IlOlilii JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. SAMEDI, 6 SEPTEMBRE, i83^ XVIII™ Annee. Êj,g BELGIQUE. ib'74. sr*. "Hriîi L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Ypres, defr.5-55 par trimestre, et de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES dr la ville. Du 1 ou i5 sept.5 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au i5 sept., 3 heures éwitti ibeù 4 septembre. L'an i65o, mort du maré chal de Rantzau. Rantzau, Josias, maréchal de France, gou verneur de Dunkerque, était de l'illustre maison de Rantzaudans le duché de Holstein. Il se distingua, de bonne heure, par ses talens mili taires. Il fut si souvent blesséqu'à sa mort il n'avait qu'un œilqu'une oreille, qu'un bras et qu'une jambe. 5. L'an 1710, mort de Regnard. Jean- François Regnard le meilleur des poètes co miques après Molière, naquit, Paris, Tan i656. 6. L'an i423, le sultan Amurat II lève le siège de Constantinople. Le sultan Amurat II, irrité contre Manuel Paléologuede ce qu'il avait épousé la cause de Mustaphason oncle, qui lui disputait l'empire, vint mettre le siège devant Constan tinople, avec une armée de deux cent mille hommes. On ne connaissait pas encore le ca non dans l'Orient. Amurat en ft usage dans ce siège. Les effets terribles de celte nouvelle machine n'abattirent pas le courage des Grecs: ils se défendirent avec tant de valeur, qu'ils forcèrent Amurat de lever le siège. ■ir Yïres, 6 septembre. On publie, l'instant, l'annonce de l'ar rivée de LL. MM., Ypres, pour jeudi prochain X 1 dans l'après-dînée. Il vient d'arriverpour tenir probablement garnison ici, quelques centaines de cuirassiers. [1] Ce corps, qui est de la meilleure, de la plus martiale tenue, nous vient de Tournai. L'insa lubrité reconnue des écuries de cette dernière ville, où, dit-on, les chevaux sont rapidement décimés, a nécessité cette mesure, déjà trop tardive. Âinsi, le morcellement de la division de cuirassiers, en diverses garnisons, sans doute le plus rapprochées que possible, va s'effectuer. Il vaut mieux tard que jamais.... Reste savoir, en ce qui concerne nos écuries (Ruiterskwartier y compris la caserne derrière le Nazarethtic), si leur salubrité est de nature attindre au but que l'on se propose: la santé et la conservation des chevaux.... Sans prétendre incrimineril est de fait que, du temps des batteries n°» netu, la mortalité a sévi parmi les bêtes chevalines. L'acquittement des accusés, par la cour d'assises de Bruges ne prouve rien dans l'espècepas plus que les disculpations, ou plutôt les injures des cap»'»-comdtJ lesdites batteries, dans leur lettre au Libéral. Du reste, les cuirassiers ne sont pas militaires détourner la ration des pauvres che- [111 escadrons, vaux, que, par-là, d'autres ont fait mourir de faiblesse et d'épuisement. Les braves cuirassiers, parmi lesquels régnent la discipline, et la con corde avec les citoyens, ne sont pas faits, non plus pour prendre modèle sur la turbulente in conduite qu'il est inconcevable que l'autorité militairesans union et sans énergie alors, n'a pu parvenir réprimer parmi ceux que nous avons en vue On a arrêté et écroué, ces jours-ci. deux femmes, la mère et la fille, rue des Récollets, sous la prévention d'infanticideoudu moins, d'homi cide involontaire. Il paraît, ce que l'on rapporte, que la fille, qui déjà avait eu un cas-avec un jeune-homme d'Vpres, officier dans un de nos régimens venait de ressuccomber la tentation avec un autre militaire gradé. La mère, soit pour éviter l'explosion des cancans du voisinage, soit pour assurer un accouchement clandestin, se serait hasardée remplir les fonctions de sage- femme. On dit que d'une opération, maladroite et fatale dans la noûure du cordon ombilical serait résultée la mort du part. L'irrégularité et le mystère que l'on avait essayé d'apporter dans l'inhumation, qui fut refusée, ont fait véhé mentement soupçonner le ç..;j ue ou le délit; et la justice, saisie du fait, informe. Nous aimons croire, cependant, que, dans ce malheureux évé nement, il n'y a eu que de l'imprudence, blâma ble répréhensiblesans doute et, puisagravée par l'ignorance de la sévérité