a irous conformez nn ancien usage el vons monirez ce Saint-Siège les égards el le respect qui lui sont dus. En effetcomme il appartient assentielle- mentaux pontifes romains, qui les fonctions du ministère apostolique ont été confiées, de défendre la foi c-ilholique et de garder pur et intact le dépôt de la sainte docii ine, c'est eux aussi de diriger l'étude des sciences sacrées, qui s'enseignent publiquement dans les uni versités. Et c'est pour cette raison que même d s piinces catholiques, lorsqu il songeaient établir de semblables académies ou univer sités, ont cru devoir consulter le siège apos tolique el rechercher l'appui de sou autoiité. Aussi n'est-ce que d'aptes l'avis et du con sentement des pontifes toraains qu'ont été érigées les plus célébrés et les plus illustres univeisités de l'Europe, chose prouvée en détail par des documeus autheoliques insétés dans leurs annales. Convaincu donc que des univeisités sagement organisées sont infini ment utiles la religion nous éprouvons un plaisir singulier vous obliger et joindie vos effoits la puissance de notre autoiité su- ptéme, dans l'intérêt particulier des lettres sacrées et pour contribuer eu développer l'étude. Aussi, nous approuvons le projet éminemment sage que vous avez formé en semble, et nous louons hautement le zèle que Vous avez déployé dans cette occasion. Wons consentons d'autant plus volontiers B votre demande que nous sommes persuadé que tous les jeunes gens bien nés qui se ren dront cette université y puiseront, par vos Soins et votre vigilance, non la science qui enfle, mais la science qui édifie avec charité, non la sagesse du siècle, mais la sagesse dont la crainte du Seigneur est le commencement. Vous comprenez du reste, vénérables fières, que cette université doit être organisée de manière qu'il n'y soit dérogé en aucune ma nière aux droits que les peies du concile de Trente ont atti ibues chaque évêque, de dit i- gcr l'éducation des jeunes clercs dans les sé minaires diocésains el de les iustruire surtout dans les lettres et les sciences théologiques. Mettez donc la main l'œuvre el puisse Ce lui de qui vient toute grâce exelleute et tout don pat fait, vous accorder sa protection et vous faire exécuter heureusement un dessein aussi sage et aussi utile Eu attendant, rece vez, vénérables fières, comme un témoignage de notre aflection paternelle el de notre bien veillance enveis vous, la beuediction apos tolique que nous vous accordons de tout no tre cœur. Donné Rome, S' Pierre, le 13 décembre de I1 'année rbJ3, de notre potilificat la troi sième. Grégoire PP. XVI. HOLLANDE. La Haye14 mai. Le brick royal le Snelheid, a quitté Fles- siogue le i3 pour se rendre au tNtcuwe-Diep, où se trouve le Zeeuw qu'il accompagnera, comme on l'a annoncé, dans un voyage de la mer Baltique. Le Zesuw a deju fait ses pré paratifs de départ, le ptince Henri y est at tendu bord pour le ao de ce mois, el ce vaisseau api és avoir été inspecté par le prince Frédétic meitia la voile au premier veut favoiable. - La population totale des colonies de bienfaisance de la Hollande était, au com- mencemeut de ce mois de 8.3aa âmes, y compris 34 employés et leuts familles. FRANCE. Paris i5 mai. Le roi vient d'accorder dix mille francs sur les fouds de ses secours pat liculiersqui Seront employés par les buteaux de bienfai sance de Lyou au soulagement dis victimes innocentes des troubles qui ont eu lieu daus cette ville. - Le duc de Richemoud, parti de Douvres samedi dernier, vient d'arriver a Paiis San voyage a pour but d'artanger définitivement quelques points relatifs au service tles malles et des buteaux de postes emie Ja Fiance et l'Angleter re. - Ou éci il de Saint-Etienne, le 11 mai Avant-hier, une assemblée de négocians a eu lieu l'Hôtel-de-Ville. On y a décidé qu'une sousci iption serait immédiatement ouverte en faveur de nos ouvnets passemen tiers sans tiavail. Le contingent de chaque négociant éie fixé au quart de ses coniribu- lions. Les