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elle est encore gardee a vue. Elle reste veu
ve avec trois en fans.
- On sait qu'entre le département du Nord
et la frontière belge il existe des chemins
mitoyens l'usage des deux états et sur les
quels d'après l'article 69 du traité des limi
tes, signé Courtray le 28 mars 1820, aucune
construction de bâtiment ou habitations
quelconque ne peut être élevée ou tolerée
si elle n'est établie dix métrés de la ligne
frontière ou cinq mètres seulement de dis
tance d'un chemin lorsque ce chemiu est
mitoyen et que sou axe forme la limite.
Nonobstant celle prohibition un nom
bre considérable de constructions, la plupart
en bois mobiles ont été élevées sur les che
mins mitoyens. Les autorités françaises et
les nôtres ont senti la nécessité de faire cesser
cet état de choses, qui n'est favorable qu'à la
contrebande en conséquenceM. le prefet
du nord autorisé compter sur un concours
efficace de la part des autorités belges vient
de prendre en date du 19 mars, uri arrêté qui
ordonne la destruction de toutes les barra-
ques sur les chemins mitoyenset qui porte
défense de les rétablir.
- On écrit de Yalenciennes 22 mars
Il paraît que les travaux dirigés par le gé
nie militaire de notre place et approuvés
pour i834 ne seront pas très-considérables
cet été. Peu de travaux s'exécuteront autour
du corp de la place la raison qu'on en don
ne est que la Belgique sert aujourd'hui d'a-
vant-garde la frontière du Nord, et que les
places dans la catégorie de celle de Valen-
ciennes ,sonl provisoirement considérées, si
non comme étant de secoude ligne au moins
comme se trouvant dans la position de celles
qui sont abritées derrière la neutralité de la
Suisse. La forte position des fonds affectés
au génie par le ministère de la guerre est por
tée jusqu'à présent sur les places qui avoi-
sinent la Prusse et le Piémont.
ACTES DU GOUVERNEMENT.
(Extrait du Moniteur du 22 mars.)
Par arrêté du 20 mars un subside de
a5oo francs est alloué la commission ad
ministrative du musée d'histoire naturelle de
Bruxelles pour la mettre même de com
pléter les collections de cet établissement.
Des arrêtés royaux de la même date au
torisent
La régence de la ville de Lokeren Flan-
r dre orientale 1* percevoir raison de 3
fr. 5 c., par hectolitre de genièvre ro dé
grés des Pays-Bas, la taxe municipale sur
le genièvre fabriqué intra muros depuis la
mise en vigueur de la loi du 18 juillet 18'33,
et celle sur le genièvre qui sera fabriqué
dater de la promulgation du présent ariêté
a" fixer le taux de la décharge ou restitu
tion sur le geuièvre exporté 3 fr. 5 c. par
hectolitre.
Le conseil de régence de la ville d'Yseghem
Flandre occidentale aliéner par adjudi
cation publique divers terrains et bâlimens
contenant ensemble 3o perches 88 aunes
pour en affecter le produit l'établissement
d'un collège ou pensionnat.
Par un autre arrêté royal de la même date
un subside de 4oo francs est alloué au sieur
J. Henry, de la commune de VVautsort pro
vince de Namur, éléve et répétiteur au con
servatoire de musique de Bruxelles pour
l'aider y continuer ses études musicales
pendant la présente année scolaire.
FRANGE.
Paris ,20 mars.
On s'occupe beaucoup en ce moment au
château d'une cérémonie qui aura lieu Pâ
ques c'est la première communion du duc
d'Aumale qui a atteint sa douzième année le
16 janvier dernier.
- La Gazette de Madrid du 8 contient
deux décrets relatifs au clergé l'un prescrit
aux juges envoyés dans les provinces insur
gées de surveiller tous les couvens et diocèses
de se faire donner une note exacte de tous les
individus abseus de ceux qui ont pris part
aux troubles ou suivi les carlistes de sur
veiller les personnes qui entrent et qui sortent
des couvens, et de donner enfin aux séculiers
et réguliers la licence nécessaire pour confes
ser et dire la messe tout eu surveillant leurs
prêches. L'autre prescrit aux évêques des
provinces révoltées les mêmes dispositions.
