trai comme membre de la chambre des représen tais de M. Verrue-Lafrancqnég1Ypres. Des motifs, que le Public daignera apprécier sa juste valeur, nous ont fait prendre une autre détermination. Nous ne vouions pas, et pour cause, soulever, sur les lieux mêmes une question de personne, en présence d'une question de prin cipes. D'ailleurs, il est de ces notabilités qui usent, et que repousse, son tour, la polémique, laquelle, bien entendue, ne doit s'attacher qu'aux illustrations, aux sommités.... Du reste, nous persistons dans notre dire. Nous aurions applaudi, dans l'espèce, l'élection de MM. l'abbé de Hacrne d'Ypres) ou Levae, rédr du Belge.... malgré ses 3,ooo fr. d'appointemens sur le casuel des braves et des blessé»!... rtCourtraisiens,» nous le répétons, quels choix avez-vous faits là?» car, nos yeux, le tilte de membre de la chambre de com merce, voire même les grosses épaulettes de colonel de la garde civique, donnent de bien minimes droits, n'importe quel individu se voir ap pelé la représentation nationalele plus beau le plus noble mandat dont l'estime, dont la confiance publiques, puissent investir un citoyen!... Mais ainsi vont les choses en ces temps-ci: on élit un de Muelenaere et compagnie; et, par exemple, aux noms propres près, Courtrai, comme Ypres, un Vuylsteke l'emporte sur un de Lan- ghePauvre Belgique, vous vous en apercevez de reste!... Puissiez-vous ne pas en avoir, en un temps donné, jusque pas-dessus les yeux -- Le grand tir la cible des pompiers a eu lieu, Courtrai, le mercredi ,20, comme nous l'avions annoncé dans le dernier n° du Propaga teur. En voici les résultats: - Cible 1" prix, Isenghien; 2d prix, Comines - Tenue, Tournai; ÉloignementI vres. - Nous ferons observer, ce sujet, que plus d'une voix adjugeait le prix de la tenue aux pompiers yprois; et nous sommes portés croire que le jury de Courtrai, ou s'est trompé, ce qui peut arriver tout le monde, même aux juges les plus équitables, aux connais seurs du meilleur goût, ou s'est laissé influencer par des déterminations, des dissidences locales, prises en-dehors des élémens du concours. - En effet, Tournai et Ypres ont la même tenue, la différence près que les pompiers de la 1™ de ces villes, portent la giberne en sautoir et le sabre- poignard moderne se rapprochant de l'armement antique, en harmonie avec le casque des anciens. («)Les pompiers yprois, ayant tout l'uniforme mi litaire moderne, sont incontestablement; de la plus belle de la meilleure tenue. D'ailleurs ils étaient beaucoup plus nombreux que les Tournaisiens 'et, de plus, leur état-major s'y trouvait. Les pompiers de Tournai, malgré leur sapeur n'étaient commandés que par un simple sous- qfficierSi le jury courtraisien n'a pas su appré cier ces circonstances, surtout le manque d'égards, de tact, d'urbanité, de la part des chefs des pompiers tournaisiens, le verdict qu'il a rendu, ne doit plus guère surprendre; mais le Public, luiqui sait apprécier et rémunérer tout sa juste valeur, oppose son véto la jugerie locale, et casse même dans des causes en apparence mi nimes les prétendus arrêts de soi-disant hauts- connaisseurs, fussent-ils du corps d'officiers de la garde civique!... Du reste le concours du tir la cible n'a pas été sans éclat sans retentissement. On reconstruit le pont de la porte de Menin, déjà réédifié ou restauré diverses foisdepuis une période de 5o 55 ans. A cette occasion, les eaux seront tenues basses, et le passage sera in terdit, aux voitures et aux piétons, pendant un laps de temps déterminé. - Si le génie mili taire, ou plutôt le gouvernement tenait la main (1) Ajoutes y l'habit. Veste i fa cayahèrere 3 l'érection d'un pont solide et durable, dans le genre des confections nouvelles de cette catégorie le budget ne se verrait point, si souvent, grevé de semblables allocations: car, au fond il n'y a pas impossibilité, dans l'espèce, la construction de tels travaux publics qui aient plus de 3o 40 années d'existence. Opérer autrement, ce n'est point économie: c'est incurie, si ce n'est dilapi dation - La Gazette de New-Yorkdu 1G nous apprend que la chaleur a été excessive en Amérique on dit que trois jours avant la date de ce journal elle s'était élevée un degré tel qu'on ne se rappelait pas en avoir jamais ressenti de pan-ille ch ique jour le mercure avait marqué gt° et hiergd®. Toutes les forces animales étaient presque détruites. D< s hommes et des chevaux tombaient morts dans les rues: quelques-uns, pour avoir bu de l'eau ftoide; d'aulies, anéantis par lu chaleur. Presque tous les charpentiers maçons