IX
JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
N° 1691.
MERCREDI, 5 NOVEMBRE, i834.
(XVIII™ Annëe.
m IL E H 3 S S*
L'abonnement ce Journal est, pour les
villes et arrondissent. deCourtrai et d'Yprès,
defr.5-35 par trimestreet de fr. 6-35 c. pour
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Romain, 17 et. par ligne; et
toutes celles en-dessous de 6
lignesse paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
dr la villi.
Du 1 au i5 novembre6 heures.
FERMETURE DES PORTES
dr la ville.
Du i au i5 novembre, 6 heur.
0jj(?ën/iét$edi
i« novembre. L'an 1700, mort du roi
d'Espagne Charles II.
2. L'an i655, traité de la France et de
Cromvvell.
3. l'an i584, mort de Saint-Charles
Borromée.
4. L'an 1396, assemblée des notables
Rouen convoquée par Henri IV.
5. L'an i655 abjuration de Christine
reine de Suède Inspruck.
03- Errata. Propagateurn° 1688, a5
octobre.Lisez Ie page, 3e col., lig. 41, expi
rante au lieu d'axpirante 2" page col. irt,
lig. 12 et 19, est le dispensateur, au lieu de et,
etc. «veut une bonne reine,au lieu de a veut
bienetc.» On suppléera, facilement, aux
autres incorrections ou négligences typographi
ques.G.-B.
N° 1690 du Propagateur, art. Variétés, p.
2, col. ir«, lig. 9, au lieu de l'ivraie croît au
milieu du bon grain: il, etc.,» lisez:
ellel'ivraieJ On suppléera au reste.
ICIOMt x.
VARIÉTÉS.
CHANT TRIOMPHAL DES BELGES.
(23-27 Septembre, i83o.
Chœur.
Victoire victoire!
Le triomphe est nous
Victoire! victoire
Il fuit devant nos coups
Prince liberticide,
Frédéric détesté
Tu fuis d'un pas rapide!...
Vive la Liberté!
Victoire victoire
Le triomphe est nous
Victoire victoire
Il fuit devant nos coups!-
Récitatif.
Les bandes royales,
Sous les grès, les balles,
Trouvent le trépas! »-
Ce n'était qu'un seul cri. Tous, tous, comme un seul
Se sont levés en masse, héroïque concours, [homme,
Contre l'Esclavage et Guillaume:
Tous ont combattu quatre jours;
Et le soleil du Parcla cinquième aurore,
Saluant, de ses feux, le drapeau tricolore,
Les a vus fuir, nous tyrans pour toujours!-
Chœur.
Victoire victoire
Le triomphe est nous
Victoire victoire
11 fuit devant nos coups! -
Récitatif.
Du sang de tes martyrs Belgique chérie!
Versé par leurs cruels soldats
Ta sainte terre s'est rougie'...
La dynastie bas -
Avec eux plus de pacte?...
De ce sanglant cntr'acte,
Au milieu des combats
Ont surgidans ces jours de gloire,
Le Triomphe et la Liberté
L'Indépendance et la Victoire'...
- Non avec les Nassaus plus d'indigne traité! »-
C'est déjà de l'histoire.
Qu'un jour un autre chef ait au trône monté
Pour le bonheur de la Patrie..,
Belges, porté sur le pavois,
L'élu de notre choix,
Fondera, par le Peuple, une autre dynastie,
l'ombre de nos lois -
Salut, nouvelle ère où la honte est finie! (1)
Nous avons reconquis nos droit»!!!
Chœur.
Victoire victoire!
Le triomphe est nous
Victoire victoire
Il fuit devant nos coups - X.
