se trouvaient assemblésla remise ;j) de la
eroix Léopold au sergent Taccôen l V. ci-après),
de la garde civique, qui s'est distingué, ce qu'il
paraitla défense du Pont de Pailleau-dessus
de Maldeghem.
On dit que plusieurs jeunes-gens, de Pope-
ringheparmi lesquels on cite le (ils de M. le com
missaire de police ex-brigadier de la maréchaus
sée piedJ ont été arrêtés, par la patrouille,
dans la nuit du n au 11, en flagrant délit
straetschendery d'arracher, rue au lleurre,
des petits drapeaux tricolores en calicot. Les per
turbateurs, déposés au violonne sont pas encore
rélaxésdit-on.
On lit dans la Feuille d'Ostende que le Roi
vient d'accordersur sa cassette privéeun secours
de 2,000 fr. aux pauvres de cette ville.
Parmi les dernières nominations dans l'ordre
Léopold, contenues dans l'arrêté royal dont nous
avons déjà fait mention se trouve celle du sieur
Taccoen maréchal-ferrant, d'Ypres, ex-sergent
de la garde civique mobilisée de la Flandre occi
dentale.
On lit dans le Moniteur ce qui suit:
Le négociations entre le gouvernement et M.
Cockerill sont terminées la satisfaction des deux
parties- La moitié de l'établissement de Seraing,
appartenant k l'état, est cédée M. Cockerill,
qui devient ainsi seul propriétaire en payafnt la
moitié de la valeur de l'établissement.
Nous apprenons que, pour donner plus d'é
clat la revue militaire qui doit avoir lieu le
27 septembre, le ministre de la guerre a résolu
d'y faire assister des détachemens de diflérentes
armes.
M. le ministre de la guerre a aussi autorisé les
chefs de corps détacher un certain nombre de
musiciens des régimenspour compléter les or
chestres qui seront dirigés par M. Fétis pendant
les fêtes.
On lit dans le Journal d'Anvers
Les deux faits suivans offrent quelque intérêt
relativement k l'état de nos relations politiaues
avec la nonanae.
La galiote belge London-Packetcap. Howes,
appartenante une maison de cette ville, allant
en Angleterre avec un chargement d'écorces est
entré le 4 du courant dans le port de Flessingue
par-suite d'une forte voie d'eau. L'amiral Gobius,
sur la demande du capitaine, a donné immédia
tement l'ordre d'entrée et des mesures sévères
ont prises contre quiconque se permettrait d'in
sulter, soit le capitaine soit l'équipage belge. On
travaillait k découvrir la voie d'eau.
Le pleit belge het Zeepeerdcap. Poel appar
tenant k un armateur de Bruxelles, est entré le
28 août, k Terveer, avec perte de son petit mât
et d'une drive; ce navire était chargé d'écorces et
allait k Londres; il était parti le même jour de
Flessingue.
Ainsi voilà deux navires belges en relâche en
Hollande, etquoi qu'ils n'y aient été admis que
pour cause d'avarie, nous regardons ces faits
comme te présage d'une admission moins res
treinte.
Nous avons annoncé que les carmélites de
Douai et de Roubaix avaient trouvé un refuge
Bruges; nous apprenons qu'environ 48 de ces
religieuses sont arrivées k Gand. (Union.)
Les combattans et blessés de septembre i85o.
dans leur réunion de dimanche dernier,ont résolu
d'offrir k leur chef dans les mémorables journées,
le général Mellinet, un sabre d'honneur. Le com
missaire soussigné, nommé par eux, invite les-
(l) C'e»l-à-dirt, il'abortl au coloorl, M le représentant,
élu par Couririi Verrue-Lafr.iuc<|qui, a sou tour, l'a
remise au capitaine van Roorebeke. couseillei de régence,
lequel l'a appendue la boutoituiére du de-ore.
dits combattans et blessés se réunir jeudi prochain
11 du courantdu g k 10 heures du matin, k la
maison dite Ma Chaumièrerue Verte, hors la
porte de Schaerbeek, derrière le Jardin Botanique,
afin de s'entendre relativement k une commission
qui sera chargée d'accomplir leur résolution.
On invite les journaux k reproduire cet aver
tissement. Les lettres relatives k cet objet peuvent
être adressées k M"" veuve Decréhen pour être
remises au commissaire, rue Botanique, n° 11,
lez Bruxelles.
Leur frère d'armes le cap0 de Bbaumokt.
On lit dans le Courrier l'extrait suivant
d'une lettre écrite de Berlin Le ministre de la
justice vient de publier une circulaire ordonnant
qu'à l'avenir, k chaque déclaration de banque
route, il sera fait une enquête afin de savoir si
elle provient de la dépréciation des fonds espagnols,
et que dans le cas affirmatif il en sera donné
connaissanceaux autoritéssupérieuresqui devront
décider si les peines infligées cmx banqueroutiers
leur seront appliquées.
Sur la demande du cabinet de Madrid don
Pedro a fait renforcer l'escadrille portugaise qui
croisse la hauteur des Algarves, pour surveiller
les arrivages de la Méditerranée par le détroit de
Gibraltar.