et au tres ouvriers ont suspendu leurs travaux hier, il n'y avait pas la moitié de ces hom mes au travail: dans l'après-midi, trois ou vriers sont tombés mort dans Budson-stret. - Le Journal de la Haie publie un ar ticle importantsur cette question Quelle est la politique de la Hollande Son objet est de répondre aux journaux belles, qui ont prétendu que le roi des Pays- BaSsel son cabinetconservaient l'arrière-pen- sée d'une restauration. Il établit que le pre mier pas vers la paix et une séparation ne date pas du renvoi des schulteryen mais de l'année 183 1lorsque le gouvernement néer landais, au sacrifice de ses droits, accepta l'annexe du 1 2' protocole qui régla les ba ses de séparation entre la Hollande et la Bel- gique. Les détails dans lesquels entre le Journal de La Haie, ont pour objet, de prouver que sa politique a, pour base une séparation équitable avec la Belgique. - On écrit d'Ostende le 18 août Le Roi et la Reine se sont rendus aujour d'hui Courtrai, par Ghistelles, Thourout, Pilthem et Ingelmunster, et reviendront, de main, en passant par Menin, Roulets, Thou rout et Ghistelles. - M. le général Goblet est parti, le 18 au matin de Bruxelles pour Ostende. - MM. les ofliciers de la garnison de Ma- lines qui ont fait pat lie de la grande armée française ont donné, le i5 de ce mois un grand dîner, en mémoire de leur ancien chef, l'occasion de la Si-Napoléon. - On nous transmet, de Botdeaux, quel ques renseignemens sur le résultat probable de la vendange qui s'approche La floraison s'est opérée par un temps ma gnifique la coulure a été peu considérable. Le ciel continu: llemenl beau, a favorisé le développement des verjus, qui aujourd'hui, sont dans l'étal le plus satisfaisant; et, si les apparences de la récolte n'offrent qu'une an née peu abondante, elles nous ptomettent, du moins, des vendanges précoces et des vins d'une bonne qualité. Les vins vieux sont très- rares et ils ont subi une hausse de 3o p. c. depuis l'an dernier. - Ou écrit de Bruges le tg: L. M. sont arrivées Thouroutvenant d'Ostende hier 1 1 heures Iles sont des cendues l'arc de triomphé érigé l'entrée de la ville où elles reçurent les félicitations du bourgmestre, des nn mbresdu clergé et de M Verplancke officier de la garde civique. L. M sont descendues chez M. le bourgmes tre elles ont ensuite continué leur voyage se rendant Courtrai. Elles ont reçu l'accueil le [tins flatteur de toute pat t. On s'occupe Ostende du projet d'y bâ tir un pavillon d'été pour L. M. M. Suys architecte des palais royaux y est depuis quelques jours. Hier 18 deux heures la régence de Courtrai ptécédée des sociétés de musique de Btuges, Turcoing Menin, Tournai, etc. est allée au-devant de L. M. qui apiès avoir reçu les felicilatioDS du bourg mestre, ont fait leur enliée en ville au milieu des acclamations des habituas L'affluence de monde était tellement grande que pour faire le trajet de la ville chez le bourgmestre dis tance d'environ r5 minutes, il a fallu une heure et demie. L. M. ont reçu les autorités chez M. le bourgmestre; un groupe de jeunes demoi selles a offert S. iM. la reine une corbeille de fleurs et lui a adressé un compliment. En suite L. M. se sont promenées en voilure ou verte ont dîne la Maison-de-Ville et ont honoré de leur piésencela fëie musicale don nés par les diverses sociétés d'barmonie. - 11 n'est personne qui n'ait connu Brux elles M Bousmar et ses œuvres poétiques ce vieillard octogénaire qui était tombé en enfance depuis plusieurs annéesest décédé le g en celle ville. - Le jury chargé de juger le concours ouvert pour la composition de la musique de la cantate qui doit être chantée aux fêtes de septembre s': si réuni le 19 pour la première fois. Les partitions sont au nombre de 3o et non de 60, comme on l'avait dit il y a quel ques jouis. - On écrit de Dinantle 18 août: Aujourd'hui a eu lieu en cette ville un cnticouts d harmonie entre le corps de musi que du ae régiment d infanterie belge et celui tfu 8* d'infanteiie française: une médaille de vait être le ptix des vainqueurs; elle a été décernée la musique du ae régiment.Ce tri omphe doit être d'autant plus flateur pour nos musiciens que la musique du 8e est une des meilleures des régimeus français. - Ou l'it dans l'Indépendant Le général van Haelen, impliqué dans l'af faire de la dernière conspiration a refusé de répondre aux interrogatoires sans le consen tement du chargé d'affaires belge c'est par suite de ce refus qu'on le conduit sous es corte jusqu'à la frontière.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2