1 JOURNAL E LA FLANDRE OCCIDENTALE. SAMEDI, 22 FEVRIER, i834. XVIIMC Année, <B a a IB S a A.H (B 2» (N* 1618.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres de/r.5-35 par trimestre, et de fr. 6 55 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des insertions en Petit- Romain, 20 et. par ligneet toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient ijranc. OUVERTURE DES PORTES cl la ville. Du 16 au 28 Février, 5 1/2 heur. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 16 au 28 Février, G1/2 heur BELGIQUE. Y nus, 22 février. I R5» La Constitution art. 6, 2, s'exprime I einsi Les Belges sont égaux devant la loi. Cette égalité devant la loi, prescrite par la Charte constituante, existe-elle oa' n'existe-t-elle fias? On serait, parfois, tenté de rire au net de a vénérable Constitution et de lui grommeler tout en ricanant, ces mots significatifs.- a dé- j rision! duperie! contre-vérité Quoi qu'il en soit, nous poserons la question qui suit, 1 qui de droit avec invitation de quelque lignes de solution, si, toutefois, nosseigneurs veulent bien déroger jusqu'à tenir compte des 1 investigations de la Presse; Y a-t-il dis tinction, entre le civil et le militaire, ce der- nier non de service, dans le paiement de l'impôt urbain, légal ou illégal (art. ti3), dit droit d'entrée aux portes de la ville, partir de l'heure de fermeture Jixéejusqu'à l'heure de fermeture réelleen d'autres termes, le bourgeois paie-t-il le militairel'officier ne paie-t-il pas Si d'après les bruits qui sont parvenus jusques nous, MM. les militaires, non de service, jouis sent de cette prérogative, de ce privilège, ou se l'arrogent (ceque nous ne garantissons pas), c'est là un abus, une inconstitutionnalité qu'il im porte, qui de droit de faire cesser. - L. L). VV. (Cr* On nous adresse, de Courtrai, avec de mande d'insertion au plus prochain n° l'écrit ci-après au Public. Notre impartialité nous fait un devoir d'accueillir cette demande; nous y accédons d'autant plus volontiers que la polé mique de M. M"** reste dans les convenances, et que, d'ailleurs, le Courrier de la Lys, feuille hebdomadaire qui vient de paraître Courtrai, et qui avait engagé le combat avec M. M****, pa raît s'être refusé l'insertion primitive de la lettre, sujet du conllit élevé; d'où l'on était fondé conclure au moins par induction que la Feuille aurait pucette foi-ci encore, ne pas admettre l'appel au Publicou tout au moins le scinder ou le tronquer, comme la première fois et comme, avec raison, M. M*"**s'en plaint dans sa polémique, laquelle, du reste, nous restera étrangèresi, toutefois, le Courrierqui paraît rechercher ou affectionner les occasions de se mettre en quelque évidence, n'en vient nous déclarer, lui-même, la guerre; hostilités qu'a lors selon le genre de l'attaque, nous verrons s'il convient de repousserou de regarder comme non-avenues; car il est, dans la polémique de journal même, de ces sortes de choses auxquelles le meilleure réponse, c'est le silence.... Le cas échéanton achèvera la phrase. L'Editeur. AU PUBLIC, Sur la Polémique élevée par le Courrier de la Lyscontre M. M****. Discutons, mes nais ne disputons jamais. 11 no lis se Le Courrier de la Lys en étaitpeineses premiers numéros, qu'une polémique, d'un genre toul-a-lait singulier, a surgi, soudaine comme la foudre, entre lui, Courrieret un ho norable citoyen simple et modeste amateur. Ces brusques hostilités avaient droit de sur prendre, surtout de la part d'une touille qui, soit dit sans reproches, et sans arrière-pefisées mettait toute une semaine (à-peu-près comme dans le grand-œuvre de la Genèse) enfanter..., son hebdomadaire numéro. Ici, toute la lenteur de la gravité; là, toute la vélocité de la fougue.... Indè irœ. Un mauvais plaisant aurait ajouté; (t nascetur ridiculas mus.... La montagne en travail enfante une souris.... Mais je serai plus honnête, moi; avanttout les égards, les convenances.... même envers ceux qui n'en feraient nul état. Voilà mes principes; c'est ma profession de foi. Revenons au Courrier de la Lys, et sa sin gulière polémique. Au fond (car, pour être bref et clair, il faut ramener la question son expression la plus sim ple) au fond, de quoi s'agissait-il dans l'espèce? De3 Jeunes-Amateurset d'un avis, d'une opinion contraires l'avis, l'opinion du Cour rier f question toute locale, presque philharmo nique et que le Public, jury souverain aurait bien décidée, ma foi, sans les acerbes sorties du Courrier: car je ne dois ici reconnaître que lui, ses