraît pas leur manquer. Ils traitent en ce moment pour l'achat de trois gros vaisseaux américains, et ils ont acheté ces jours derniers un bâtiment également d'une forte dimension, actuellement dans la Tamise. Leurs forces de terre manquent seulement dit-on, d'of ficiers; et aussitôt après l'arrivée d'un renfort de 30 militaires de difFérens grades, qui se sont embarqués, il y a peu de jours, sous le commandement du major B.,.., leur projet est de tenter un assaut contre Porto. Les 30 ofiieiers dont nous venous de parler ont fait voile pour Vigo afin de rejoindre de là l'ar mée nriguéliste cantonnée dans les environs de Porto; mais connue l'ambassadeur es pagnol dans ce pays, M. de Vial, a été in formé par une voie particulière de leur projet de débarquer Vigo, il est très possible qu'il ait écrit aux autorités pour leur enjoindre d'arrêter ces militaires. Sun. - On écrit de Falœouth, le 7 janvier Le schooner le Pike vient d'arriver de Lisbonne qu'il a quitté te 39 décembre et d'Oporlo qu'il a quitté le 3 janvier. Il n'ap porte pas de uouvelles degiaude importance. Il paraît que le 21 décembre les pedristes se sont emparés de quelques moulins, qui four nissaient journellement l'armée miguéliste 3,ooo rations de pain, el les ont détruits. Ces moulins étaient sitnés Torres-Nova en viron 14 lieues de Santarem. On assure que le général Povoas a ptis le commandement de l'armée mïguéliste. - Le journal officiella Chronique de Lisbonnedu a3 décembre, coutieut ce qui suit: Nous sommes autorisés publier que le» cabinets d'Angleterre et d'Espagne offrent leur médiation pour terminer, aussitôt que possible, les difficultés qui existent entre les loyaux Portugais et ceux qui suivent le parti de l'usurpateur. S. M. doit manifester sa gr«- titude pour celte généseuse résolution, parce que les malheurs de la Dation portugaise l'af fligent profondément, el parce qu'elle se fie aux intentions équitables de ces deux puis sances. Nonobstant la franche déterminatioa de S. M., toujours disposée faire tous les sacrifices compatibles avec sa dignité et avec la gloire du pays qui lui a donné naissance, de conserver les institutions qu'elle a garanties et d'assurer le tiône de son auguste fille, eu faveur de laquelle il avait abdiqué pour toujours, don Miguelmu par des sentimens entièrement opposés rejette les bases préli minaires la condition sine qua non de la négociation qui puisse conduire un arran gement savoir son départ de la Péninsule et sa promesse de ne jamais revenir en ce pays. L'infant don Miguel est seul responsable du sang qui peut être répandu, aussi long temps qu'on n'aura pas obtenu uu arrange ment entre la légitimité et l'usurpation. Otr doit croire que S. M. n'a ni crainte ni doute de l'issue de nos affairesmais elle ne ferme pas son cœur en ces circonstances, la clémence; au contraire elle la promet sim plement tous ceux qui reconnaîtront leur erreur qui abandonneront l'instant l'u surpateur et prendront leur refuge l'abri du gouvernement légitime. Cette conduite, si différente de celle de don Miguel, 11e peut manquer d'obtenir l'as sentiment et l'appni des deux puissances médiatrices, et d'attirer, en faveur de la reine, l'intervention armée de l'Angleterre et des autres puissances alliées. - Ou écrit de Lisbonne le 38 décembre On assure généralement que des forces anglaises de terre et de mer doivent être en voyées dans le Portugal pour aider don Pedro que don Miguel de son côlé achète des vaisseaux de la compagnie des Indes; que les torys lui fournissent des fonds, el que le gouvernement hollandais est disposé lui fournir des secours. ALLEMAGNE. Francfort7 janvier. La plupart des membres du congrès étaient arrivés Vienne le r" janvier. Uu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2