nH - D'après le journal Y Union les dons et legs fait des fabriques d'églises depuis la révolution jusqu'à ce jour, s'élèvent, en Bel gique une somme de i,ao5,563 fr. 36 c. - Mercredi prochain a3 du courant, aura lieu Bruges l'inauguration solennelle de Mgr. Boussen comme évêque de ce siège. - La moisson du seigle est terminée elle a surpassé les espérances des agriculteurs. Celle du froment paraît De pas devoir être moins abondante. - Les récoltes sont si avancées cette an née que l'on pense que la chasse pourra être ouverte, au plus lard, le t5 août dans la plupart des provinces. Le gibier a parfaitement réussi et est fort abondau!. - MM les membres de la cour de cassa lion, de la cour d'appel et du tribunal de première instance de Bruxelles, assisteront aujourd'hui en corps, les premiers en robes rouges, et les autres en robes noires, au Te Deum qui aura lieu Ste-Gudule l'occasion du 3e annivefsaire de l'inaugura tion du Roi. - La messe eu musique célébrée Ste- Gudule par Mgr l'archevêque de Matines avait réuni un uombre considérable d'assis- tans; l'exécution de ce bel ouvrage de Hura- tnel a été parfaite. Après la messe, vers midi la grande pro cession est sortie et a parcouru les rues ha bituelles; elle était suivie d'une foule immen se. Mgr, l'archevêque de Malines était entou ré de ses vicaires et d'un nombreux clergé. - Les commissaires chargés par le gou vernement de fixer les bases d'un traité de commerce avec le gouvernement français, partiront sous peu pour Paris. FRANCE. Paris21 juillet. On lit dans le Journal des Débats (17V. Minuit. - Le ministère anglais est défini tivement constitué Lord Melbourne est pre mier ministre premier lord de la trésorerie. Il est remplacé au ministère de l'intérieur par lord W. Duncannon membre de la cham bre des communes et fils aîné de lord Pon- sonby pair d'Angleterre. Sir John Cam- Hobhouse entre dans le cabinet. Tous les autres ministres ont conservé leur siège. - Le mystère qui enveloppe le voyage de don Carlos est loin de s'éclaircir. Au milieu des assertions contradictoires les journaux conjecturent sur cette inexplicable affaire: le parti le plus sage qu'on puisse prendre, est d'at tendre dans une juste défiance. Mais il est permis de s'étonner que le gouvernement n'ait encore fourni aucune lumière sur un événe ment qui touche tant de si graves intérêts. r- L'article publié par le Journal de Paris t De nous paraît propre qu'à augmenter l'ia- certitude. S - On écrit de Bayonne en date du 12 juillet Nos autorités ont reçu aujourd'hui la dé pêche télégraphique suivante de Paris en date du 12 du courant, neuf heures du matiD Le ministre de l'intérieur M. le sous- préfet de Bayonne, J'ai communiqué votre dépêche télégra phique l'ambassadeur d'Espagne. Il assure, et j'assure aussi que le bruit de la rentrée de don Carlos est entièrement faux. Don Carlos était ces jours derniers Londres et ne songeait aucun des projets qu'on lui suppose, >s - M. Jauge était encore détenu aujour d'hui ^17) après midi. On dit que son arres tation a été opérée sur la demande de l'am bassadeur d'Espagne. Messager. - On donne ce soir (r8) pour certain que la démission du maréchal Soult a été acceptée aujourd'hui, et que le maréchal Gérard le remplace comme président et comme ministre de la guerre. L'ordonnance doit paraître, dit-on, demain dans le Moniteur. Le bulletin de la cour annonce, en effet, aujourd'hui que M. le maréchal Gérard a été reçu par le roi. (J .du Commerce. - Un courrier de l'ambassade d'Espagne est parti hier pour Madrid. -Le 17, M. Araédée Jauge a été transféré Sle-Pélagie; ce qui remblerait annoncer que l'autorité n'est pas dans l'intention de le relâcher immédiatement. - Tous les renseignemens se réunissent pour