2.1 JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENT N° 1661. MERCREDI, 23 JUILLET, i834. XVIII®4 Année. B E L G I p fi. mm L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissem. deCourtrai et d'Vpres, de fr.5 35 par trimestre, et de fr. 6-35 c. pour, toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES dr la villi. Du 16 au 51 juillet, 5 172 heures. FERMETURE D de la tille. '/PORTES Du 16 au 3i juillet, g 172 heures. êjjfïén/iét&eA. 20 juillet. L'an io5i, mort du roi de France Robert. Robert était monté sur le trône, après la mort de Hugues Capet il avait épousé Rerhtesa cousine au quatrième degré. Comme ces maria ges étaient alors prohibés dans l'église, le pape Grégoire V déclara nul le mariageex communia le monarqueet mit son royaume en interdit; on n'avait encore rien vu de sem blable en France: l'excommunication fit un tel ejletque Robert se vit abandonné de tout le monde. Deux seuls domestiquessuivant Pierre d'Amiens lui restèrent mais ils avaient soin de purifier, par le feu, tout ce qu'ils avaient touché. Robert, effrayé de cette désertion prit enfin le parti de renvoyer Berthe. 21. L'an 1242, bataille de Taille bourg où S'-Louis défait le comte de la Marche et Henri III, roi d'Angleterreil en coûta au comte de la Marche, sa ville de Saintes et une partie de la Saintongeque le roi réunit sa couronne. 22. L'an 1798, le général Bonaparte en tre dans la ville du Caire, en Egypte. 23. L'an 1801, mort de Jean-François Vauvilliers. Son père, originaire de Bourgogne, était professeur de grec au collège de France; élevé sous ses yeuxil se distinguadès son enfance, par les succès qu'il obtient l'univer sité de Paris. Sorti du collège, il continua, avec plus d'ardeurl'étude des langues anciennes et fit tant de progrets dans la langue grecque qu'il put, très-jeune encore, remplacer son père. Yprbs, 25 juillet. INCENDIES DE LIMBOURG. Philanthrohe et Générosité Gouvernementales. Le 21 juin dernierun violent incendie a sévi dans la ville de Limbourg. On en connaît les désastreux résultats. Or, admirons la générosité, la philanthropie du paternel gouvernement! Par arrêté du 16 juillet, 1834, contresigné: Ch. Rogier, et inséré, le 18 dudit mois, au Mo niteur, i< une collecte générale, dans toutes les communes de la Belgique, est autorisée, en faveur des habitansde la ville de Limbourg, etc. Un des considérans de cet arrêté porte: que les fonds alloués au budget de l'état, sont insuffisans, pour atteindre complètement ce but, etc. El d'abord si les fonds alloués au budget sont insuffisans, les chambres ne sont-elles pas là? le gouvernement n'a-t-il-paslui aussi, le droit de présçntationle droit d'initiative? Les fonds sort insuffisans!... eh bien! soit: en ce cas, demandez-en; faites voter la somme ronde, la tomme nécessaire.,., par votre majorité. En effet, le budget de 1854 s'élève 83,526,610 francs, non-compris les fl. 8,400,000 exigés par la Hollande. Sur cette somme, d'ailleurs passa blement honnête, le seul dép' de la guerre en absorbe fr. 58,281,000, non-compris un reliquat disponible de fr. 2,800,000 (loi du i5 mars), ni le nouveau crédit-Évain montant francs. 7,200,000. Ce qui, si, comme d'aucuns, nous savons, au moins additionner porte, pour i854> phase de paix non-désastreuseet non-ignominieuse, le petit budget pacifico-belliqeux la bagatelle de 48,281,000 francs, soit 4>oa5,416-66 275 par mois, soit 132,276-71 45571 ,og5 par jour. Or, en présence de ces faits-chiffreset quand, pour faire marcher, contre-marcher ou camper quelques bataillons, il en coûte si peu on con çoit que les fonds alloués au budget de l'état sont insuffisans pour atteindre complètement le but;» c'est-à-dire: pour venir au secours des victimes des calamités publiques.... Le généreux, le philanthropique, le paternel gouvernement - Etd'autre part, et pour clore ces courtes ob servations on conçoit, surabondamment, qu'il faille par arrêté, autoriser, organiser une collecte générale; en d'autres termes légitimer la mendicité, la