- Ou a reçu des nouvelles de Lisbonne du
2 mars. Elles ne mentionnent rien d'important
Le duc de Bragance était entièrement réta
bli de son indisposition. Le corps belge de
vait qui»ter sous peu de jouis la capitale pour
se rendre l'ai ruée. Les constitutionnels ont
remporté quelques avantages dans les Al-
garves. Débats.
Du ai. - Un 91e procès est intenté la
Tribune elle est citée directement devant la
cour d'assises pour le 3 t mars.
- On écrit de Lyon le 16 mars
M. Pitrat, gérant de la Gazette Lyonnais
vient de refuser le paiement de ses contribu
tions et a notifié sa résolution aux agens du
fisc lorsqu'il se sont présentés sou domici
le. Il se fonde surtout sur le serment impos
aux électeurs. Le préfet a rendu aussitôt un
arrêté portant que les meubles de M. Pitrat
seraieut vendus sur la place Moolazet le
jeudi 20 mars. Cet arrêté se termine ainsi
Tous officiers civils et judiciaires, sont in-
vités et en tant que de besoin requis de
prêter aide et assistance au commissaire -
priseur qui procédera la dite vente afin
que force reste la loi.
Du 22. - L'agitation continue parmi les
républicains. Leurs communications avec les
departemens, sont devenus très-fréquentes
surtout avec Lyon Marseille Strasbourg
et Dijon. Ils envoient des émissaires et par
lent d'un grand mouvement qui éclaterait
la fois sur plusieurs points.
Les comités s'occupent activement des
moyens de conserver d'une manière clandes
tine l'organisation des fractions de la Société
des Droits de l'homme.
L'autorité de son côté déploie la plus gran
de surveillance. Elle sait toutes les démarches
des meneurs on arrête quelques-uns quand
elle parvient les saisir sur le fait et fait
main-basse sur les cartouches. Hier et avant-
liier des munitions ont encore été saisis.
- La Société des Droit de l'homme de
la ville de Beaune celle de la ville de Dijon
et celle de la ville de Marseille viennent de
publier chacune leur protestation contre le
projet de loi sur les associations.
- Le Patriote de Saône et Loire parle
d'une réunion de douze cents citoyens tous
sectionnaires de la Société des Droits de
l'homme qui a eu lieu dans une prairie aux
environs de Châlons. Ces républicains ont
protesté contre la loi sur les associations et
tous ont juré de rester au grand jour mal
gré cette loimembres de la Sociétés des
Droits de l'homme.
ANGLETERRE.
Londres ig Mari.
La correspondance de Lisbonne reçue
par le Times lui fournit les détails sui-
vans
On prétend que lord Howard de Walden
votre ambassadeur insistera auprès de don
Pédro pour qu'il change son ministère. Don
Pédroy consentirait dit-on aux conditions
suivantes: l'Angleterre garantirait dona
Maria la couronne de Portugalelle main
tiendrait la charte constitutionnelle et l'inté
gralité du territoire portugais elle fourni
rait des troupes pour réduire don Miguel
enfin elle obligerait ce prince abandonner
le Portugal pour n'y plus rentrer. Comme il
n'est pas probable que le gouvernement an
glais accepte ces conditions on peut s'atten
dre voir don Pedro conserver ses ministres.
- La Chronique de Lisbonne i"mars,
rapporte que le capitaine RobinsoD l'un des
agens de don Miguel Londres vient d'ar
river Figueira apportant avec lui 40,000
liv. sterl. ainsi que des munitions et appro-
visionnemens de toute espèce.
- Outre l'expédition de don Miguel dans
l'Alentejo, il arme en ce moment dans un poit
de la Hollande deux vaisseaux de guerre des
tinés intercepter au passage la fregaste qu'on
équipe maintenant Graveseud pour le comp
te de don Pedro.
Du 20 - Mercredi passé les bureaux ju
journal le Globe Londres ont été pillés;
on a trouvé les salons ouverts et les journaux
et les livres répandu sur le parquet; après
examen, on a découvertque les voleurs
avaient eulevé de 3 400 liv. sterl. 10,000
fr.