ANNONCES.
"plus ou moins dangereusementont été ra
menés au jour. Déjà deux de ces derniers ont
succombé et l'on n'oserait assurer qu'il serait
possible de sauver les deux autres. Il y a des
pères de famille parmi les infortunés qui ont
péri. Il n'est sorte de secours, de soins bien-
■veillans et empressés que la Famille de M.
Lesoinne n'ait prodigués cette occasion.
M. Adolphe Lesoinne surtoutavec le cou
rage et la chaleur d'ame qui le caractérise
s'est précipité au milieu des périls pour es
sayer d'arracher la mort les pauvres ouvrier s
dont le sort était si horriblement compromis
mais le mal était sans remède.
FRANCE.
Paris g mai.
M. de Celles ancien ambassadeur des Pays-
tîas Romeet qui a obtenu dernièrement
par une loi des grandes lettres de naturalisa
tion en France est nommé par ordonnance
du roiconseiller en service extraordinaire,
avec autorisation de participer aux délibéra
tions du conseil-d'étal*
- M. le duc d'Orléans a fait porter M.
le maréchal président du conseil une somme
de 10.000 fr.destinée secourir ceux qui
ont été blesséset les familles de ceux qui ont
péri en défendant la cause constitutionnelle
dans les troubles d'avril.
- M. Réal, conseiller-d'étatsous l'empire,
et préfet de police dans les cents jours est
mort subitement il y a deux jours l'âge
d'environ 70 ans. Ses obsèques ont eu lieu
aujourd'hui. M. Réal avait figuré dans diffé
rées emplois pendant le cours de la révolu
tion et il eut souvent subir les chances
auxquelles le parti exalté de celle époque a
été en butte. Son beau titre sous Napoléon a
été de concourir la îédaclion des codes. 11
ne reste plus guère aujourd'hui de ceux qui
ont mis la main ce grand ouvrage que MAI.
Berlier, Boulay ^de la Meurthe) et Thibeau-
deau. Proscrit la seconde restauration, M.
Réal s'était réfugié aux Etals Unis, et il
resta longtemps eu exil. Enfin de meilleurs
jours avaieul iui pour sa vieillesse.
Quoique retiré des affaires publiques, il
n'y était point étrangeret ses avis eussent
été souvent utiles si on avait voulu le con
sulter. Pour des hommes graves peu de
conversations étaient plus attrayantes que la
sienue. Il avait beaucoup vu beaucoup ob
servé et il racontait avec une clarté admira
ble et Une haute portée d'esprit les nombreuses
auecdoies politiques dont il avait l'esprit
meublé. Sa mort a vivement affligé tous ceux
qui l'ont connu.
- La garnison française d'Ancône vient
d'envoyer S. M. Louis Philippe une
adresse signée par tous les officiersdans
laquelle elle ex pi ime la douleur que lui a fait
éprouver la nouvelle des troubles de Paris
et de Lyon et surtout le regret de ne s'être
pas trouvée sur les lieux pour défendre le
troue et la constitution de juillet.
ANGLETERRE.
Londres8 mai.
Jerôme Bonaparte est arrivé ici.
- On lit dans le journal de Dublin que, par
suite des troubles qui se sont manifestés dans
le comté de Westnieatli un nombre cousi-
déiable de troupes y a été envoyé.
- On disait aujourd'hui, la bourse, que
le Lord Nelson, arrivé Darmoulb en cinq
jours de Portugalavait apporté la nouvelle
de la prise de Figuiera et de Coïmbre, et que
les communications entre Oporto et Lisbonne
étaient libres.
- Les journaux de Singapore du 3 janvier
représentent plusieurs parties de la Cochin-
chine comme étant en proie un état de per
turbation; on disait, sur l'avis apporté par
un schooner hollandais venant de Batavia
que l'équipage du brick hollandais la Ma-
thildes'était mutiné et avait assassiné le
capitaine Liviugione sa femme et ses enfans
en vue de la côte de Java après quoi il avait
coulé le vaisseau. Les nouvelles de Mataca
annonceul que M. Wiggiusinspecteur
euiopéen, a été assassiné par un condamné
indigène. {Albion.)
ALLEMAGNE.
Francfort 7 mai.
r
On écrit de Zurich le 3 mai
Par circulaire du 38 avril le vorort
fait connaître aux divers cantons qu'il avait
invité le gouvernement de Berne de faire
partir les Polonais avant le i5 mai et que
sans cela il se verrait obligé de convoquer
les états pour une session extraordinaire. Le
vorort a communiqué en même-temps les
nouvelles notes de l'Autriche de la Sardai-
gne,dela Bavière de Wurtemberg et de
Bade.