truanderie administratives (1 pour, ce qui est infiniment commode, et enr >re infiniment plus économique, supplée, par les caristades publi ques versées aux cueillettes légales, au malencon treux et incivie déficit qu'éprouve cet impré voyant, ce parcimonieux budget El que l'on vienne encoreaprès de tels faits et gestes, nous parler de gouvernemens bon mar ché, de la générosité, de la philanthropie de certaine catégorie de pouvoir! L. D. W. On dit que la Société Philharmoniquede cette ville, a remporté dimanche passé, 20, le 3° prix au concours musical ouvert Poperinghe et dont faisait mention notre avant-dernier n". (2)' Lundi 21dans les ires heures de la matinée, un couvreur de tuiles est tombé du haut d'un échafaudage, rue de Lille, maison de M. van Hoo- rebeke, distillateur un des conseillers de régence. Dans sa chute d'aplomb sur la têtel'ouvrier le nommé van Aerdede Courtrai dit-on paraît s'être fracturé le crâne. Le blessé a été relevé, sur place, où l'extrême-onction lui a été adminis trée. On l'a, immédiatement après, transporlé l'hôpital. On a peu d'espoir de le sauver. (3) Dans l'écroulement de l'échafaudage, trois ouvriers étaient tombés; mais l'un deux est demeuré fort heureusement, suspendu la corniche, et l'autre est tombé, dans ie mouvement d'oscillation, (1) Ou saitou, plutôt, od ne sait jamais, où aboutisseot, en deruiet rë.ultat, ces collerles, «es souscrip!iousces quêtes officielles. Laisson faire l'opiuioDs publique Si la Nation, si la Belgique l'avait cru utile, efficace, elle aurait pris l'iuitiative: elle u'a de conseils, d'excitations. de semi- ordies, recevoir de personnes, même par arrêté, royal ou autre. La générosité, la philanthropie, ne s'imposent, ne se décrétant point (1) Dunkerque le prenier; Hondschote, le deuxième. (3) Mort depuis. L D. W. travers une croisée, sur le plaifcher d'une de» chambres. Il parait qu'ils en soft quittes pour le saisissement, et, peut-être, quelques légère* contusions. \~i f - On acélébré, le 21de la manière accoutu-' mée le 5anniversaire de l'inaugura oi des Belges. - Une grande fêle musicale paraît devoir contribuer puissamment cette année la célé bration de l'anniversaire de septembre. Les deux conservatoires de Bruxelles et de Liège, les artistes et amateurs de ces deux villes ceux d'Anvers, d'Alost, de Bruges, de Gand, de Louvain de Maliues MonsNamur, Tournai Verviers, Ypres, etc. viendront former des orchestres immenses qui ne pro duiront pas moins d'effet par le liai de leur exécution que par la puissance de leurs mas ses. Le ier jour, septembre, une messe de Requiem sera exécutée par un c liœur dft plus de cent cinquante personnes avec un orchestre d'instruinens vent de quatre- vingts txécuians. Le a5 un giand concert d'harmonie aura lieu au Jardin Botanique. La façade desserres sera illuminée eu verre» «le couleur. Les nombreux exéculaus seront divisés en deux immenses orchestres. Le 3* jour un concert sera exécuté dans un local fermé, par six cents artistes et amateurs. Ou comptera environ 4° premiers violons; au tant de seconds 35 violoncelles a5 contre basses et le reste en proportion. Une partie de la musique qu'on entendra dans ces trois journées est déjà a l'étude. - On écrit d'Anvers, le 18 juillet La canonnière hollandaise que l'on est oc cupé retirer de dessous les eaux des polders de Burghl sera flot la fia de la semaine prochaine. Elle est numérotée 1 2. Lors de la destruction de la flotte devant Anvers après la reddition de la citadelle elle était coro.- maudée par l'enseigne de Davire Pilerseo. Parmi les objets que l'on en a déjà retirés, se trouvent une pièce de cation du calibre de 3o un portrait de van Speyck, quelques fusils, sabres et épées. Il est arrivé aujourd'hui plusieurs déser teurs hollandais. La plupart ont traversé l'Es caut la nage leuis babillemens attachés autour du corps. - On écrit de Maesiriclil que le gouver- ueineul hollandais renvoie eu congé illimité

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1