«option soit par le décès d'un père d'one mère veuve, d'uo beau-përe ou d'une belle- mère, soit par la séparation légale ou le di vorce des parens soil enfin par le décès d'un OU de plusieurs frères, et qui demandent leur congé définitif, devront, cet elfel, s'adres ser l'administration de leur communeavant le 5 janvier. - On prétend que dans la séance de la diète de jeudi 6, le comte de Aiuuich-Bel- lingliausen a fait des communications impor tantes concernant les décisions du congrès de Vienne et l'on s'attend encore de nouvel les communications. Pour ce qui regarde les affaires de la Suisse surtout le transfert des attributions du vororl dans le canton de Berne, on attend aussi dans peu une décision de la diète ger manique mais on pense qu'auparavant il sera fait des propositions au vororl de Zu rich afin d'obtenir des garanties. - Le Mercure de Souabe publie sous la date des bords du Bas- Elbe, le a novembre, les lignes suivantes Peu peu on commence aussi dans les vil les hauséatiques ne plus reléguer parmi les chimères l'idée de l'accessiou la grande union des douanes allemandes. Dans le roy aume de Hanovre mêmeon se prononce plus hautement en faveur de celle accession, et l'on ajoute que d'ailleurs l'intérêt dynas tique qui lie ce royaume l'Angleterre, d'a près tous les calculs humainséprouvera avant peu un changement essentiel les fem mes qui peuvent régner en Ai glslerre étant exclues de la couronne en Hanovre) de sor te que la politique exige que l'on prenne temps en considération des circonstances qui sont innévitables. - On écrit de Napoliao octobre On s'est vu forcé de révoquer M. Zaimi qui comme commissaire royalavait été placé la tète de la commission d'enquête sur les troubles d'Atc.idie et de Messénie. Le pro cureur adjointStitzo a reçu aussi une té- primaude pour la manière équivoque avec la quelle il piocédail. Le gouvernement veut agir sévèrement dans celte affaire. Les chefs des insurgés ont été transportés Navarin où ils seront jugés déjà 3 d'entre eux ont été fusillés.- Gazette d'Augsbourg. - Le Morning- Chronicle répond l'ar ticle du Journal des Débats sur le discours de lord Dus bam eu disant que l'expéiieuce a prouvé que le peuple auglais et celui de France ne peuvent être la fois ennemis commerciaux et amis politiques, comme avait paru soutenir cette feuille. - La Gazette- Officielle du Brésil re çue Londres contient la constitution nou velle qui vient d'être promulgée dans ce pays. Elle dispose, entre autres articles, que la ré gence sera dorénavant nommée pour quatre ans au lieu de l'être pour la durée eutiére de Ja minorité de l'empereur. - Les journaux hollandais date du jour, M.) sont sans nouvelles politiques intéressantes. La Gazette d'Arnhem dans un article i intitulé: Que pourrai-ton faire cherche démontrer que les puissances étrangères ne songent plus a amener la solution de la ques tion holleudo belge et en conclut que c'est au gouvernement hollandais de faite, avec la Belgique, un arrangement définitif, afin de délivrer la Hollande de ses charges militaires et de la pot lion de la dette qui incombe la Belgique et afin surtout de procurer re- ciproquemeuts aux deux pays des débou chés dont ils ontl'un et l'autre un si gtaud besoin. Dans un journal toujours fort dévoué au gouvernement hollandais ce lan gage est assez remarquable. Bruxelles>4 novembre. Le chevalier Hoy le même dont nous avons parlé comme ayant perdu Spa un pa ri singulier et en ayant gagné Bruxelles un non moins bizarre, est accompagné dans son voyage d'un loup qui est privé pour qu'on puisse le caresser impunément. Cet animal ue paraît reprendre son naturel force que lors qu'on fait mine de lui enlever le baquet où sa nourriture est ordinairement déposée. - Deux séminaristes du diocèse de Gand ont été envoyés l'université de Malines pour y étudier la théologie, se sont MM. van Her- zeele et Vandamme; et du diocèse de Bruges, MM. d'Hollander, Maes, de Coster, vicaiie la cathédrale de Bruges, et Thanghe,' vicaiie Tbielt. - Pat mi les phénomènes qu'on a remar qués dans cette saison, il faut signaler les azaléas et les rhododendrons du château du Comte de Lichlervelde Eecke; ces arbris seaux sont, pour la seconde fois celte année eu