- On écrit de Berlin le a8 avril
Nos banquiers ont obtenu du gouvernement
qu'il ferait venir par la voie du télégraphe
les cours d'effets publics de Paris qui ont
tant d'iufluence sur notre bourse les ban
quiers en supporteront les frais. Sitôt que les
cours armeront ils seront affichés de suite
la bourse de sorte qu'avec cette institution
les spéculations des papiers guidées par la
mauvaise foi tomberont totalement. Le gou
vernement pense aussi par la déraeulir les
bruits qui déjà on citculé, que les hauts
fonctionnairesainsi que cela a eu lieu en
France se servaient du télégraphe ptinci-
palemettt pour spéculer sur les fonds publics.
- On écrit de Hanovre, le 4 mai
I! s'est établi ici sous la direction de S. Exc.
M. de Schulte, ministre d'état et de cabinet,
une société dont le but est de foire prospérer
noire industrie nationale Cette société a été
généralement approuvée et déjà elle compta
près de 5ooo membres. Le 17 du mois der
nier a eu lieu la première assemblée génétale
daus laquelle on a discuté et adopté les sta
tuts de cette société. S. Exc. le ministre a
annoncé aux membres assemblés que S. A. R.
le vice-roi avait accepté le titre de protecteur
de cette association.
5-K-i.
Le Notaire REXTY, résidant Ypres, procé
dera le 24 mai 1834, 1 heure de relevée en
l'hôtel la Tête d'Or, rue de Lille Yores, la
Mise prise des biens suivans savoir
i° Une très belle Ferme contenant 20 bonnieri
74 perches 38 aunes située dans les communes de
Vinckem et d'Houttbem arrondissement de Fur-
nes, occupée par Jean-Baptiste ci Pierre de
Beer jusqu'à la S'-Remi 1842, au prix de gg5
francs par an outre les impositions.
2. Une Pâture grasse contenant 3-5o-6o aunes
située en la commune de Loo, arrond. de Furnes,
occupée par Jacques Luyssenjusqu'au 11 no
vembre i83g, a 264 francs par an outre les con
tributions.
3. Une Ferme contenant 9-38-98 aunes située
Poperingbe sauf une partie de terre labour
Westvlelerenoccupée par Pierre-Jean-Ren-
terghemjusqu'au ir octobre i835, 492 franc»
5o centimes par an outre les contributions.
4. Une très belle Ferme contenant i9~85-o5
aunes située dans les communes de Langhemarck,
Bixschote et Merckem, occupée par la veuve
Borryjusqu'au ir octobre i834-
5. Deux bonniers 83 perches 86 aunes de Terres
labourables et lisières de bois situés en la com
mune de Langhemarck, occupée par Philippe-
Ignace aan Graefichepepour 9 années com
mencées le ir octobre 1829, 162 francs o5 cen
times par an outre les impositions.
6. Une Ferme contenant 9-20-42 aunes située
en la commune de Passchendaele le long du che
min conduisant fioulers exploitée par Charles-
Louis Reynaertjusqu'à la S'-Remi 1837
453 fr. 5o centimes par an outre les impositions.
7. Une autre Ferme située en ladite commune
de Passchendaele contenant 8-25-45 aunes ex
ploitée par Charles Patou jusqu'à la S'-Remi
i838, 478 francs par an outre les impositions.
8. Le nombre de 9 bonniers 69 perches 1 aune
de Terres labourables et pré situé en la commune
de Locte, exploité par la veuve de Pierre De-
kemver, Joseph Dekeuwer, et la veuve de Pierre
Veraedt jusqu'à la S'-Remi 1837, 572 francs
par an outre les contributions.
g. Une partie de Terre labour contenant 56
perches 49 Jaunes et une partie de pâturage con
tenant 22 perches g aunes» le fout situé Renin-
gheist, occupé par les enfans Ryckewaert45
francs 53 centimen par an.
10. Une petite Ferme contenant 5 bonniers 3o
perches 5i aunes située en la commune de Boe-
singheexploitée par Ange-Albert de Graeae,
jtisyu'à la S'-Remi 1837, au prix de 290 francs
par an outre les contributions.
11. Une partie de Bois contenant 1 bonnier 1
perche 60 aunes située en ladite (commune de
Boesinghe, non afllermée.
12. Une autre petite Ferme contenant g3 per
ches 19 aunes et une partie de Terre labour de
22 perches oD aunes le tout situé en la commune