ILl £0$ JOURNAL DE LA F LA A D R E OCCIDENTALE. Sufjéllt&tl T t (N° 1670. SAMEDI, a3 AOUT, i834. XVIII™ AUd^. *>Y L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissent, de Courtrai el d'Vprès, de fr.5 35 par trimestre, et de fr. 6 55 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 ct. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES di la ville. Du 16 au 5t août, 4 1/2 heures- FERMETURE P&S PORTES m li ville. Du 16 au 3r jfout, 8 172 heures' ibcA 2t août. L'an 1610, la reine Marguerite de Valois posa la première pierre du portail de Saint-Étienne-du-Mor t. La fondation de cette églisi se perd dans la nuit du temps. La construction ayant été ter minée Jean-François de Gondypremier ar chevêque de Parisen fit la dédicacele 5 février1622. La curé de cette paroisse était la nomination de l'abbé de Sainte-Geneviève et était desservie par un chanoine régulier. 22. L'an 1740» première exposition des ouvrages de peinture et de sculpturedans le salon du Louvre, faite, par ordre de Louis XV, pour l'encouragement des arts. 23. L'an 1328, Philippe de Valois défait les Flamands la bataille de Casselmalgré la bravade qu'ils firent de mettresur les bords de leurs retrachemens, la figure d'un coqavec ces mots: - Quand ce c .q chanté aura, le roi Cassel conquérera n il les contraignit de re connaître pour leur souverainLouis, leur comte, contre lequel ils s'étaient révoltéset qu'ils avaient chassés de Flandre mats il dit, en même tempsau comte Louis: - <t Ne vous attirez plus tant de révoltés,par votre mauvaise conduite - BELGIQUE. Yîrbs 23 août. DE L'ARMÉE BELGE. - Ministère-Direction de la Guerre. Voyons! snnl-ce de* l:m«wjiieuels reîir«. des Vi.sses, de* diéâj des soldats du pape? C'est ainsi, en effet, qu'il convient d'appeler cette espèce de département en-deliors du conseil et de la responsabilité ministérielle, ce genre c.e commissariat-général bâtard ministère-direc tion. En voilà suffisamment pour le titre. Passons au matériel. Débarrassée, dans la refonte ministérielle du 4 août, des Lebeau des Rogier des Duvivier, il reste malheureusement, la Belgique,, le vieux, ministre-directeur général et baron Evain. (1) II n'y a qu'une voix sur son administration Ci) L'esseuce, l'avenir du nouveau miuisléie esl encore bien précaire, bien alealoiiei-1 es noms de I liens de de >1 .eleuaere relies, ne sont pas fun r'assnrans ht p lis, M. le baron d'Huart ans finances, sera-i il l'homme toit Arrachant, la captivité, le gouverneur Tliornan moyen d'un coup de main sur M hescatore M. f.rusi.cjui, a eioe la justice Irés-adroitemeut .ans doule, se dé- lairasve sot s<*u digue et catholique collègue. Inchevnlier de Theux de MeyUudlde la haute- (ou liasse-) police Fronçais; M Erust, déjà semi-niunaiclii-c I pouvoir fort seia-ï-il toujours juste?... Nous verrons bien L 1). W. ou plutôt sur la coterie, sur la camarilla épées et grosses épnuleltes, qui, sous la raison bu reaucratique du facile et partial général, sous- exploite le département de la guerre et cette uni que voix, certes, ce n'est point l'éloge unanime, l'approbation publique! La chambre des députés, d'ailleurs, a retenti, dernièrement rapport de M. le lieutenant-colonel de Puydtjdes graves et scandaleuses imputations faites ce dép'. Français, faible et vieux, est-il étonnant qu'un ministre-directeur qui nous vient, en ligne di recte, de quelque école militaire poyalede quelque anti-chambre Louis-Philippienne vire, sans cesse, du côté de son bord, de la semi-res tauration, du renforcement du pouvoir monar chique?... Or, pour atteindre ce butil y a plus d'un moyen plus d'une voie. C'est ce que savait passablement organiser, exploiter, entre autres, i'ex-président du conseil de la royauté quasi-citoyenne du 7, août, le vieux, brutal et concussionnaire maréchal Souit, l'homme portc-cierge le voteur du monument de Quiheron. le Fidèle pai xcellcnce! Revenons au général Evain. On sait, de reste, de quelle manière, sous sa haute-direciions'administre l'Armée belge, le personnel surtout. 