confirmer la nouvelle de la rentrée de don Carlos en Espagne. Le gouvernement la regarde maintenant comme certaine. Journal de Paris. - Un correspondant écrit de Bayonne la Gazette de l'Ouestqu'il a servi de guide le 9 don Carlos, et qu'à neuf heures du soir ce prince était sur le territoire espagnol. - Un correspondant de Bayonne écrit l'Indicateursous la date du 12, que la veille don Carlos avait réuni les juntes car listes pour se faire reconnaître et qu'à cette occasion de grandes réjouissances ont eu lieu sur toute la ligne de la froutière toutes les cloches étaient en branle et les houras car listes s'entendaient du territoire français. - On écrit de Rome, le 5 juillet On a donné l'ordre de recevoir don Mi guel la frontière avec tous les honneurs qui lui sodi dus en qualité de roi. Ou sait qu'il a été reconnu par la conr de Rome comme roi de Portugal et ou le traitera comme tel jusqu' sa rénoucialion la royauté. - Le Moniteur contient ce matin 19 l'ordonnance du roi qui nomme M. le maré chal Gérard ministre delaguerieel président du conseil des ministres. Depuis quelques temps M. le maréchal Soult avait annoncé sa retraite. Sa santé épui sée par quatre années de travaux et d'trapor- tans servicesexigeait qu'il prît repos. îl i présenté le 18 sa démission que le roi n'a acceptée qu'avec le plus vif regret. Le maré chal Gérard a été appelé le remplacer. L'ar mée De pouvait avoir un meilleur chef, et le conseil ud président plus digne et plus hono ré. La même feuille dans sa partie non-offi cielle dit que les assertions des journaux au sujet de la retraite du maréchal Soult soit relativement aux télégraphes, soit sur la question d'intervention eu Espagne sont de toute fausseté. - On dit que le maréchal Gérard n'a ac cepté qu'à la condition d'avoir un sous-se- crélaire-d'état. On désignait pour cet emploi le général Haxo ou le général Sainl-Cyr-Nu- guës chef d'élal-major du maréchal l'ar mée du Nord. J. du Commerce. - On annonce de nouveau pour le mois prochain le départ du roi pour les départe- mens du Midi. - Le gouvernement adepuis quinze jours, donné les ordres secrets pour empêcher la rentrée de M. de Bourmont en France. - La Quotidienne contient les nouvelles suivantes Les correspondans et les journaux de la frontière confirment encore aujourd'hui l'en trée de don Carlos eo Espagne mais sans donner beaucoup de détails nouveaux. Tout ce qu'on saitc'est que parvenu le 9 sur le ter riioire espagnolle prince a pris quelques instaus de repos au monastère d'Urdach après quoi il est monté cheval pour se ren dre Elisondo où tous les chefs royalistes de la Navarre étaient convoqués pour le 14. Il paraît avoir été escot té dans ce trajet par le 5e bataillon des volontaires navarrois. - L'Indicateur de Bordeaux du 16, qui nous arrive ce malin par voie particulière, dit que des secours de toute espèce sont en voyés de France don Carlos. Il signale mê me des enrôlemens de jeunes gens qui se font 3 fr. par jour on les diriges sur Mont-de- Marsan d'où ils doivem passer en Espagne. POESIE. d6tnnivcijauej%IàMBES. Quel jour est-ce?-Quel jour?- «C'est un Anniver- IVIe répond la foule. - Comment [sairee,» Est-ce alors que broyé sous le flot populaire Un odieux Gouvernement Dans la fange roula devant les barricades De quelques citoyens armés - Qu'à TVaelhem Berchem nos vaillans cama- Par la bataille décimés, [rades, Virent fuir, devant eux comme des faons timides, Jusques au fond de leurs marais Les preux de Frédéric, soldats iberticides Digne élite des Hollandais - De quel grand jour, enfin, fameux dans les annales, Solennise-t-on le retour?... Aux mémorables joursles pompes triomphales Fastes d'alégresse et d'amour!

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 3