Du, su. - Le général Lafayetle est roorl ce matin c»rq il- tires I! s'est ete.iut dans une eus;? qui depuis d-ux h un s après minuit lui avait fait p.id.e l'usage de la parole, mais eu laissant toute sa connaissance. Quelques minutes encore avant d'expirer, il essayait de parier pour répoudre a une dernière quesr lion de son fils. ttoricàn'i tabac, rue <lu Laitage, Gand, unè rvarr.tte de tabac exotique, du poids énorme de 178 kilogrammes, c'est-à-dire 4> livres du poids ancien de Gand. -- La cour, chambre des appels correctionnels, Vient de décider qu'en matière dedi"- de chasse, l'absence du procès-verbal par suite d'irrégularité ne pouvait être suppléée que par la déposition de deui témoins. Cet arrêt est contraire la juris prudence française et conforme celle de la cour 02 Gand. -- ville de Bruxelles vient de perdre un de ses bons citoyens, M. Jacques Anneetmort der nièrement l'âge de 86 ans. En 17ÇJI il fut chargé par la république française de la commis sion des vivres. On le nomma ensuite clicf écou- tete de Turnbont, et enfin administrateur du dépaHement de la Dyle. Il fut aussi pendant longtemps conseiller de régence de la ville de Bruxelles; il S'acquitta toujours de ces emplois en homme intégre qui savait résister l'arbi traire du pouvoir. Sous le gouvernement impérial et quand l'ordre fut donné d'abattre les arbres de PAIIée-Verteque lu marine réclamait pour les constructions, M. Anneet s'opposa cet ordre avec tant de vigueur que le projet fut abandonné, quoiqu'il eût reçu un commencement d'exécution, et c'est lui que l'on dût la conservation de cette promenade qui fuit un des plus beaux or- nemtns de la capitale. En i8i5, il fut du petit nombre des citoyens notables qui fondèrent une société d'industrie, dont le but louabie était de ne faire usage en toute espèce de produits que de marchandises indigènes. Il dirigeait une des deux p'.us ancienne, papeteries de la province, Les pro duits de celte fabrique ont rivalisé, des i8i5, avec les papiers que l'on tirait jusqu'alors de France grands frais. On écrit de Graminont, ig mai Aujourd'hui, 11 heures, ont eu lieu les fu nérailles de M. Adrien Spitaels bourgmestre élu en i85odécédé vendredi au soir la suite d'une attaque d'apoplexie. Il était l'Hùtcl-de-Ville où il avait présidé une séance très-calme du cei il de la régence, et se disposait vers g heures rit irner chez lui, lorsque l'attaque est surve nue: les secours les plus prompts n'ont pu sauver ses jours. Il est mort a l'Iiôtel-de-Ville même, 11 heures et demie, aprè3 avoir reçu l'exlréme- qnrtion, par le ministère de notre curé. M. Spi— tac- "-—if âgé que de 5i ans. j n -1 au matin est parti d'ici pour Alost la i58 batterie d'artillerie de campagne, forte d'environ 200 hommes laquelle avait été cantonnée Graminont depuis la nouvelle année. Vu 2a. On nous assure que le Roi partira la semaine prochaine pour Paris il y laissera la Reine et reviendra après un court séjour Bru xelles. M. Le Bon doit arriver dimanche Bruxelles. A cause de la grande afluence de monde qui vient en e moment visiter l'église de Slc'-Uuduie, elle ne restera ouverte que jusqu'à neuf heures du matin le dimanche uxctpté. Près de 5,000 mètres de mérinos noir, en viron 7,5 >0 aunes, seront employés rien que pour les t :mures de l'église des Sâ. Michel et Guduie; 1,000 mètres suffiront pour le palais de S. M. On n'a pu se procurer la totalité de cette étolfe dans tous les magasins de Bruxelles; ou devra y sup pléer par une autre étoile noire. Par arrêt du 5 mai 18Ï/,, la cour de cassa tion de B. uielles vient de. casser un jugement du tr1' 'al de première instance d'Arlon, qui avait décidé tjut es employés du guuveruenieiit provin cial n'étaient pas tenus de prêter serment exigé par l'art. 1" du décret du congrès national du 5 mai iBât. f S On écrit de Gandle 21 mai Un terrible incendie a eu lieu la nuit passée, dans la commune de YVondeigem-lez-Gand. La belle fabrique de soie de M. Ch. de Gan-J est de venue la proie des H n m mes. Tout a été détruit lès métiers, ustensiles, etc.; les murs seuls sub sistent encore. Le feu a pris, dit-on, par un pocle qui brûlait pour chaulfer les vers suie. Le bâtiment seul était assuré. Le dommage n'est pas encoie évalué. Cette perte sna vivement sentie aussi bien par l'industrie sétifère que par le piu- priétaiic lui même qui s'était donné tant de pei nes pour établir cette fabrique, heureusement on a pu préserver du feu les mûriers qui croissant près de l'établissement. Voici les conclusions de la pétition adressée la cuambrn des représentais par les armateurs de Bruges Ostende et Nieuport a Les faibles droits imposés en Belgique, com parativement aux droits élevés imposés dans les ports étrangers, ne permettent pas la marine marchande Jjelgc de lutter contre celle de la France, de l'Angleterre et de la lloilandequi ayant des frets et un commerce de sortie régulier, peuvent importer chez nous leurs demées