actes du gouvernaient. lixtrait du Moniteur d» 26 février. Léopold etc. Vu les trrifs et réglemens en vigueur pour la perception des frais de jaugeage des vaisseaux employés par les brasseurs les vinaigriers et les distillateurs ainsi que pour l'allocation des frais de route aux préposés chargés de ces opérations con sidérant qu'il importe de restreindre les per ceptions autorisées par lesdits tarifs, et même de supprimer totalement les frais de route; vu l'art. ao4 de la loi générale du 36 août 1822, qui charge le pouvoir royal de régler ce qui concerue les tarifs de l'espèce uous avons arrêté et arrêtons Art. 1er. Les frais de route précédemment perçus sur les opérations de jaugeage des vaisseaux employés par les brasseurs vinai griers et distillateurs, cessent d'être exigibles. Art. 2. Les frais de jaugeage antérieurement recouvrés sur des vaisseaux de toute espèce sont réduits aux seuls vaisseaux ci-après et sont, fixés savoir Pour une cuve matière de brasserie ou de vinaigrerie pour une cuve de clarification dans Tes brasseries où l'on emploie de la farine dans les chaudières pour les cuves jumelles des vinaigreries artificielles lorsque leur contenance est moindre de 4° hectolitres fr. 3 de 4o jusqu'en-dessous de 80 hectoli tres fr. 3 de 80 jusqu'eu-dessous de 120 hectolitres, fr. 4; au-delà de 120 hectolitres, f.. c, pou» una cuve trempemacération, levain, de vitesse ou de réunion dans une distillerie, de même que pour le condensateur d'un appareil dislillatoire vapeur 80 cen times pour une chaudière de brasserie ou vinaigrerie destinée soit l'ébuliiiion de l'eau de la bière ou de vinaigre de bière lorsque la contenance est moindre de 4o hec tolitres, fr. 4 J de 40 jusqu'en-dessous de 80 hectolitres, fr. 6 au-delà de 80 hectolitres fr. 80 pour un alambic de distillerie fr. 1 20. Art. 3. Tout jaugeage de cuves guilloires et bacs refroidissoirs de brasserie ou vinai grerie ainsi que de réservoirs et citernes de distilleries, et en général de tous autres vais seaux que ceux mentionnés au tarifs ci-dessus, sera opéré gratuitement. Donné Bruxelles, le i5 février 1834- - Par arrêtés royaux du 9 février M. A. Marrack est nommé consul Pen- zaoce pour cette ville St-Ives et Padstow. M. J. Parish est nommé vice-cousul Hambourg. FRANCE. Paris 24 février. Le symptômes des troubles que l'on avait remarqués hier Paris n'ont pas eu de suite. Vers trois heures après-midi diverses char ges fait après sommation ont faites éva cuer la place de la Bourse. Il en a été exé cuté d'autres dans les rues voisines et cela s\st prolongé jusque dans la soirée cepen dant la circulation ayant été permise sur la a place de la Bourse l'encombrement des rues comprises eDtre celte place et le boulevard a promptemeut diminué. A onxe heures et demie du soir les trou pes qui avaient continué stationner sur la place de la Bourse et près des boulevards ont regagné leurs casernes. La tranquillité était complète. Ce matiu les porteurs du journal le Bon Sens sont sortis revêtus de leurs blouses amaranlhe et coiffés de leurs chapeaux ver nis et ont vendu dans plusjeurs allées des rues de la capitale les numéros de la feuille du a3. Les troupes par mesure d'ordre sont encore consignées aujourd'hui. Il est 5 heures et demie du soir Paris a été aujourd'hui complètement tranquille dans tous ses quartiers. - On écrit de Lyon 20 février Rien n'est changé depuis hier quelques ouvriers avaient essayé de recommencer travailler ce malin mais aussitôt qu'on s'en est aperçu des attroupemens se sont formés devant leur domicileet les ont obligés de cesser soit en leur faisant des menaces, soit en cassant leurs vitres. Des ouvriers qui ha bitent des quartiers reculés du faubourg de la Guillotièreont seuls travaillé depuis ce matin jusqu'à deux heures après-midi; mais celte heure, là un ordre formel, venu on De sait d'où leur a enjoint formellement de s'arrêter et ils ont obéi. {Débats.) Ce matin (ai) plu* d'un tiers des ate liers avait repris le travail. Persoune ne doutait que cet