1 Il est temps, plus que temps que les Chambres y avisent, si, toutefois, après les lois linières, céréales comtnuno-provinciulcs et autres de cette force-là, elle tient encore, la Chambre des Députés plébéienne et tardive imita trice des patriciens et hâtifs pères conscrits, autre chose qu'à arrêter, décréter.... son unifor me... pour les jours de gala, de procession de Te Deuir. Eu effet, il est plus que temps. Le coup d'état au petit pied, qui frappe le brave général Daine (2), le vétéran de nos chefs militaires et son chef d'état-majorM. le inajor Grcindldonne la mesure de l'équité, de la jus tice dislributivequi président aux actes du mi nistère-direction Evain et couip's. L'Armée en a jeté un long murmure. Ce cri d'indignation ne restera point sans retentissement en Belgique. L'Aimée se fatigue, se lasses'inquiètes'in digne. Après les journées de Hasselt et de Louvain dues l'iqipéritie, sinon la trahison de nos fai seurs, qu'a-t-elle donc fait, ou plutôt qu'a-t-elle donc pu faire, cette Armée si belle, si brave, si éminemment belge? Ce q u'on lui a octroyé de pouvoir faire? - Le voici: Assister, l'arme au bras, la prise de la citadelle d'Anvers tous les affronts et camou- (1) Directeur, le géuéral de brigade Nypeis, semi- Frauçms encore dil-un. (2) A l'occasion de sou Mémoire sur l'Arméeremis par le géuéral, au ttoi béopold. a reçus ta ucigiq ue ÀXPt- pour couronner des œuvres si dignes parader aux Te Deum, con voyer les processions, assister aux pillages, dis siper et larder, coups de baïonnette les chari— variscurs!... Il n'y manquait plus que de la métamorphoser en maréchaussée, en guet, et de lui faire arracher, leurs foyers hospitaliers oa domestiques, emmener a la frontière, ou livrer aux sbires de l'étranger, les cxtikduits, expulsés, réfugiés ou bannis!.. Patience! ne désespérons de rien: nous pour rons y arriver.... sous la centralisation, sous le pouvoir monarchique fort!!! En nous résumant, il faut que l'Armée belge soit nationale c'est-à-dire qu'elle ait un pré sent un avenir - que le scandaleux et révoltant système de favoritisme et de courtisanerie cesse, en soit extirpé tout jamais (t) - que touten un mot, et surtout aux sommités hiérarchiques, de très-rares exceptions près, soit belge, or ganisé, administré dans un esprit et dans des vues belges.... Sinon, (puisse-t-il en être encore temps!) il aviendra de l'Armce, comme de la Constitution comme de tout le reste: ce ne sera plus qu'un corps sans âme, une déception une lettre morte; une Armée-mensonge enfin Place, place, M. le général baron Evain et compe, place De grâce, quittez la partie; suivre le mouvement de retraite de vos tant dignes et tant chers ex-collègues responsables, les J. Lebeau, Ch. Rogier et Aug,e Duvivier Place Quand la Belgique, quand l'Armée, seront-elles débarras sées, pour tout de bon de vous - L. D. VY. Le 21a eu lieu la distribution solennelle des prix aux élèves du collège d'Ypres. Cet établisse ment d'instruction moyenne, quicompte87 élèves, tant externes qu'internes, et que dirige M. D. Maertens, principal est la hauteur de l'ensei gnement tel qu'il se trouve organisé cette épo que et tel qu'il doit se coordonner avec la marche progressive des sciences et des arts. C'est ce que l'examen public des élèves a démontré d'une manière digne d'encouragemens et d'éloges. Noue avons remarqué, avec plaisir, grand nombre d'Yprois parmi les premiers-prix et les accessits. Nous citerons, entre autres noms, classes latines, rhétoriqueMM. Auguste Merghelynck, Théodore van den Pêereboom. François de Smits; - Poésie, Félix Messiaen Lambert Wolff, Charles Nicaise Arthur Merghelynck - Classe française cours supérieurDésiré Huzeel. En un mot, MM. le directeur et les professeurs font honneur au collège; ctleur tour, les nombreux élèves font Uonueur leurs maîtres. Nous avions mentionné dans notre dernier n° avec promesse d'y revenir, l'élection Cour- (1) Ou veut-on renchérir sur le népotisme, sur IVxploi- taiiou mouopolaire du gouveiuemeui autibelge ne l'ei-roi Guillaume, dunl les paves el les barricades de Seftem bp s oui fut, Laguére, bonne cl prompte justice? Utisilou

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1