des lois et règlemens sur les inhumations. Un conflit bibliographique ou plutôt bi- bliophobe, paraît s'être élevé,'vers les derniers jours d'août, Poperingheentre le libraire Pro- dhomme (maison Langlet et Prodhomme, de Bruxelles d'une part, et quelques membres du clergé poperinghois, d'autre part. Sidans le temps, nous n'en avons pas fait mention, c'est que nous n'avions pu recueillir des données assez exactes, parmi les diverses versions qui circu laient, qui circulent encore. D'ailleurs, l'opinion publique, même parmi les plus vrais, les plus respectable catholiques, est unanime sur l'incon venance, sur l'illégalité du fait matériel. Ce n'est point ainsi, que s'entend l'axiôme de li berté en tout, et pour tous! Ce n'est point ainsi, que s'observe, que se garantit la Constitution obligatoire pour tous, grands et petits, clercs et laïques! Pour le surplus, nous renvoyons nos Lecteurs, entre autres, au Courrier Belge du 3 septembren° 246. L. D. W. M. le ministre de l'intérieur est parti, le 2 au matin, pour Ostende. On écrit d'Anvers, 1er septembre: M. le bourgmestre Legrelle est parti samedi pour Aix-la-Chapelle. Un de nos armateurs qui était allé s'établir en Hollande est de retour. On nous annonce qu'il a été fait rapport la régence que ce matin, vers dix heures, un pavillon hollandais a flotté, parmi les signaux, bord d'une canonnière de l'état, devant la tête-de- Flandre. A onze heures, ce pavillon ne flottait plus. (Journal d'Anvers.) On assure qu'une grande maison de banque de Francfort a perdu, par la subite dépréciation des effets espagnols, la somme de i3 million* de francs. Mercure de Souabe.) On écrit de Paris, 5i août: Hier, onze heures et demie, M. Pozzo di Borgo était en conférence au ministère des affaires étran gères avec M. de Rigny. A une heure, MM. Guizot, Duchâtel et de Rigny étaient réunis chez M. Thiers. Toute la matinée il y a eu affiuence da personnages politiques l'hôtel Talleyrand. La santé de M. ie maréchal Gérard s'est empi- rée il n'a pu se lever hier matin. Depuis l'avè nement au ministère de M. le maréchal Gérard 011 a remarqué que pas un des ministres ses col lègues, excepté M. Humann, n'était entré au ministère de la guerre. On lit dans le Journal de Paris (fin d'août): Le gouvernement a reçu des dépêche d'Espagne. L'une d'elle explique en ces ternies le dernier mouvement du général Rodil Le mouvement de Rodil est une invasion Bastan sur trois colonnes: la première est arrivée le même jour Saint-Estévan; il a dû entrer lui- même, le 28, par Lézaca la tête de la troi sième mais tout est déjà évacué. La junte et le« malades étaient le 27 Aranaz. Une autre dépêche annonce que don Carlos est vers Roncevaux, où il est arrivé, le 26 au soir, avec trois compagnies et que trois colonnes ont dû sortir de Fampelune pour marcher sur lui et sur Zumalacarréguyqui est Zubéri. Ce soir enfin le gouvernement a reçu de nou velles dépêches desquelles il résulte qu'après avoir balayé le Bastan, Rodil a continué son mouvement vers la vallée de Roncevaux. La junte s'est dispersée ,et don Carlos est acculé dans la vallée. M. Ch. Tandel professeur et bibliothécaire l'école militaire, Bruxelles, vient de publier un ouvrage qui facilitera beaucoup l'étude du grec. C'est un Dictionnaire des Terminaisonsles quelles, dans cette langue plus que dans toute autre, déterminent régulièrement le sens des mots provenant de la même racine. Cet opuscule est suivi de Fragmens de Grammaires Grecque qui ont pour but de redresser quelques-uns des défauts qu'on rencontre dans d'autres grammai res. La cour de cassation, section criminelle, a rendu le 3i août son arrêt dans l'affaire du Na tional, qui s'était pourvu contre l'un des juge- mens qui le condamnent pour avoir rendu compte des séances des tribunaux. L'arrêt est conçu en ces termes La couraprès en avoir délibéré en la cham bre de conseil «Sur le premier moyen: Attendu que de l'arrêt de la cour d'assises de la Seine-Inférieure et de celui rendu par la cour, chambres réunies, il ne peut rester chose jugée qu'à l'égard du fait «ur lequel les arrêts ont statué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1