2.1 iSISiâSât
JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
(N® i635.
MERCREDI, AVRIL, i854.
XVII™ Année.
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villes et arrondissent. deCourtrai etd'Ypres,
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Romain, 20 et. par ligne; et
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lignes se paient i franc.
OUVERTURE DES PORTES
CE LA VILLE.
Du 16 au 5o avril, 4 1/2 heures
FERMETURE DES PORTES
CE LA VILLE.
Du îG au 5o avril, 8 heures.
lî ELGIQC E.
Bruxelles ig avril.
On nous assure que quelques députés de
l'opposition sont arrivés Bruxelles, sur
l'invitation d'un de leurs collègues, l'eflet
de se concerter avant le 2 2, sur l'accusation
porter contre le ministère raison de
l'expulsion des étrangers. Indépendant
- Un ordre du jour émaué du ministre
directeur de la guerre, et qui vient d'être
porté la connaissance des autorités mili
taires, enjoint aux ofiieiers de tous grades en
non-activité, dans les cas où des troubles
viendraient éclater Bruxelles, de se rendre
immédiatement, savoir: les officiers-généraux
et supérieurs, au ministère de la guerre, où
ils attendront les ordres du ministre; dans
les autres placesils se rendront chez le com
mandant militaire. Les officiers des antres
grades se rendrout aussi immédiatement
l'état-major du commandant de la place, dont
ils recevront les ordres.
- Ou nous apprend qu'il y aura Bru
xelles lors des fêles de septembre, une expo
sition des produits de l'industrie nationale.
L'arrêté royal qui l'ordonnera doitnous
assure-t-on, paraître sous peu de jours: ce
qui en aurait retardé la publication, c'est que
le ministre de l'intérieur aurait cru devoir
consulter les principales chambres de com
merce du royaume sur la convenance et l'u
tilité qu'il y aurait d'admettre cette expo
sition les produits de l'industrie étrangère.
- Depuis quelques années, le chantier de
construction de Bruxelles, cherche sortir
de l'abandon dans lequel il se trouvait:
Il y a quatre mois on a lancé une goélette,
dont l'élégance et la solidité de construction
laissent peu desirer lundi, on a lancé la
barque la Syrènepour la navigation du
canal; l'essai qu'on en a fait, répond parfai
tement l'attente.
Ce genre d'embarcation a été trouvé rem -
plir d une manière tellement convenable et
'Avantageuse toutes les conditions qu'il com
porte que les Hollandais si jaloux de leurs
constructions maritimes sont venus en 1826,
faire exécuter ici, une barque modèle, pour
le canal d'Amsterdam au Nieuwdiep. Au
jourd'hui on a placé la quille du schooner le
Bruxelloisdont le port sera de 200 ton
neaux et servira au grand cabotage.
- Le Moniteur du 19 publie un arrêté
relatif la uavigation des canaux de Pom-
mereulà Antoing, et de Mons Coudé, et un
autre sur les trailemcus des employés des
ponts et chaussées.
Du si. - On lit dans Indépendant:
De plus fortes patrouilles que celles qui
ont lieu habituellement ont circulé pendant
la nuit du 19 et 20 dans la ville. On a fait
courir des bruits absurdes sur les motifs qui
ont fait mettre sur pied un assez grand nom
bre de troupes; on va même jusqu'à dire que
c'était dans la crainte que l'on ne se portât
quelques excès et au pillage de la maison d'un
honorable membre de la chambre dès repré
sentais, que l'on aurait, dit-on, menacé
d'incendier et de piller. Ce bruit est aussi
absurde que ceux que l'on fait courir depuis
plusieurs jours qu'un duel aurait eu lieu
entre un de nos représentaDS et le général
d"H..., et que le général Pl.... doit partir pour
Tournay. Les patrouilles ont été augmentées
ces deux dernières nuits, parce que le samedi
et le dimanche, les ouvriers qui ont reçu leur
salaire de la semaine, fréquentent plus que
les autres jours les cabarets et qu'il faut
autant que possible, prévenir les excès que
le faro fait malheureusement trop souvent
commettre. Quant au duel et audéparl du
général, il n'en est rien.
- Les personnes qui ont encore reçu in
jonction de quitter le territoire belge sont:
MM. Castillon, Français OldiItaliencor
respondant du Morning Herald.
- Nous avons pris quelques informations
sur les motifs des sursis accordes certains
étrangers. Voici ce que nous avons appris:
M. Lelewel étant occupé rassembler les
matériaux d'un ouvrage scientifique, le gou
vernement en égard cette circonstance, a
suspendu l'exécution de la mesure d'expul
sion contre cet étranger.
Le sieur Baril a obtenu un sursis cause
de l'état de la santé de son épouse. Il est
faux qu'on ait subordonné ce sursis la re
nonciation qu'aurait faite le sieur Biril de
son action contre l'administration; le sursis
est pur et simple.
Un sursis jusqu'au 23 de ce mois a été
également accordé M. Béthune pour régler
les affairés de commerce dans lesquelles un
Belge est principalement intéressé. Enfin,
ensuite d'assurances formelles et de garanties
fournies par M. Bellet, il a été sursis jusqu'à
nouvel ordre l'exécution de l'arrêté qui
lui enjoint de qnitter le royaume.
- Une nouvelle visite domiciliaire a été
faite avant-hier l'imprimeiie de M. Jobert
éditeur, imprimeur et rédacteur de la f oix
du Peuple, que l'on assure ne pas avoir
encore obtempéré la notification qui lui a
été faite de quitter le royaume. Cette visite
avait pour but de s'emparer de lui et de le
conduire sous l'escorte de la gendarmerie
jusqu'aux frontières. M. Jobert n'a pas été
trouvé chez lui.
- On écrit de Liège que plusieurs rédac
teurs du journal le Rappel ont été arrêtés
hier samedi, sans doute pour être expulsés du
pays. On cite parmi eux un des MM. de Tor-
uaco, du Luxembourg. Courrier
- Le 16 vers 2 heures du matin, le feu
grisou s'est manifesté Montigny-sur Sam-
bre, dans une houiilière dite concession du
Poirier. Vers 7 heures quand les ouvriers
croyaient avoir éteint le feu il y eut une
explosion; de dix hommes qui se trouvaient
dans la fosse, un seul a été retiré donnant
quelques signes de vie un autre a été retiré
mort le lendemain 4 heures du matin. Les 8
autres sont restés dans la fosse où l'on pré-
surûe qu'ils ont péri. Les ingénieurs ont fait
boucher cette fosse pour que le feu s'éteignît,
jugeant imprudent d'exposer encore des ou
vriers y perdre la vie. Elle ne sera l'ou
verte que dans quelques jours.
FRANCE.
Paris, 17 avril.
Par o-donnance royalen date de ce jour,
M. B.iillotmembre de la chambre des dé
putés a été élevé la dignité de pair de
France.
- Des députations très-nombreuses de
toutes les légions de la garde nationale Ont
assisté aujourd'hui aux funérailles de plu
sieurs officiers de la ligne tués dans la nuit
de dimanche lundi.
- Les obsèques du capitaine Reydu 35«
régiment de ligne ont eu lieu ce matin, A
midi le convoi est parti de la caserne située
tue du faubourg Poissonnière, et s'est rendu
l'église de Si-Vincent de Paule. L'office
des morts étant terminéon s'est mis eu