3njK tnota®sua, JOI ISA II. m: LA FLANDRE OCCIDENTALE. MERCREDI, 19 NOVEMBRE, i834. N° 1696. XVIII™ Armde. L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissent, de Courtrai et d'Vprès, de fr.5 35 par trimestreet de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient 1 Jranc. OUVERTURE DES PORTES dr la ville. Du 16 au 3o novembre6 172 h, FERMETURE DES PORTES di la ville. Du 16 au 3o novembre5 172 h. 16 novembre. L'an 1676, découverte im portante sur la lumière, confirmée par T éclipse du premier satellite de Jupiter. 17. L'an 1662 mort d'Antoine de Bour bon. 18. L'an 1507, Guillaume Tell abat la Jameuse pomme. ig L'an i5o5, entrée de la reine Anne de Bretagne dans Parts, BELGIQUE. Ypres, ig novembre. A peine publie-t-on la nomination des nou veaux ministres français, qu'on annonce en même temps leur démission. Ainsi le nouveau ministère n'est pas même né viable. Le peuple français est tellement blasé de ces tripotages qu'il semble ne »'en mêler plus, et cependant il en souffrecar ces allées et venues ne peuvent guère se passer sans désordre dans les affaires. A chaque jour, ce sont'des plans conçus et oubliés, des améliorations préparées et abandonnées, des holocaustes nou veaux a la pensée immuable. Du reste tant que durera cette prétention du chef du gouvernement de régner et de gouverner, c'est-à-dire de ne faire de ses ministres que de simples secrétaires, toutes les combinaisons échouerontet il est évident que lé cabinet qui tiendra le plus long-tempssera la plus servile. Le Catholique, qui cherche toujours le plus bas possible ses figures de rhétorique, com pare les ministres nui s'en vont successivement a des maçons qui se décrottent après la corvée. Le tribunal de Middelbourg en Zélande a jugé qu'un Belge demandeur d'instance, n'est pas obligé de fournir la caution des étrangers. Ce ju gement nous paraît très-bien fondé. En effet sur quelle loi se serait-on basé pour déclarer le Belge étranger en Hollande? Une province insurgée n'est pas une province étrangère; or c'est comme pays insurgé que le gouvernement hollandais considère encore la Belgique. On écrit de Warnêlon «t Un couvent de Thérésiennes françaises sera bientôt élevé dans notre ville. Nos habitans, éminemment religieuxvoient avec plaisir se former partout dès asyles de piété, d'où les gerbes de prières s'élanceront en épaisses colonnes vers le ciel, pour redescendre en rosés de bonheur sur la Belgique. - (!!!-???} - On écrit de Messines: On va procédera la liquedation de la succession Declercq ou trois cents personnes se partageront trois mille francs. Il en arrive de tous les côtés} avant peu les auberges regorgeront d'héritiers. Un coureur exerçait lundi, sa fatigante in dustrie, en parcourant plusieurs fois la ville dans tous les sens. Jusqu'à quand verra-t-on des hommes se crever pour une croûte de pain sans aucune utilité pour leurs semblables? Tous les journaux ont répété qu'un certain marquis a gagné dix mille francs Bruxelles, dans un pari, pour avoir marché douze heures dans une chambre sans s'arrêter et sans prendre aucune nourriture. Sous Draconon l'aurait pendu. L'eau manque en général dans les campa gnes. Quelques gelées de plus feraient beaucoup de mal. IEf- L es chambres sont assemblées. Nous avons donné, dans notre dernier n°, le discours d'ou verture du trône: c'est le protocole ordinaire, ni plus ni moins. Nous ne saurions, donc, nous extasier, comme la plupart, devant ce morceau d'éloquence gouvernementale.... D'ailleurs, paro les et promesses, nugee canorcene sont rien; les faits sont tout: attendons les faits. A en juger p~r les antécédensmoins du revirement de res tauration de juillet qui, dit-on, vient de s'opérer, ou va surgir en France, il n'est que trop facile de prévoir quoi, et dans quel système, abou tiront, en Belgique, lea royales promesses du discours d'apparat dont il s'agit.... Attendons, ce