JOURNAL 1)E LA FLANDRE OCCIDENTA N° i65o SAMEDI, i4 JUIN i834. XVIImc jânne'é. Il L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Y près, defr.5-55 par trimestreet de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligneet toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du i ou i5 juin3 172 heures. FERMETURE DES m de la ville t-. Du 15 juin g iftjieures. BELGIQUE. tprès14 juin. Clllttl u)e<i juin, 1675, mort de Charles-Émanuel II, duc de Savoie. Ce prince mourut des suites de la révolution que lui causa l'accident de son Jils Victor-Amédée renversé de cheval en faisant ses exercices. Turin lui doit plusieurs embellisemens. Il perça un rocher qui séparait la Savoie du Dauphinéet y pratiqua un che min large et commode pour Jaciliier le com merce entre ces deux provinces. 13. Van 1655 le duc d'Yorck depuis le roi Jacques II) et le prince Robert remportent une victoire signalée sur la flotte hollandaise qui fut presqiT entièrement détruite. La principale cause de la guerre qui s'était allumée entre l'Angleterre et la Hollande, était le ressentiment que le roi Charles II avait tou jours conservé de la conduite que la republique hollandaise avait tenue envers lui du temps de Cromuel. 14. L'an 1476 Jacques de Brezégrand sénéchal de Normandiequi avait épousé une Jille du roi Charles VII et d'Agnès Sorel ayant surpris sa femme en adultère la poi gnarda au chateau de Ramiers,près de Dourdan. Il fut poursuivi et condamné cent mille écus d'amende pour desquels il abandonna toutes ses terres. Mais après la mort de Louis XIil se pourvut au parlementqui cassa la première sentence. Bruxelles ,11 juin. Dans sa séance du 7 de ce mois, la chambre des représentans a eu s'occuper d'une pétition sur les engagères. La commission a conclu au renvoi au ministre des finances, avec demande d'explica tions. Voici quelle occasion la pétition a été présentée Le roi Charles II de Castille, ne voulant point imposer a ses sujets des charges extraordinaires, et obligé néanmoins de pourvoir aux dépenses de la guerre qu'il avait soutenir contre la France, leva, entre autres, par forme d'emprunt rem boursable, diverses sommes dans la ville de Bruges. Le premier emprunt eut lieu en 1694. Ce furent les magistrats de la régence eux-mêmes qui con sentirent, dit le contrat de constitution, fournir les fonds. Les conditions de l'emprunt étaient des plus avantageuses pour les prêteurs; il était sti pulé en leur faveur, qu'ils seraient remboursés de leurs capitaux par cinquième et en cinq ans; qu'ils recevraient un intérêt au denier seize que pour leur garantir l'exécution de ces clauses, la quote de la ville de Bruges, dans les subsides fournir l'état pour la province, leur était don née pour assurance et hypothèque, que le rem boursement annuel du capital et le paiement des intérêts se prélèveraient sur cette cote de la ville de Bruges; et il était ajouté comme garantie sup plémentaire, que chaque magistrat conserverait sa place, jusqu'à parfait remboursement, soit par le trésor soit son défaut, par son succes seur; au point, qu'une place vacante ne pourrait être rpipplie aussi longtemps que ce rembourse ment n'aurait pas été constaté et ce sous respon sabilité matérielle de l'écoutète ou bailli de la ville. Plusieurs remboursemens eurent lieu confor mément aux contrats d'emprunt au moyen des subsides de la province; mais pour des motifs qu'il est inutile d'examiner ici, le gouvernement d'alors les interrompit, tout en continuant de payer les intérêts stipulés, de manière que cette interruption ne causait aucun préjudice aux ti tulaires, qui se remboursèrent de successeur en successeur jusqu'en 1794,époque où les magistrats qui furent démis de leurs fonctions par le gou vernement français restèrent non-reraboursés, mais conservant tous leurs droits primitifs au remboursement par le trésor Tels sont les faits qui ont donné lieu 1a pé tition dont la chambre des représentants vient d'être saisie. Par suite de négociations diplomatiques, la liquidation de ces créances a été traînée miséra blement jusqu'aujourd'hui. Une convention du 5 mars 1628 a définitivement terminé cette ques tion. (Indépendant.') Un