A-
N.-B. Dans un moment oùl'occasion du
eoucours de septembre, et de la publication du
1 plu
i7 U A CS AI VZ LA.
poème couronné, ainsi que de plusieurs autres
pièces qui ont pris part ce concours, la presse
(entre autres journaux, le Libéral) s'occupe de
notre poésie nationalenous croyons faire chose
agréable nos lecteurs, en rendant public le
Chant Triomphal des Belges. Ce morceau
composé en i83o fait partie d'un poème lyri
que destiné dans le temps célébrer nos Gran
des-Journées. - Nous avions pensé revenir sur les
vers, publiés, par M. Théod, Wuestenraad, auditeur
Osant nous apporter la guerre, militaire .dans le Libéraldu 29 octobre mais
Croyait de fers plus lourds charger encor nos bras)- C es, lnu'''e: nous nous rallions ce journal. Ce
pendant, nous ajouterons que, sans doute, ce
vers, le dernier de la pièce,
D'un siz-août non-mérite,
Victoire C'est en vain
C'est en vain que, trompant l'attente populaire,
Et rejetant la paix, sa troupe incendiaire,
La menace la bouche et le sabre la main
A travers la Révolte agitant sa bannière,
Et sonnant le tocsin,
- Aux armes aux combats!
Livrons la bataille
Bravons la mitraille,
Citoyens-soldats
Que, dans les rafales,
(1) Il est facile de s'apercevoir que ceci a été écrit en
183o cardepuis....
a échappé l'auteur et au Libéral. Il manque une
syllabe ou demi-pied ce vers moins tou
tefois, mais ce qui serait aussi irrégulier qu'im
probable que M. Th. W. n'ait voulu clore son
poème, en forme de chute euphoniquepar une
rime masculine, de 3 1/2 pieds 7 syllabes.
Barthélémy, l'Insurrectiona dit:
Le canon du dix-août va tonner la grille....
En effet on prononce août outetc. l'a ne
se fait sentir que dans aoûcer et ses dérivés di-
rccts;on prononce,néanmoins, aoûteron (oûteran
BELGIQUE.
Yjres, 5 novembre.
Aujourd'hui que le gibier est abondant, et que
beaucoup de monde chasse, il ne sera oiseux de
dire ce qui est permis et ce qui ne l'est pas dans
cette matière. Quand l'assemblée constituante eut
pulvérisé tous ces privilèges des nobles qui nous
mettent encore en colère quand nous y pensons,
lâchasse rentra dans le droit commun. Qu'est-ce
que le droit commun C'est tout ce que vous dit
le bon sens. Or le bon sens dit que chacun est
maître de la chose qui lui appartient, d'où il
suit que chacun a le droit de chasser sur le ter
rain qui lui appartient, ou sur le terrain d'au-
truisi le propriétaire consent. Mais l'intérêt de
la chasse même ayant exigé que le gibier ne fût
pas détruit avant temps, et l'intérêt de l'agricul
ture s'opposant ce que les champs soient par
courus tant que les récoltes sont pendantes, on a
dû restreindre ce droit étendu: de-là que la
chasse n'est ouverte qu'après la récolte. De plus,
la prudence déconseillait de laisser des armes aux
mains de chacun, et pour éviter cet inconvénient,
on a défendu de chasser sans permis de port
d'armes. Enfin le fisc, qui jvise toujours aux po
ches, est intervenu aussi, et a dit: Il y a là de
quoi exploiter exploitons. Et il a été décidé que
les ports d'armes ne seraient délivrés par les
commissaires de districtque moyennant trente
francs par an.
Ainsi, si vous voulez chasser, n'allez pas en
temps clos, munissez-vous d'une permis de port
d'armes, et ne vous hasardez sur aucun terrain
sans la permission du propriétaire: et vous n'aurez
craindre que le démon, le monde et la chair.
Quelque simples que soient ces règles, il est
pourtant des gens qui ne les connaissent pas, té
moin cet Hoveline et M. Behagheh'j^ârlleiiti qui
s'attaquaywpt^»s^>aine passég-'âsvàpt,Ia trihpnal
correctionnelel prétendaient avoir r .1i-son
tous les deux. Il .fal\it cepéçdjftt que .leedfèit
fût dg l'un cpté ou de I^utre.V, 1 -,
la doaMyrc ttiéridj^SaU
ite ou viotipie, a &ij^eoura
M.- Behagfaelqui
de feu M. de Patin, 1
toutes les campagnes^ui avoisinenTTKflW Dra-
noutre et ^Y\_ç£toufrepour faire signer un acte