h. JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENT 3.1 lllll&fià l N° 1705.) MERCREDI, a4 DÉCEMBRE, i834. (XVIII»' Année.) Il li G I Q U jsr K f -i w L'abonnement ce Journal estpour les villes et arrondissent. deCourtrai et d'Y près, defr.5-35 par trimestre, et de fr. 6-35 c. pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligneet toutes celles en-dessous de 6 lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES dr la villr. Du ir au "Si décembre6 i/a h. FERMETURE DES PORTES DR LA TILLR. Du ir au 3i décembre, 5 heures. euieti i^edt 21 décembre. L'an 1641 mort du Sully. 22. L'an i522, Les Turcs enlèvent l'île de Rhodes, aux chevaliers de Saint-Je an-de- Jérusalem, appelés, aujourd'hui, les chevaliers de Malte. 23. L'an 1754., première représentation du Triumvirat, tragédie de Crébillon. 24- L'an 1 l 'Âtimort de Pierre de Clugni surnommé: le Véncral.le, un des plus célèbres généraux de l'ordre de Clugni. Il y donna asyle au fameux Abeilardqui trouva, en luiun ami et un pire. YmKS, 2/j décembre. On lisait naguère dans l'Eclaireur: Les débats des chambres ont révélé au pajrsqu'il y a peu de temps un parlementaire hollandais est arrivé jusque dans la ville de Turnhout sans avoir rencontré de troupes qui l'arrêtassent sur son passage et que ce n'est qu'à la grande garde de Turnhout, que nos soldats ont voulu savoir ce u'il venait faire cher nous.,.. C'est le général .angermann qui commande aux avant-postes.... On n'entend pas qu'il ail été puni ni mis l'or dre du jour de l'armée. Ce fait résume lui seul toute la somme d'espé rance de succès que nous pourrions concevoir en cas d'agression de la part de l'ennemisi le gou vernement ne se hâte de réprimer les négligences des chefs avec une sévérité exemplaire. Chex les anciens peuplesgrand Dieu j'eusse tremblé pour le général Langermann. Et cependant, il y a peu de nations qui aient eu un plus grand besoin de veiller constamment la conservation de leur indépendance que la nôtre. Entourée d'ennemis et de voisins ambitieux, travaillée départis prêts vendre la patrie pour assouvir leurs vengeances, remplie de partisans de la famille expulsée qui non-seulement ont accès partout et exploitent les plus belles places, mais qui encore, sibencieux au jourd'hui, feraient volte-face au jour du danger; iso lée et petite au milieu d'état3 vastes et puissans, con voitée de tout le monde menacée par ses anciens tyrans et par la confédération germanique, nous demandons si, alors que la Belgique dans cet étatcharge un officier-général de la garde de ses frontières, il ne pèse point sur cet homme la lus formidable responsabilité qu'il soit possible 'assumer sur sa tête. Que si cet homme au lieu de s'efforcer par tous les moyens de se mettre au niveau de l'importance de sa mission poussait l'incapacité ou l'iniurie jusqu'au point de laisser circuler librement les espions étrangers dans les travaux de délense, et de les dégarnir entièrement de troupes et que le gouvernement laissât faire, il faudrait dire que c'est abandonner le gouver nait de l'état aux flots du hasard, et jeter aux chiens le sang de nos martyrs. Alors il serait temps de désespérer de la chose publique. Espé rons que le ministèredans lequel nous aimons voir siéger des hommes qui ont fourni des preuves non-équivoques de patriotisme, élaguera de l'armée, s'il le faut, tout ce qui ne serait pas digne de sa bravoure, en commerçant par le haut qu'il sera sur ses gardes surtout l'égard de ceux qui ont passé sans rien dire sous tous les drapeaux en s'éîevant toujours; et que puisqu'un fait aussi grave a été mentionné la chambre et dénoncé par l'Éclaireur, une enquête sera ordon née l'ellet de parvenir l'exacte vérité. Si l'im putation est fausse, il est juste qu'elle soit dé truite; si elle est vraie, il est nécessaire que la loi soit satisfaite. Nous devons revenir sur une chose. Dans un numéro précédent nous avons exprimé toute notre opinion sur la censure des théâtres. Il est remar quer que la plupart des journaux catholiques ont gardé le silence sur cet objet. L.e Journal des Flandres en a donné pour raison que le temps est mal choisi de raisonner