pleine floraison. - On lit dans le dernier cahier de l'Ob servatoire Médical belge qui vient de pa raître Les journaux oui déjà pat lé plu sieurs repiises de succès qu'aurait obtenus M. Lubin sur les militaire satieints d'opbthal- mie que le gouvernement a confiés ses soins rue Bord-du-Verte. Nous pouvons assurer, comme le tenant de source certaineque jusqu'ici les faits ne permettent pas de porter sur les cures de M. Lubin un jugement quel qu'il soit. - Dans la dernière séance de la commission sur les chroniques M. de Be.ffenberg a an- uoncé ses collègue que M. Guizot a bien voulu assurer qu'il favoriserait de tout son pouvoir les recherches de la com mission et qu'il recourrait elle chaque fois que les relations étroites de la France et de la Belgique pourraient faire soupçonner que nos annales sont de nature éclaircir celles de nos voisins ou lorsqu'on éprouverait Paiis le besoin de consulter nos dépôts litté raires. - Ou lit dans la correspondance d d'Eclair, de Paris9 novembre Je vous transmet la hâte la coœposi- lion du nouveau ministère. En ce moment, 4 heures uue deuxième édition du Moniteur qui doit conteuir la nomination des ministres, est sous presse. Intérieur présidentrfdu conseil, Bassano affaires élrangèieS, Bresson chargé d'nf- faiie Berlin; guerie, général Bernard, aide- de camp du roi instruction publique Sau- zet justicePersil marine, Ch. Dupin j finances, Passy; Commerce, Teste. La convocation des chambres aura lieu un mois de date ta loi d'amn' ie seta pro posée. Le roi est sorti chevalde son palais le 11, une heure, accompagné d'un nombreux état-major, pour se rendre au Palais de la Nation. S. M. a ouvert la session ordinaire des chambres, par le discours suivant nous nous abstenons, et il est inutile, d'ailleurs, d'y joindre le moindre commentaire): DISCOURS DU ROI. Messieurs, l'ouverture de votre session an nuelle est une solennité laquelle j'aime m'asso cier. Je me plais me retrouver au milieu des représentans du peuple belgeet donner la première impulsion aux travaux qui doivent achever de consolider notre état social. a Nos rapports politiques prennent, chaque jour, une nouvelle extension. Mon gouvernement est reconnu par la plupart des puissances. Il y a un an, des relations officielles et réciproques se sont ouvertes avec les deux grandes puissances de l'Allemagne. Vous apprendriz, avec satisfaction messieurs, que les mêmes relations viennent de s'établir avec l'Espagnele Portugal et i'etnpire du Brésil. (t Forts des engagemens qui nous sont garantis, il nous est permis d'envisager l'avenir avec con fiance, et de reporter tous nos soins sur les amé liorations intérieures. a L'armée continue mériter nos éloges; l'in struction qu'elle a acquise, et l'esprit qui l'anime, nous donnent la conviction qu'elle ne manquerait pas la patrie, si un appel était fait son courage. La garde civique est rentrée dans ses foyers, avec de justes titres la reconnaissance du pays. Nous pouvons ccmpter sur son zèle et son dé vouement. ri Je vous ferai communiquer des projets sur l'ornanisation des réserves de l'armée active, ainsi que sur les mesures qui me paraissent né cessaires ponr donner au pays une ligne défensive vers le Nord. L'état trouvera, dans une sage combinaison de ses moyens de défense, une meil leure garantie de son indépendance. a J'inlroduirairai, dans les dépenses de l'arthée, toutes les réductions compatibles avec une bonne organisation et la sûreté de l'état. Il est désirer que des lois sur les pensions, sur l'avancement et sur la justice militaire, donnent l'armée la constitution définitive laquelle elle a droit. ti Nos finances sont dans un état satisfaisant. L'ordre qui préside leur gestion, nous permet tra, je l'espère, d'entreprendre successivement de grands travaux d'utilité générale. Des propositions vous seront faites, l'effet de modifier quelques-unes de nos lois financières; le but de ces modifications est de répartir l'impôt, d'une manière plus équitable. Une loi vous sera présentée, pour régler définitivement les comptes de it>5 et ib3i. Ceux de i83a et 1835 pourront même être réglés provisoirement. a Une sévère éçonomie dan» le» dépenses publj-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2