exemple ne fût bientôt suivi par tous. A la Croix-Rousse des rassemblemens ont eu lieu sur la place. Ils étaient composés des férandiniers (compagnons) qui accusaient les mutuellistes de les avoir trahis. Ils disaient qu'ils ne reprendrait pas l'ouvrage si ces derniers neles dédommageaient pas du temps qu'ils ont perdu inutilement sur la promesse d'une augmentation qui n'arrivait pas. Ils menaçaient même de s'en prendre aux pré- sidens des loges pour obtenir des indemnités. Cette réunion était regardée comme le signe évident de la fiu de la coalition. - On lit daus le Journal du Commerce de Lyon C'est d'après le vote presque unanime qui a eu lien la veille dans les cent vingt loges des mutuellistes qui existent dans la ville que la plupart des ouvriers oui repris leurs travaux, et que sans doute les autres le reprendront aujourd'hui. Au moyen d'une légère retenue opérée sur le salaire des ouvriers occupés et d'une souscription laquelle tous les bons citoyens seront invités contribuer ils sera pourvu aux besoins des ouvriers qui se trou veraient oisifs par suite de l'abaissement que quelques fabneans auraient fait subir au taux des façons. - On a reçu la date du 21 quelques détails sur l'émeute qui a eu lieu Sarnt- Etieuue. Le même jour uu rassemblement s'est formé sur la place de l'hôtel-de-ville; et a fait entendre des chants et des cris répu blicains. Sommé de se disperser il fit résis tance. Quelques-uns des plus mutins ont été arrêtés par la troupe de ligne et la garde nationale. Au moment où ils allaient entrer dans la maison d'arrêt, des pierres furent lancées sur la troupe et des efïorts furent faits pour délivrer les prisonniers. C'est alors qu'un agent de police nommé Eyraud a été frappé mortellement d'un coup de poi gnard. Le commissaire de police Chapon a été aussi blessé la cuisse sur l'escalier de l'hô- tel-de-ville au moment où l'émeute a com mercé. Comme nous l'avons annoncé, on n'a pas vu d'ouvriers se mêler aux factieux. Au con traire, un grand nombre d'entre eux parcou raient les rues avec des patrouilles de garde nationale, et semblaient aussi empressés qu'elle a rétablir l'ordre. - Une dépèche télégraphique de Lyon annonce sous la date d'aujourd'hui dimanche 23 février que la garde nationale de St- Etienne a répondu au rappel avec empresse ment que les chefs de la sédition qui appe laient aux armes la population de cette ville, sont arrêté et livrés l'autorité judiciaire et que Lyon est parfaitement tranquille. Une seconde dépêches télégraphique de Lyoti également en date du 23 février annonce que Saint-Etienne était parfaitement tranquille le 32 au soir et que la garde na tionale faisait le service avec beaucoup de zele celte dépêche ajoute que les ouvriers passemeuliers ont manifesté la plus grande indignation contre l'attentat de la veille et que les chefs républicains sont en prison ou en fuite. Des troupes venaient d'arriver de Lyon St-Elienne. Une troisième dépêche télégraphique d'au jourd'hui dans l'après-midiannonce que Lyon est tranquille et que la journée de la veille a vu reprendre le plus grand nombre des métiers. De nombreuses arrestations de gens sans aveu ont été opérées. - Ou lit dans le Dauphinois que les deux prisonniers faits aux Echelles lors de l'échauffourée Romarino ont été fusillés le t5 au matiu Chambéry l'un d'eux est Italien, et se nomme Volontéri Angel ;l'autre est un Français nommé Borelouvrier pei- gneur de chanvre du faubourg Très-Cloî tres Grenoble. - Des lettres toutes réceDtes de Savoie an noncent que plusieurs Français ont été arrê tés dans les villes d'Annecy, d'Aix-les-Bains et dans les environs. Au nombre des huit ou dix d'eDtr'eux qui viennent d'être envoyés dans les prisons de Chambéry se trouvent une dame âgée, MM. Champeinet Lemonier, qui furent déjà incarcérés l'année dernière sous prétexte de correspçodaDCe politique et de contrebande de journaux et le proprié taire d'une des usines les plus importantes de la province.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2