utl moindre fret que nous-mêmes et moindre pr ix. ce qui est la cause de l'émigration de nos grands armateurs et de leurs capitaux causera la perte totale de notre marine marchande et conséq icm- ineut la ruine de notre commerce mari! 1111* ainsi que de toutes les industrie, qui s'y rattachent. Les soussignés pensent, que cet étal de choses ne peut se prolonger et proposent en conséquence d'user du droit que toute nation a de protéger et encourager son commerce et «on industrie en créant t'égard des étranger un droit différentiel plus éleié sur les marchandises introduites par leurs navires, que sur les mêmes marchandises introduites par navire national. Par cette mesure, rationnelle, juste, prudente et que le pays doit exiger du gouvernement, lus navires qui tiennent rester belges ne se verront pas contraints de passer sous un pavillon étranger; Les chantiers de construction et toutes ies-Lr..ri ches industrielles qui s'y rattachent reprendront une nouvelle activité; L'étranger ne prolitera pas seul du fiel et du commerce maritime qui, répandu dans le pays et dans toutes les classes y porteront une prospé rité la veille de nous échapper. Tels sont les ré sultats que la Belgique retirera de la modification que nous demandons. - On écrit de Brugesle 21 mai On vient de poser la quille, au chantier de Mra<1 veuve de Jaegliere de Meulcnaere d'un ciiooncr de 200 tonneaux, qui portera le nom d'Eugène et fait pour le compte de M1' E. Gilliols lils né gociant a Bruges. On lit dans le Franc-Parleur On nous informe qu'un négociant de la ville d'Anvers prépare une expédition pour Alger et se propose d'établir une correspondance suivie et une navigation régulière avec cette importante échelle du Levant. Nous appiouvons d'autant plus le pian de cet armateur intelligent, que nous savons, de science certaine, que des négocians anglais et hollandais ont déjà réalisé de grands bénéfices dans ces parages. Nous apprenons par la même source que le gouvernement belge favorisant et encourageant ces relations nouvelles a résolu d'envoyer dans cette contrée un agent commercial pour s'euquerir des ressources du pays, apprécier quelle pouriait être la consommation des d. vers produits de noire industrie, la qualité, l'espèce, et les moyens d'échanges, étudier la moralité et tes usages des traficans de ce pays, ainsi que le régime com mercial et colonial de la Fiance, Les échelles du Levant offrent des débouché* avantageux beaucoup de provenances de notre industr.e, telles qje cotonnades, draperies, ar mes toiles de lin fiis coudre couti s, quin- cail crie, \êl mens, etc. Ou peut y prendre des r-tours utiles-, comme laines peigner, huiles dég j:s er, fruiL, d.- gucs, p.,ur la médecine, u teinture et autres objets. I•'Altiste e'e Caris contient l'article suivant su." au des élèves de notre conservatoire: Un jeune b ge, élève et premier prix de piano du conservatoire Je Bruxelles, s'est fait entendre jeudi dernier, Paris, a l'une des intéressantes su 1 musicales que vlnum- al. Zimmernian et y a 'obtenu h-aucoup do succès, peine âgé de 14 ans Laurent Battu a déployé, dans ies variations de Herz sur le thème u'illh -llo l'aplomb, la pureté et le loucher délicat d'un artiste achevé. Nous prédisons çc jeune homme s'il persévéra dans ses roi tes étudesun avenir brillant. FRANCE. Paris ig mai. Les négociationsdont M. le mnrquis de Buter?» était ch'ugé Parts, son! sur le point <1 S:: i' tunnel 11 !ifClIScliK'tit. On nUliOtiCe la prochaine u .n,u de la princesse ni.aie avec le v.-C '-1 ot de Sicii?. - Le général L foyvtte, qui déjà avait été repris litre par ia lièvre, a 'U aujourd'hui midi une eus- vtu! -nie. Vers 3 li ores il y a eu un peu d mi. ux. JS'J m uns l'état du ni do ta 1 st toujours ah m oit M®* de Las- leyrv, ài«»« de l'.-acy et h CamilleCaibonnel entourent sot» chevet Une f ,t.le considérable su presse ia porte du général. - Hier m uni sept beiv es a eu lieu aux Champs Liy s le pteini t essai du modèle du ch-mir, de fei, Ce chemina 5y5 mettes eu longueur. Ui chariot quatre roues, large connue un omnibus 'ny-ml aussi deux banquettes Sur les côtes, a été attelé d'un cheval. Dix-huit personnes étaient dans le cli oint l'équipage a été ainsi lancé. La vi tesse a été d'une minute'environ par 5uo mé trés eVst-a-dii'e de 8 minutes par lieue de 40 omettes. Demain d.manche, les essais continueront. Le genêt i avait depuis long-temps expri me la volonté (fue ses restes fussent réunis eux oe sa h tu me et de madame de Noailles, qui repouscni dans léghse lie l'ancien cou vent rie Ptcpus f.iuboutg Si-Antoine) celle volonté Sera rempile. Le généial La layette avait 77 ans. II y a 10 jouis, il paraissait corn pieuuu-nt i< mis de l iudèapovioi» qui avait ère pour loi la suite de sa présence au Convoi de M. Dulong dé puté, qu'il av.ut vo.iiu suivie pied jusqu'au cimsltèie. Les sy mp.ôuies du mal oui reparu

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2