pendant! Nous avons également donné, dans ie dernier n", des extraits des séances de la cham bre des représentanset du sénat. On a pu y lire comment, et de quels élémens les bureaux, com missions etc., se sont constitués. Restent les deux discours d'adresse des chambres. Ce sonton le sait, des espèces de paraphrases du discours d'ouverture. Nous préférons le discours de la chambre des députés, celui de la chambre- haute; il est, d'ailleurs, moins diffus, moins obséquieux: et c'est déjà quelque chose par le temps qui court. Le Propagateur ne paraissant que deux fois la semaine, et, conséquemment les séances des chambres, déjà publiées, régu lièrement dans presque tous les journaux quo tidiens n'offrant presque plus d'intérêt nos Lecteurs, nous ne mentionnerons, l'avenir, dans nos colonnes, que celles des séances ou des incidenset discours y relatifs,qui seraient de nature piquer la curiosité, ou mériter spécialement l'attention publiques. Nous suivrons la même marche, pour autant qu'elle puisse se rattacher notre cadreet surtout notre publication semi-hebdomadaire, par rapport aux chambres françaises et parfois l'égard des chambres des lords et des communes Angleterre aux époques de leur ouverture respective: car ce sont absolu ment les deux gouvernemens de France et de la Grande Bretagne dont, dans la question extérieure, et peut-être intérieure même (en-dehors du parti dominant), l'action, quelle qu'elle soit, influe, réagit, de toute sa prépondérance, sur un gou vernement qui comme le nôtre, et quelles qu'en soient les causes, tend se placer, de plus en plus, en-dehors, ou plutôt au-dessus de la sou veraineté du peuple, qui l'a faitcréé et installé!':! X. (CGB'itSSIPaïTD&ÏÎBÎ. A MM. les rédacteurs du Journal d'Ypresli Propasatiur. Messieurs, Le pamflet bruxellois le Méphistophélèsdans son avant-dernier n", de jeudi i3, dont je ne viens que d'avoir connoissance, renfermant une diatribe de sa façon contre diverses personnes voici ce que j'ai lui répondre, une fois pour toutes Le Méphistophélèsen conscience, Si diable n'est qu'il s'en targue, d'honneur; Et, malgré tout son fiel et sa jactance, Ses torts, ses plagiats, son ignorance, Sautent aux yeux. Ne faut fin scrutateur, Malgré ses cris, sa haineuse grimace Ses pieds fourchus, cornes, griffes et crocs, Pour transpercer, en son propre champ-clos, Dajaux-démon la postiche cuirasse. Or, quoi qu'il hurle, ou vocifière ou fasse On le lient là, terrassé sur la place, L'aliboron des jockeys infernaux Lui souffletant la pseudonyme face, Le dépouillant de livrée et d'ergots Et attendant que d'opprobre il trépasse. Ce 16 novembre. D. R., pr. Tantce anitnœ cœlestibus irœ Cï» Nous avons hésité accueillir ce qui pré cède; mais, considérant que le Journal dont il s'agitagresseur dans l'espèce est attaqué avec ses propres armes, dont, d'ailleurs, il ne se fait faute, et dont il ne demeurera que volontaire ment en restenous avons inséré prose et vers de M. D. R. pr. Tout en lui prêtant nos colonnes, a une fois pour toutes comme il le déclare lui- même nous restonset nous resteronsabsolu ment, en-dehors de cette polémique plus qu'acerbes Tros Tyriusve fuat, nullo discrimine habemus D'ailleurs, c'est un talent poétique de plus, la façon de M. G.-B.etc.que nous révélons..., au moins, au Public yprois: nouvelle preuve que l'éloquence de la chaire, pas plus que le chijjè- risme mercantile, n'est, en un cas donné, hétéro gène avec le gér.ie de la poésie profane!... Quand nous serons 10 nous ferons une f. C Note de la rédaction.) X. - Le rapport de la commission d'industrie sur la pétition des fabi icaus ,et imprimeurs de tissus de coton conclut l'adoption ^lu tarif fntï£5t^jftW-à-dire la prohibition;*. r - M. Casimir Périer va passer Phiver en •Italie. - M. le duÇjde Beaufort vient de^ourir la suite d'un/longue et dcmloureOse mala die.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1