incendie, dont la cause est inconnue, s'est manifesté le 4 1 heure du matin au ha meau de Putte, canton d'Oirsbeek province de Limbourgdans la demeure d'une veuve âgée de 79 ans, que la fumée a étouffée dans sa cave avec sa fille âgée de 49 ans. En outre, 5 chevaux, i5 vaches, 24 porcs, 100 moutons, la maison, grange, écuries, une grande quantité de grains, paille, foin, meubles, effets, etc., ont été dévorés par le feu. Rien n'était assuré. La perte est évaluée 28,270 francs. On vient de publier les Observations d'un ouvrier sans ouvrage, adressées M. de La Men- nais. On remarque beaucoup de raison dans cet opuscule. Il est entré l'hôpital militaire de cette ville, pendant le mois de mai 1834, 278 militaires at teints d'ophtalmie; sur ce nombre g3 ont été complètement guéris, 58 ont été renvoyés en 'permission et 126 restent encore en traitement. Il parait que c'est jeudi prbebair. que la cour examinera s'il y a lieu de transférer devant les assises du Hainaul tous les individus inculpés dans l'affaire des pillages. Indépendant Plusieurs négocians d'Anverspropriétaires de marchandises détruites dans l'incendie de l'en trepôt de la s il le d'Envers, lors du bombardement le 27 octobre i83o, viennent de présenter la chambre des représentans une pétition où ils se plaignent de ce que le gouvernement ne propose aucune mesure pour leur rembourser les sommes qu'ils ont perdues dans cet événement. Une autre pétition réclame l'exécution la plu» prompte des embranchemens destinés mettre les houillières du centre en communication avec la canal de Charleroi. On nous écrit d'Anvers, qu'un vaisseau, chargé d'animaux domestiquesde différentes espèces perfectionnées, achetés en Angleterre et en Ecosse pour le compte de notre gouverne ment, est arrivé hier dans cette ville. Ces animaux ont été immédiatement débarqués, et ont fait l'adminiration des connaisseurs. Us sont dirigés sur Bruxelles, d'où ils seront, assure-t-on en voyés dans les différentes provinces. (Emane. On assure que M. l'abbé de Ram, professeur au séminaire de Malines, est nommé recteur da l'université catholique, avec la faculté de faire les nominations des professeurs. M. de Ram est un homme recommandable par son patriotisme ses connaissances et ses vertus. C'est lui qui rédige le Nouveau Conservateur belgejournal catho lique progressif. (Belge.) Un duel vient d'avoir lieu Malines entre deux officiers de lanciers; le résultat en est dé plorable, les deux adversaires se sont portés l'un l'autre plusieurs coups de sabre terribles, et sont couverts de blessures telles qu'on craint qu'il ne s'ensuive pour eux l'incapacité de servir plus longtemps. On écrit de Namur le 10 juin Hier, vers six heures de relevée, les eaux de la Meuse se sont subitement accrues de quatre pieds environ; plusieurs bateaux, dont quelques- uns chargés d'écorcesamarrés aux rivages de Graviere et du Tan ont été entraînés avec leurs ancres, par le courant. Deux bateaux non chargés ont été submergés. Une quantité de pièces de bois et de planches qui se trouvaient sur le port pour réparer des bateaux a également été emportée par les eaux. Un manuscrit de 1627, portant le nom de trois ecclésiastiques, vient d'être trouvé parmi d'autres pièces aussi très-importantes et semble ne laisser aucun doute sur la méthode particu lière de tirer les couleurs des métaux minéraux, herbes et fleurs, pour peindre sur verre seulement, ensuite, la manière de peindre sur verre, avec indication de la qualité du verre, sa préparation préalable et cuisson aussitôt peint, imitant le» peintures des carreaux d'anciennes églises etc. Le possesseur G. G. fera paraître incessamment la méthode de faire les couleurs avec dessin des fours, ustensiles, etc., dans une brochure de 3oo pages. Quant celle de peindre sur le verre il cherche entrer en négociation avec un bailleur de fonds pour en tirer bonne partie, voulant avant tout faire l'expérience. Du 12. Le Moniteur d'aujourd'hui contient l'arrêté rdyal suivant: Léofold, etc. Revu notre arrêté du i" février i834, qui nomme notre ministrs-d'étatM. A. Gubletnoire envoyé extraordinaire et ministre

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1