au milieu du tumulte. Nous n'avons pas été de son avis. Il nous a semblé que lorsque de mauvais principes sont hautement pro clamés et passionnément soutenus, c'est en ce moment-là même que la presse doit élever une voix forte et sinon contenirdu moins stigmati ser ces élans pervers. Les bonnes doctrines ne doivent jamais avoir peur de se montrer; aucune conjoncture ne doit ralentir ni retarder leur dé fense. Au surplus, quand il s'agissait d'examiner ce qui était permis et ce qui ne l'était pas en fait de censure théâtrale, ce n'était pas aux tapageurs de quelques parterres que la presse avait s'a dressermais au pays entier, tous les citoyens qui aiment jouir de la plénitude de leurs li bertés dans les limites constitutionnelles. Or, chez tous ceux-ciil n'existait pas plus d'exaltation qu'à l'ordinaire. Le Journal des Flandres pense que la censure en question est constitutionncllement permise. Comme nous avons émis une opinion diamétrale ment opposée, et que le confrère n'a pas motivé la sienne, nous serions désireux de connaître sur quoi il hase sa manière de voir-nous verrons. -- Trois duels ont eu lieu vendredientre des militaires de la garnison. Nous ne sachons pas que des mesures quelconques soient prises pour empêcher ces collisions. -- Des comédiens amhulans réunisscat quelques personnes la salle du spectacle. Ils donnent leurs représentations sous la protection de M. le bourg mestre. Ces histôrions, qui se disent de S'-Omer ignorent sans doute que les protections ont fort peu de vogue dans ce pays; et d'ailleurs nous sommes persuadés que M. le bourgmestre s'occupe fort peu de ces protections-là. Deux escadrons de cuirassiers sont partis d'ici dans la direction d'Anvers. Deux autres sont arrivés de Tournai. Parmi ceux-ci se trouvent les sept frères Vandendriesscheet le fameux cuirassier-vicaire. - Le nommé Créviseck, marchand d'es tampes, rue du Chair-et-Pain, Bruxelles, prévenu d'avoir mis en vente une caricature lithographiécayant pour titre: Distribution des croix de l'ordre duret qui ue présen tait pas l'indication vraie de l'imprimeur ou de l'auteur, a été coodamné, par le tribunal correctionnel, 6 jours de prison. La con fiscation des caricatures et de la pierre litho graphique a été ordonnée. - On lit dans le Courrier Belge'. Voici des retiseiguemens sur l'exactitude desquels nous croyons que le gouvernement a lui-même des taisons de ue former aucun doute Quoique les arméniens de la Hollande ne soient plus contestés par personne, il est né cessaire de remarquer qu'ils sont devenus tellement païens l'intérieur, que la police hollandaise croit devoir défendie avec plus de rigueur que jamais, l'entrée du pays aux étrangers. On s'entretient ouvertement dans les lieux publics, Bréda et Bois le-Duc, d'une prochaine entrée en campagne En ou tre, si la police de notre armée n'était pas encore instruite de la particularité qui suit, nous l'inviterions y prêter une attention sé rieuse: le gouvernement hollandais entretient, Aix-la-Chapelle, une agence chargée de tentatives de corruption parmi les ofliciers de quelques-uns de nos corps. Le gouvernement hollandais paraît employer encore tous les moyens qu'il a déjà employés au mois d'août, i83i. Nous espérons qne l'on est chez nous sur ses gardes, aussi bien contre les maœnu- vres secrètes employées parce gouvernement, que sous le rapport de ses autres préparatifs. - La Sentinelle des Pyrénées croit pou voir garantir l'état suivant des forces carlistes L'armée de Navarre se compose de deux divisions, et chaqne division de 3 bataillons forts de goo hommes La première est com mandée par Ilurraldé, maréchal-de-camp et la secoude par Éraos, aussi maréchal-de- camp. Dans le Guipuzcoa on compte 3 batail- Iods forts de goo hommeset commandés par le brigadier Guibéraldé. Daos l'Alava, (j ba taillons de goo hommescommandés par inté rim par le brigadier Villaréal. Dans la Biscaye, 7 bataillons de goo hommes, divisés en deux brigades de trois bataillons chacune: la pre mière commandée par le colonel Ventadès. Le brigadier Gomèz est revêtu du commande-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 1