auxiliaires, intrépides autant que doctes, restant anonymes. Au résumé, voici les faits; M.M**** émet uneopi- nion contraire celle du Courrier, qui, lui, croit devoir la combattre. Voilà la polémique, et jus que-là tout est bien. Pour combattre loyalement, le Courrier n'aurait-il pas dû insérer sa lettre tout entière, ou, tout au moins, citer textuelle ment les qu'il réfutait? L'a-t-il fait, oui ou non? Je répondrai non car un passage scindé tronqué, n'est pas plus cette lettre, que la réfu tation du Courrier n'est une réfutation.... je suis peiné de devoir le dire si crûment mais la vérité avant tout. Donc, la Feuille de Courtrai dans un procès où elle avait tout l'air de se con stituer, tout-à-la- fois, juge et partie, n'a mis sous les yeux du seul juge compétentabsolu, le Public que ce qu'elle a bien voulu lui communi quer des pièces de sa partie adverse.... Procédé qui n'a pas besoin de commentaire. Alors, force a été, M. M****, de chercher une autre voie de pu blicité. (t) Cette question de l'anonymen'en déplaise la ci tation du vers de Gressetreuouveté depuis par Palissot, est tuin de ne plus être susceptible de controverse. C'est ici la question intentionnelle qu'il faut poser et 1 éaou Ji e et M. M"*** s'est soumis a l'epreuve, pur et fort de ses iuleDiious. Au reste, il esi plus que plaisaut de voir ces. MM. crier haio! sui l'auouyme, et rester eux-mêmes anonymes ou pseudonymes!... Mais certes, ils oui voulu ménager les Cibles yeux du vulgaire, que te radieux et iuiixable éclat de ces uouveuux soleils, couuus aurait infailliblement éblouis s.uou aveugles? (1) Lettre MM. les Rédacteurs du Courrier de la l ys, du i5 janvier 1354. Y. le Propagateur, u" jSij 13 terrier suivant. Ce n'est pas tout encore. Le Courrrier a déplacé la question; il l'a portée sur un terrain où l'on ne veut pas combattre; les personnalités. On avait abordé les généralités c'est la vraie; l'utile polémique (censuresi l'on veut mâii encore, on était dans les convenances, dans la légalité. U a pris fantaisie an Courrier, d'en sortir; je l'en félicite; mais on quitte la partie.... C'est un adversaire.... ou ce sont des adversaires trop terri bles.... les Rappo de la plume Quant M. M*; à-peu-près comme le Priam de l'Enéide, si éru- ditement cité par la Petile-Feuille[ 1 il n'est plus, dit-ilun jouteur craindre; et puisle pugilat même littéraire ou journalistique, ne lui convient point du tout.... Voilà encore en quoi il différé avec ces MM. du Courrier: aussi, je l'avoue en toute humilité de conscience, l'avantage, en ceci comme dans tonte le resteest entièrement de leur côté.,.. L'honorable Poblic, auquel seul M. M4*** s'adresse, daignera en décider; il se soumetd'a vance, sa sentence suprême. Encore quelques mots, et puis j'en finis pour tout de bon. Le Courrier goguenard Aristar- que, malin puriste, défaut de bonnes raisonE sans doute, se jette dans les concetli, dans les lazzi.... de l'orthographe et de la grammaire. C'est fort bien fait, et fort savant surtout, àu Cour rier, de savoir l'une et l'autre, et l'accentuation, et la ponctuation pardessus le marché!... Toutefois, il 11e surgit ici qu'une toute minime anicroche, et la voici; c'est que, soit bonheursoit malheur quand on orthographie, style, imprime, etc. comme la Petite-Feuilleon n'a guère bonne grâce de jeter la pierre aux autres: or. se ressou vient, tout d'abord, du vieux proverbe ri de la poutre et de la paille dans l'œil. (2) Sur ce, nous saluons, sans rancune, le Cour rier de la Lvs, e tutti quanti de son armée colla borante et nous leur souhaitons, tous ensemble et par la même occasion, bien le bonjour et bien.. le bonsoir! Un Cobrtraisun. Courtrai, février, 1854. ftj» Notre Correspondance de Courtrainous adresse ce qui suit BIGARRURES. Des Os dit 3, et des Pourqboi? 3; soit 6. i° On dit: Que les initiales de l'alphabet, posées une une, ne sauraient suffire, pour désigner tous les rédacteurs et collaborateurs anonymes du Courrier de la Lys.... Quelle pépinière de spiritueux N'en doutons plus, il y a des Nes- (a) Oh que c'est une belle nue graude une sublime chose que l'érudition! Demandez plutôt ces MM. du Courrier CouriraisienOu lesle! ils luiaieut pu, tout iiiissibitn, citer l.i traduction de H Gaston vmrç^mgmo c :!le iuedite de Barlhéte nj que celle de Jacques Velfia^y, qu'à tort ou appeelle vulgauciueut l'abbé i 'ce que le poêîè ue fut jamais (3) Ou voit la paille 4aus l'œil d'aùtiui, mais pat la poutredans learfeu. *- i" A

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1