cotes au-dessous de a5 francs sont seules exceptées. Une téunioii des syndics et trésoriers de l'association des ouvtters a eu lieu hier et avant-hier la sous-préfecture. Il a été con venu que les fonds qui restent en caisse seront vetses dans celle du bureau de bienfaisance. - Mme de Gontaut. gouvernante des enfans du duc de Betty, vient dette éloignée de la petite cour de Prague. Cet événement est, d'aptes la Quotidiennele résultat de l'adhé sion que i\ime de Goutaut aurait donnée un projet de mariage entre le duc d Orléans et la fille aiuée de duc de Berry. Du iy. - Un banquet a été offert aux manufacturiers de l'Alsace par les négocians de Paiis qui font le commerce de blanc el impressions. La réunion a été très bridante et la plus graude coidialitë a régné parmi les convives. Apiès te premier service, un toast a été porté la santé du roi et de la famille royale par M. Odier député, président du banquet M. Legmiilvice-président s'est ensuite levé el a poite un autre toast aux fa- biicans de l'Alsace el leur piospétiié. Ain si, l'instar de l'Angleterrecommencent ces réunions mantifactuiiètes et industrielles qui n'ont d'autie but que d'étendie leur iu- dusitie par leurs communications et «le pro pager des améliorations sensibles daus leurs branches respectives, sans pomiâot se nuire par des rivalités hostiles. - Un pai le de l'arrivée Paris d'un agent de la Subliine-Poite vêtu l'eut opéenne dans la vue île sonder le terrain pour savoir si on pouwail obtenir ici des conditions plus douces que Celles proposées au divan a Cotr- statiiinuple par les ageus de la maison Roth schild. - M. le comte de Rumigny notre ambas sadeur ptès la confédération sui-se, est arrivé avant-hier Paiis. (Temps.) - Ou annonce que M. le colonel Raffé commandant la première légion de gendar merie est appelé Bi 11 XeIles pour organiser le set vice de la gendarmer ie belge, a l'instar de celle de France et pour établir des tégle- metis de set vice et d'admitiislraiion. Cet offi cier supéiieur resterait titulaire du comman dement qui lui est confié. Quotidienne.) - Ou lit dans le Courrier de Lyon les faits suivans qui sont également rappelles par le Précurseur Pendant la nuitde petits postes isolés sont attaqués les factionnaires sont assaillis coups de pietre et a coups de fusil par des tniséiables qui tantôt s'embusquent une Certaine distancé, tantôt s'approchent avec des apparences pacificiques el tou|ouis fuient au premier coup que tu e sur eux la sentinelle eu butte leur agression. - Dans la nuit du samedi au dimanche de l'avanl-deruière semaine le poste du dépôt de mendicité, la moulée de Si-Barthélémy a eié attaqué pat une demi-douzaine de misé rables qui se sont appiochés jusqu'auprès du factionnaire après avoir évilé de répon dre ses deux premiers qui vice et lui ont lancé plusieurs pierres dont l'une a enfoncé la plaque de son schako el une autre l'a bh ssé a la tête. La même nuitle factionnaire de Perrache a essuyé deux coups de feu dont aucun ne l'a atteint il a riposté en déchar geant son aime sur l'agresseur qui paraît avoir été blessé si l'oit juge par les traces de sang laissées sur son passage. Mercredi de la semaine passée minuit un coup de fusil a été tiié sur la sentinelle placée l'angle du fott des Brotteaux du côéde Villeui bané. Le malheureux soldat a eu le talon fracassé. On a élé obligé de lui faite subir l'amputation dans la journée du jeudi Aujourd'hui nous apprenons qu'il a succombé aux suites de celle opération. L'avant-detniêie nuitplusieurs coups de feu ont éié également tiies contre la redoute des Ch <1 pennes. Une expédition de ia police» dii igée hier matm de ce côté a eu pour ré sultat la capture de cinq ou six individus suspects. - Ou écrit de. Marseille le ro mai Avant-hier au soir, M. Barthélémy a été mis en libellé apiès avoir subi deux inte-r- rogatoites. M Maillefer et Uiciuri) conti nuent d'être au secret.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2