Deux navires de guerre portugais sont sortis en
même temps du Tage, pour aller croiser sur les
côtes de Cantabrie et empêcher le débarquement
d'armes et munitions pour don Carlos.
Des troupes portugaises marchent en toute di
ligence pour former deux camps sur la frontière
d'Espagne.
La première division sera établie dans l'Alen-
téjoentre Serjoa et Miranda la seconde sera
cantonnée entre Miranda et Mourra, sur la fron
tière de la Castille. Ces troupes seront prêtes k
entrer en Espagne k la première réquisition du
cabinet de Madrid.
On écrit de New-York, 16 août:
La ville de Philadelphie et celle de Charlestown,
J,,-. i„ tvi«'ou^nussett- cretre le théâtre
de scènes tumultueuses d'une nature grave. A
Philadelphie, la populace ameutée contre de mal
heureux noirs renouvelle tous les excès dont on a
été dernièrement témoin k New-Yorkelle sac
cage et détruit les maisons, les églises, les pro
priétés de ces nouveaux parias. A Charlestown,
sous le prétexte tout-k-fait dénué de fondement,
qu'une religieuse avait disparu d'un couvent
catholique le peuple s'est porté vers la paisible
demeure de femmes dont tous les instans sont
consacrés k l'éducation de jeunes personnes, pres
que toutes protestantes, et l'outrage, l'insulte, le
pillageont été bientôt suivis d'un vaste incendie
qui dans peu de momens k détruit de fond en
comble tous les bâtimens du couvent des Ursu-
lines.
MM. Chavant, Cailleux, et les membres de
la commission des porteurs de rentes d'Espagne
se sont rendus, le 7 au matin, Saint-Cloud,
pour remettre au roi la pétition qu'ils avaient
rédigée.
S. M. qui avait accueilli les commissaires avec
la plus grande bienveillance, a répondu au dis
cours de M. Cailleux, qu'elle espérait que le projet
du ministre Toréno recevrait des modifications
que d'ailleurs son ambassadeur avait fait d'éner
giques réclamations et que l'ambassadeur d'An
gleterre avait dû agir dans le même sens.
On écrit de VieDtie 3o août
L'envoyé turc, Mustapba-Reschild-Bey
qui se rend Parisa eu hier une audience
du prince de Mellernich et dînera avec lui
demain Baden.
Les lettres d'Alexandriedu 37 juillet,
par la voie de Livourne mandent que la
tranquillité est entièrement rétablie en Syrie.
Méhémed-Ali était déjà en route par mer
pour retourner Alexandrie où il était at
tendu toute heure. Une amnistie générale a
été accordée.
- On écrit de Gothenbourg 22 août
Notre ville a été bien cruellement ravagée
par le choléra. Depuis le 36 juillet jusqu'au
2 1 aoûtsur une population de 28,000 âmes
il y a eu 1,800 victimes et plusieurs de nos
meilleurs citoyens ont succombé. Parmi les
Israélites, il n'est mort qu'une femme et son
fils. L'industrie et le commerce sont en pleine
stagnation. Le peu d'ouvriers qui sont restés
en vie ont été employés enterrer les morts.
Enfui une pluie salutaire depuis long-temps
et bien impatiemment attendue est venue
rafraîchir et purifier l'air; depuis lors la
maladie a diminué d'intenslité la navigation
estcomme on le pense bien entièrement
interrompue tous les capitaines de navires
avec leurs équipages se sont enfuis.
- On écrit de la Suisse 31 août
Le vorort a communiqué aux états deux
notes des ambassades anglaise et française sur
l'explication communiquée la diètecause
des réfugiés étrangers.
Le note anglaise est suivie d'une commu
nication du même ambassadeur eu date du
21 août 1834. Elle contient l'expression de
la satisfaction sincère que S. M. le roi d'An
gleterre a éprouvée en apprenant que les
différends entre la Suisse et les étals voisins
étaient terminés.
- M, le major d'état-major Greindlvient
d'être remis en activité de service et renvoyé
la 3« division pour y reprendre son ancien
poste.
- L'Indépendant ajoute aux renseigne-
mens donnés par le Moniteur relativement
l'établissement de M. CockerillSeraing
que la portion du gouvernement dont le
prix est fixer sera payable en vingt ans.
Les experts nommés de part et d'autre
sont
Par M. Cockerill, MM. A. Lesoinne, pro
fesseur l'université de Liège Scroux
échevin et Wéry mécanicien Seraing.
Par le gouvernement, MM. Roger, ingé
nieur des ponts et chaussées Cauchy ingé
nieur des mines Namur et Soyez, com
missaire du gouvernementSeraing. Ce
dernier est en même temps nommé liquidateur
de la société.
- On écrit de Liège, g août
Il y a eu hier de grandes réjouissances
Seraingl'occasion de la convention que
M Cockerill vient de conclure avec le gou
vernement.
De Liège Seraing toutes les populations
ouvrières se sout émues la fois en appre
nant l'heureuse issue des négociations de
Bruxelles.
Sir Robert Adair, ambassadeur d'Angle-